Abdoul Mbaye est si propre?
Démenti de Abdoul Mbaye quand l’affaire avait éclaté
Face à son refus, et mon grand dépit motivant mon souci de lui nuire, la banque lui aurait accordé un prêt (sans opposition de mon droit de veto) pour le financer, afin de l’entraîner ensuite au contentieux et lui faire perdre tous ses biens en guise de punition. Face à cette construction manquant singulièrement de cohérence et de logique, je choisis cette fois de rétablir la vérité en usant de mon droit légal de réponse. En effet, il y a quelques années, des courriers de M. Sall, décrivant la même « construction » et présentés aujourd’hui comme des « preuves », n’ont pas mérité de ma part des réponses. La raison était double : d’une part, ces courriers étaient adressés à des personnalités qui selon moi n’ont eu aucun mal à s’apercevoir qu’ils manquaient de bon sens ; d’autre part j’ai alors eu le sentiment très net qu’il ne fallait pas donner suite à une fable élaborée par un esprit très certainement perturbé par un retournement du sort à son endroit.
Les faits
1- En l’an 1990, je me vois confier la responsabilité de la BIAO-Sénégal. J’en reconstitue alors le capital en veillant à y faire participer des opérateurs économiques sénégalais. M. Sall est retenu parce qu’il n’a pas abandonné la BIAO durant les moments de tourmente. Il sera ensuite aidé dans le financement de ses opérations commerciales, tout comme d’autres opérateurs dans le cadre d’une stratégie qui vise la promotion d’hommes d’affaires nationaux. Nous entretenons de très bons rapports.
2- 2- Il vient un jour me présenter un projet industriel consistant à fabriquer des produits d’entretien. Je l’encourage en soulignant que l’idée de projet est bonne pour les raisons suivantes : le process est simple (il s’agit de mélanger des produits de base concentrés, de les diluer et les mettre en bouteilles), l’investissement n’est pas important, les marges sont assurées par rapport aux produits importés.
3- Il me propose de m’associer au capital de sa société. Je refuse ses propositions. Ce n’est ni la première fois que j’en reçois, ni la dernière fois que je refuserai de telles propositions (en lisant ce texte, d’autres clients se reconnaîtront face à ce refus de ma part). Je mets celle-ci sur le compte d’une gentillesse visant à me remercier de l’avoir fait entrer dans le capital de la BIAO. Connaissant les qualités mais également les insuffisances de M. Sall et malgré la simplicité du projet, je lui ai conseillé de recruter des compétences (comme je l’ai souvent fait avec des opérateurs peu formés), allant jusqu’à lui proposer le recrutement d’une ou de deux personnes dont j’avais reçu les CV (j’en recevais beaucoup et de qualité) et qui ne m’étaient liées d’aucune manière (en application d’une règle de prudence facile à comprendre). Le prêt lui fut accordé pour la mise en œuvre de son projet.
3- Il échoua pour des raisons qui ne tiennent qu’à lui et à sa gestion. Une banque n’envoyant jamais par plaisir un dossier au contentieux, c’est après avoir repoussé autant qu’il était possible cette échéance, après avoir reçu plusieurs offres de remboursement non respectées, que les règles imposées par la réglementation bancaire ont été appliquées.
Je ne puis évidemment pas me réjouir qu’il ait autant perdu. Pour un banquier, la réussite d’un client est la sienne. Son échec est également un peu le sien.
Tels sont les faits. Leur relation par M. Sall et les commentaires que vous faites dans votre article susvisé appellent quelques remarques, parmi lesquelles :
1- Si tant est que je souhaitais m’approprier l’idée de projet de M. Sall, il aurait été sans doute plus simple et moins risqué de monter un projet identique, et refuser à M. Sall le financement de son projet qui aurait été concurrent du mien. Cela n’a pas été le cas.
2- Il est évident que je n’ai jamais cherché à être le président de sa société, comme du reste d’aucune autre société cliente de la banque que je dirigeais. Il aurait fallu pour cela présenter toutes ses relations avec la CBAO en conventions réglementées dans la plus grande transparence, quand dans le même temps il m’accuse d’avoir agi en secret. Sans doute que M. Sall trouve dans ce qu’il présente comme mon acharnement à devenir président de sa société une motivation de recherche de prestige. Mais je ne sais pour ma part ce que ce poste aurait pu m’apporter, sinon me rendre ridicule dans la posture qui était déjà la mienne.
3- J’ai cherché à aider M. Sall, je lui ai ouvert les portes de mon bureau de Directeur Général de la BIAO-S en sa qualité d’actionnaire modeste de la banque et de client tout aussi modeste, mais il n’est pas le genre de personne avec laquelle je puis m’associer en affaires.
4- L’aide apportée à M. Sall a pris la forme de conseils et de crédits. Je ne pouvais pas aller au-delà. Il ne m’appartenait pas de gérer sa structure pour lui en garantir une réussite certaine. Cela relevait de sa seule responsabilité et de celle des compétences dont il ne s’est pas malheureusement entouré. Il est seul responsable de son échec. Je suis par contre sûr d’en avoir retardé l’échéance en différant plusieurs fois l’envoi de son dossier au contentieux de la banque, et en lui donnant plusieurs chances de s’en sortir.
5- Contrairement à ses dires, ni ma famille ni aucun de mes amis, n’a jamais été associé à cette relation bancaire.
Ma conclusion
M. Sall sait parfaitement que, même en qualité de Directeur général de banque, je n’avais pas les moyens d’envoyer « de force » un client au contentieux. Tous ceux qui connaissent un tant soit peu les rudiments du fonctionnement d’un établissement de crédit savent qu’une personne qui rembourse son crédit ne va pas au contentieux.
Par contre un crédit non remboursé conduit inévitablement au contentieux. M. Sall, et avec lui tous ceux qui accordent du crédit à ses dires, devraient plutôt essayer de savoir pourquoi son prêt n’a pas pu être remboursé. Ce n’est pas plus compliqué que cela.
Si la fable présentée comme « construction logique » n’a pas pour cause l’instabilité précédemment évoquée, il restera à s’en remettre à la Justice divine pour sévir au-delà de celle des hommes qui seulement vous prive de biens matériels.
Je ne puis terminer sans relever que l’article de M. Pape Samba Kane met en relation cette affaire et celle qui m’opposa à M. Abdoulaye Diakité, en rappelant uniquement des accusations initialement portées devant les tribunaux contre la BST et ses dirigeants. Le fait de ne pas avoir rappelé ma position exprimée à l’époque et de ne pas s’être enquis de l’évolution du dossier m’a laissé quelque peu perplexe.
Bien cordialement.
Abdoul MBAYE Le 5 mai 2011
OH NON ! BON DIEU DE DIEU ! LE CHOC ! OH LE CHOC !
VRAIMENT C TRISTE. MONSIEUR LE PM, TU DOIS DEMISSIONNER POUR ÉCLAIRER LA LANTERNE DES CITOYENS ET TERMINER CE BOULET A RETARDEMENT;
PAUVRE MACKY SALL. QUAND JE VOIS FINALEMENT UNE PRESSE PARTISANNE ENCENSER CE NOUVEAU GOUVERNEMENT DE PARTOUT, VOILÀ CE QU’IL EN RESSORT.
MEME PAS UNE SEMAINE ET C LE CAUCHEMAR !
Notre blem au Dioloff c’est la méchanceté; dés que quelqu’un fait du « tekki » on lui cherche des rats dans son passé.
L’histoire de Mr Mbaye n’est pas personnelle mais plûtot professionnelle; c’est l’histoire d’une banque avec un de ses clients. Je ne vois pas où est l’escroquerie ou faux et usage de faux…
La réussite d’1 Sénégalais est la notre en tout cas c comme ça que pense les Américains; chaque communauté est fière de voir un des siens réussir et nous au Dioloff c tt à fait le contraire. C grave, très grave!
Sénégalais méchanceté. Arrêtez de raconter des histoires.
Cette affaire releve juste d’un tribunal commercial.Tous les managers rencontrent ce genre de contentieux.Je ne vois aucun rapport avec la moralite et les competences de l’homme a etre PM.Il est temps de se mettre au travail et laisser l’esprit cancanier.
TRES MAUVAISE PROPAGANDE!!!On a tous compris le jeu: vous voulez détourner l’attention. VOUS N’ALLEZ PAS VOUS EN SORTIR AINSI. M. LE PREMIER MINISTRE BOUL FALLé. NOUS AVONS CONFIANCE AU PRESIDENT MACKY ET A SON GOUVERNEMENT. Mettez vous au boulot, le peuple sénégalais est avec Vous!!!!!!!
basse vengeance d’un entrepreneur imprudent dans la gestion de sa société qui cherche à se venger de celui qu’il considère, à tort, comme le responsable de ces ennuis cela peut, à la rigueur, se comprendre mais qu’un journaliste (que dans ce cas précis j’appelle ce dernier un pisse-copie) s’en fasse l’écho dans la presse sous prétexte que le mis en cause est devenu Premier Ministre c’est minable .
En faite je change l’appellation du journaliste de pisse-copie je le rétrograde au rang de « fouille-merde »