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Après une périlleuse opération de ratissage à Ziguinchor : Un hélicoptère de l’Armée évite le crash avec une centaine d’obus à bord

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Un hélicoptère de l’Armée de l’air de type Mi-35 a eu des difficultés pour se poser à l’aérodrome de Ziguinchor, vendredi dernier. Cet appareil, offert à la Grande muette par le Royaume chérifien et qui revenait d’une opération de ratissage, avait été détourné vers la brousse du fait de ses deux roues arrière qui n’arrivaient pas à se déplier.
Un des hélicoptères de l’Armée de l’air, offert par le Royaume du Maroc aux Forces armées sénégalaises, a eu des difficultés, vendredi dernier, pour se poser à l’aérodrome de Ziguinchor.

Une centaine d’obus à bord
Selon des sources militaires, cet appareil, un Mi-35 revenait d’une périlleuse opération de ratissage, avec à son bord une centaine d’obus. Et pour éviter qu’une éventuelle explosion de l’hélicoptère ne cause des dé­gâts dans la ville de Ziguinchor, l’appareil a été dévié vers la brousse.

Ce Mi-35, qui est un hélicoptère d’appui aux troupes d’infanterie, possède une roue en avant et deux en arrière. Malheureusement, ce sont ces deux dernières roues qui n’arrivaient pas à se déplier, d’après nos interlocuteurs.
Ces derniers ne sa­vent pas si l’appareil avait été touché par des tirs rebelles lors de son intervention sur le théâtre des opérations.

Alors qu’aux dernières nouvelles, d’autres sources militaires soutiennent que l’hélicoptère en question a été touché par une roquette des rebelles. Au bilan, d’après toujours ces sources, il y a eu un sous-officier et deux autres soldats dont le pilote qui sont blessés.

Cet incident aurait d’ailleurs retardé la visite du candidat des Fal 2012, Abdoulaye Wade, dans la région de Ziguinchor, samedi dernier.

L’on nous signale que pour parer à toute éventualité, les sapeurs-pompiers avaient pris leurs dispositions.
Mais il y a eu plus de peur que de mal, car nos sources militaires renseignent que l’hélicoptère a pu se poser grâce à la dextérité du pilote qui était aidé par ses collègues de Dakar, qui l’ont guidé dans la manœuvre de l’appareil. Ce pilote, ajoutent nos informateurs, est sorti de l’appareil sain et sauf. Une enquête a été ouverte, informe-t-on.

SILENCE DE LA GRANDE MUETTE
Difficile de glaner des informations sur cet incident auprès de l’Armée. Le Quotidien a essayé en vain de faire réagir la Grande muette, en contactant d’abord le di­recteur de l’Information et des relations publiques des armées (Dirpa). Joint par téléphone le Dirpa, le Colonel Abdourahim Kébé, déclare ne pas être informé et demande à être rappelé. Ce qui a été fait hier, dimanche.

Les tentatives du journal Le Quotidien de faire réagir le Com­mandant de la Zone militaire N°5 ne seront pas non plus fructueuses. Le Colonel Cheikh Guèye, qui se dit souffrant, avoue ne pas savoir grand-chose des difficultés rencontrées par le pilote de cet hélicoptère de type Mi-35 de l’Ar­mée de l’air. Il nous suggèrera de nous rapprocher de l’Armée de l’air.

A ce niveau, Le Quotidien est resté sur sa faim. Puisque l’officier de permanence, joint par téléphone hier, dit ne pas être en mesure de répondre à nos interpellations. «Ici, malheureusement, on ne peut pas vous répondre. Essayez de vous rapprocher de la Dirpa», déclare l’officier de permanence, le Lieutenant Ndiaye, au bout du fil.
Une nouvelle tentative pour joindre le Dirpa, le Colonel Ab­dou­rahim Kébé n’a pas eu de suite. Le téléphone du Colonel Kébé sonnait dans le vide jusqu’à mener à la boîte vocale. Le message vocal laissé à son attention n’a pas suscité de sa part une nouvelle réaction.

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