C’est désormais chose faite. L’Etat et Bin Laden ont formalisé en début de semaine la cession de 34% du capital de la Société africaine de raffinage (Sar), détenu à hauteur de 65,4% par l’Etat et 34,6% par le groupe Total. Dès signature de l’accord qui fait suite à un protocole, Bin Laden a lâché la rondelette somme de 8 milliards de Fcfa, en attendant de sortir le gros lot. À ce titre, le Conseil d’administration de la Sar a été convoqué pour le 22 prochain, afin d’avaliser cette décision et de se pencher sur le plan d’investissement que va exécuter Bin Laden.
En vérité avec cet argent frais des Saoudiens, la Sar va pouvoir se lancer vers le marché sous-régional. Surtout dans ce contexte où la majorité des raffineries africaines (Côte d’Ivoire, Cameroun…) est à l’arrêt. Il y a de cela quelques semaines, pour soutenir ses efforts d’approvisionnement en hydrocarbure, la Sar avait bénéficié d’un crédit revolving à hauteur de 162 milliards de Fcfa, qui avait vu la participation de la Société générale, de la Bnp Paribas, de Attijari Bank, de Ecobank et de Uba.
Cheikh Mbacké GUISSE
lasquotidien.info