Alors que les audits sont annoncés et réclamés et que son nom est souvent prononcé comme l’une des premières personnes Karim dont il faut retracer l’origine de la supposée fortune, Karim fait ses valises pour Paris. Un déplacement qui en a étonné plus d’un et ce ne sont pas les question qui ont manqué pour demander la raison de ce départ subit.
Qu’était bien allé faire Karim Wade à Paris, à seulement deux semaines de sa passation de service ? Des questions que n’a pas manqué de se poser une partie de l’opinion qui ne manque pas de se demander d’ailleurs pourquoi on l’a laissé sortir du pays. S’il en est ainsi, c’est bien parce que Karim Wade avait géré le plus grand ministère de toute l’histoire du Sénégal, régnait en véritable président bis, voyageait en jet privé, à tel point que l’opinion lui attribue une certaine fortune. Son père battu à la présidentielle, s’était vite empressé de se rendre à Touba, puis à Tivaouane déclarant que son fils n’avait jamais « géré d’argent ». Une déclaration qui sonnait dès lors comme un aveu de culpabilité.
Et le récent déplacement rapide de Karim Wade à Paris, n’est pas pour arranger les choses et a beaucoup étonné puisqu’il a bizarrement précédé la visite à Paris de Macky Sall sur invitation de Nicolas Sarkozy, , alors en pleine campagne électorale, le 18 avril prochain. Un déplacement qui sonne comme une manière sans doute d’y travailler ses réseaux. Il faut dire que l’ancien régime a bien été surpris par cette visite de Macky Sall accélérée par Nicolas Sarkozy qui cherche sans doute à en tirer un gain électoral.
Si Karim Wade a besoin de travailler ses réseaux, c’est bien parce que beaucoup de transactions se font via la France et il est très facile de retracer le patrimoine d’une personne, au moment où non seulement son père a déjà affirmé que son fils n’a pas « géré d’argent », mais encore des bruits courent qu’on chercherait sans doute à braquer les projecteurs sur Abdoulaye Baldé qui a été directeur exécutif de l’Anoci et à qui la responsabilité de la gestion serait imputée. Des journalitses comme Abdoulatif Coulibaly ayant compris cela, n’ont d’ailleurs pas manqué d’évoquer la théorie de la « gestion de fait » sur la Rfm, alors que d’autres voix évoquent la piste de l’enrichissement illicite qui pourrait être exploré en retraçant justement cette « fortune ».
Des soucis en tout cas en perspective pour Karim Wade, puisqu’une bonne partie de l’opinion ne comprendrait pas qu’il échappe à un audit voire une traçabilité sa supposée fortune. Un fils qu’un père a bien fini d’enfoncer en cherchant à le dédouner. Affaire à suivre.
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