De jours en jours, les fondamentaux de l’exception sénégalaises s’écroulent. De jours en jours, les sénégalais de tout bord s’enfoncent dans la honte. De jours en jours l’image de notre pays reçoit des coups mortels. De jours en jours, la sérénité des sénégalais cède la place à la violence dans le geste comme dans le verbe et enfin, de jours en jours, les valeurs culturelles disparaissent. Comme disait Achebe « ils ont planté leur couteau sur des choses qui nous tenaient tous ensemble et nous sommes tombés en morceau »
Nous nous sommes brusquement rendu compte que cette exception sénégalaise qui nous rendait si fiers et qui faisait que nous toisions les autres, est si fragile et ne tient à rien, finalement. Aujourd’hui, le sentiment le plus partagé des sénégalais, de l’intérieur comme de l’extérieur, c’est la honte. Je suis sur que ceux qui vivent à l’extérieur ne peuvent plus regarder les autres car la consternation et la grande honte les ronge. Je me rappelle de l’après épopée de 2002. J’étais à l’extérieur. Je me rappelle combien nous bombions le torse de fierté parce que respecté et adulé par tous les regards.
Je n’avais jamais imaginé que le Sénégal pouvait tomber aussi bas.
Qui est responsable ?
A mon avis, ils sont tous possédés pas le diable.
Pouvoir, opposition comme jeunes de Y’en a Mare donnent l’image de vautours qui planent au dessus d’un corps au bord de l’agonie et qui ne peut être que le Sénégal ou du moins cette glorieuse exception sénégalaise. Les gens du pouvoir comme ceux de l’opposition, multiplient les mêmes pratiques, ont le même programme, à quelque exception prés pour l’essentiel, sont entourés des mêmes personnes incapables de ruptures significatives parce qu’ayant joué les rôles les plus lugubres dans un passé encore trop frais dans nos mémoires. Inutile de donner d’exemples. Ils foisonnent dans la tête des moins avertis.
Aujourd’hui, comme les cobras et les Ninja d’ailleurs, ils jouent à se faire peur, se menacent, se défient, gesticulent, jouent au téméraire, manipulent le feu, flirtent avec le diable, multiplient les manipulations pour des raisons pas toujours objectives, alors que pendant ces dernières années, les communautés pour lesquelles ils arguent vouloir se sacrifier n’ont jamais aperçu ni membres du pouvoir ni membres de l’opposition. Alors que des gents issus du petit peuple tombent, pouvoir comme opposition ont leur famille en eldorado.
Oh démons de la violence ! Libérez mon pays.
Aujourd’hui, il ne sert à rien de disserter sur des morts quand on sait que, ce pour lequel ils sont morts est encore vivace et revient tous les jours : l’impasse. Or, disent les wolofs, quand on ne sait plus où l’on va, on revient au point de départ. Mais cela suppose que l’on sache d’où est ce que l’on était parti. C’est pourquoi, avant de se perdre dans le chaos et attirer des étrangers, semblants de spécialistes de réparateurs de l’injustice et de restauration de l’ordre républicain, mais en réalité véritable assoiffés suceurs de sang national, les acteurs politiques, pouvoir comme opposition, doivent oublier leur égocentrisme, leur ego surdéveloppé. Ils doivent savoir que ce n’est pas seulement dans le pouvoir ou dans ses périphéries qu’on peut contribuer au développement du Sénégal. Si la violence est désormais la seule voie de recours pour lancer le développement tant attendu du pays, pour arriver à l’obtention de ce que vous recherchez, vous ne mériterez plus de diriger ce pays car vous aurez lamentablement échoué avant l’heure. En aucune façon, la violence ne peut et ne doit avoir le dessus sur le dialogue et la communication. Comment entre des frères et sœurs qui sont pour l’essentiel issus des même familles, ont joués dans les mêmes terrains, dansé dans les même pistes, fréquenté les même écoles et facultés, partagé les mêmes moments de luttes syndicales et estudiantines, travaillé dans un même gouvernement, qui se rendent ensemble à Tivaone, Touba, Kaolack, Diamalaye, ou Popengnie, des gens qui se sont caressés pendant longtemps au vu et au su de tout le monde, peuvent- ils brusquement se retrouver face à face dans une bataille mortelle ?
Pour le moment, la seule chose que vous êtes entrain de réussir c’est de placer la peur, le doute et la honte dans le ventre des sénégalais. Je ne connais pas la solution, mais je suis sur que la bonne solution ne pourra passer que par la communication. Sinon qui sortira grandit du chaos ? Je me pose toujours la question de savoir comment doivent se sentir Bagbo, Watara et Soro quand, dans le silence de la profondeur des nuits du chaos, ils se retournent et voient des tas de milliers de corps en putréfaction de leurs compatriotes dont la seule faute a été d’être là au moment ou ils se disputaient le pouvoir, joncher leur conscience? A quoi va servir l’intervention d’une cours pénale internationale ou le sort de présumés coupables après qu’un pays ai été réduit en un vaste champ de carnage ? Pourtant si l’un des leaders arrivait à avoir un malheur (que Dieu nous en garde) tout le monde allait se retrouver, la main dans la main, pour chanter les manifester lui manifester sa sympathie.
Déjà des sénégalais comme nous tous sont morts, la zawyia profanée, des voitures incendiés, du temps perdu, des immeubles calcinés, l’avenir compromis. Si rien n’est fait, cela veut dire que si vous ne vous parlez pas, nous reculeront de plusieurs années. Ce sera alors le début d’un autre long parcours parsemé de gros obstacles. Ce sera en fin le début de l’éternel commencement.
Solution :
N’attendez pas que tout s’écroule pour parler, enfin, juste pour défendre vos intérêts et ceux de vos familles. PARLEZ-VOUS.
Falilou Cisse
Consultant en développement communautaire
Tel 77 689 79 44
Email [email protected]
LA VOIX DU PANAFRICAIN.
La Conviction des Bons Esprits demeure que le Candidat qui reunirait autour de lui, les qualites et les personalites requises pour dignement et efficacement presider aux Destinees du Senegal, se demarquerait purement et simplement des Pouvoiristes qui ne pensent qu’au partage du Butin, et qui n’hesiteraient aucunement a envoyer le Peuple a la charniere pour disposer en Bons Princes, des deniers publics, a l’honneur de leur Père commun: Niccolo Machiavelli…
PAPA LATYR FAYE
[email protected]
Un autre vautour qui rode comme les autres.On ne peut mettre Wade et l’opposition
dans un meme ou du moins qu’on soit d’une hypocrisie digne de Junior Sy.Mbokk wax deug moye diamou Senegal.Un peuple reveille resistera a toute forme de dictature.Salam