De 1960 à 2010: 50 ans d’indépendance; une occasion de rendre hommage à nos valeureux hommes qui ont su mener le combat pour l’honneur et la dignité du Peuple Noir.
Mais aussi c’est 50 ans d’échecs, de tâtonnements, de cafouillages, d’instabilité, de souffrances, de répressions, de malversations, de corruption, de dictatures, de soumission, d’une économie sous perfusion à croissance exponentielle, d’inaction, d’immobilisme, de mensonge, d’insuffisance/de suffisance… de honte in finé!
Et 2010? Est ce l’occasion d’une nécessité de remise en question? d’affranchissement? d’espoir et d’espérance? de changement de comportements et de nouvelles visions? d’affirmation de notre engagement pour sortir l’Afrique et sa Diaspora des ténèbres? Est ce les prémices d’une future radieuse bercée par le soleil du développement?
Autant de questionnements, pas exhaustifs certes, mais qui prédisent que l’Afrique a du chemin à parcourir. Exactement ce chemin, c’est ce que semblent se démarquer les gouvernements et les politiciens africains dans leur globalité, au prix d’intérêts cryptopersonnels. Et dire aujourd’hui, qu’après 50 ans de souveraineté, l’Afrique a mal de ses dirigeants demeure tautologique. Et pourtant, logés, nourris, blanchis,soignés par le Peuple, n’empêche, ils se moquent bien du Peuple, ces « Mal Elus »! Ils oublient même qu’ils ne sont ni d’acier, ni de pierre, mais de chair, de chair pourrissante. Prise en otage par ces derniers, l’Afrique a trop souffert!l’Afrique a trop subi!