Le niveau de la chorégraphie doit être ‘’pointu’’ au Sénégal où existent de nombreux ballets, a dit, dimanche à Dakar, le ministre de la Culture et du Tourisme Youssou Ndour, qui a promis de mieux encadrer cet art.
‘’La chorégraphie au Sénégal doit être plus pointue, parce qu’il ya une multitude de ballets’’, a affirmé M. Ndour qui présidait la cérémonie officielle de célébration de la Journée internationale de la danse, à la Maison de la culture Douta Seck.
‘’Nous allons renforcer le partenariat du ministère de l’Education nationale avec celui de la Culture et du Tourisme’’ pour élever le niveau de la danse au Sénégal, a-t-il ajouté, en présence de nombreux acteurs culturels.
Le ballet La Linguère du Théâtre national Daniel Sorano, la troupe de danse Bakalama et la compagnie de danse Kaddu étaient représentés à la cérémonie.
‘’Nous souhaitons créer des possibilités de stage pour nos chorégraphes. Car la chorégraphie, c’est comme une armée : il faut de la rigueur et de la créativité’’, a affirmé M. Ndour. ‘’Nous souhaitons faire de la danse un secteur qui participe à l’attraction de la destination touristique du Sénégal.’’
‘’Je vous invite à une concertation permanente, car mon crédo reste le +disso+ (la concertation, en wolof)’’, a-t-il encore dit, s’adressant aux nombreux acteurs culturels, dont la danseuse Germaine Acogny, venus célébrer la Journée internationale de la danse.
Le ministre de la Culture et tourisme estime que la danse est ‘’l’une des formes artistiques les plus honnêtes’’ et promet de la ‘’professionnaliser’’ davantage au Sénégal.
Malal Ndiaye, président de la Fédération des ballets et danses fondamentales du Sénégal, a déploré le déficit de formation et la faiblesse des capacités des artistes danseurs qui sont, selon lui, à l’origine de ‘’certaines danses obscènes’’.
‘’On respecte toutes les formes de danse, mais il faut que cela soit organisé’’, a-t-il souligné, exhortant les médias à ne pas diffuser les danses obscènes.
aps.sn