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Me El Hadji Diouf : «Comment aurais-je pu tapoter des fesses et toucher des seins ?»

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C’est dans la soirée de ce vendredi 04 mai, au cours de l’émission « Diakarlo » sur la Rts 1 que Me El Hadji Diouf est revenu sur l’épisode de sa garde-à-vue en France, consécutive à l’agression sexuelle dont il a été accusé. « Comment aurais-je pu tapoter des fesses et toucher des seins ? », a déclaré l’avocat.
Répondant à ceux qui semblent confirmer sa culpabilité, Me El Hadji Diouf s’est demandé « comment les français qui ont mis Dominique Strauss Kahn et Jacques Chirac en examen, peuvent-ils être indulgents avec lui qui est sénégalais et qui ne connaît aucun ministre français ? »
Revenant sur les circonstances de son arrestation, l’avocat explique que la mère de la jeune femme l’a appelé alors qu’il était à Paris. Et celle-ci de lui répondre : « ça tombe bien, je t’envoie ma fille. ». L’avocat qui poursuit ses explications, revient sur les détails de l’affaire : « Au rez-de-chaussée de l’hôtel Méridien de La Porte Maillot, la jeune femme m’a aidé à monter mes deux valises dans ma chambre avant de s’asseoir dans mon lit. Et c’est au bout de 23 minutes, qu’elle est descendue avant que ses deux copines ne viennent s’en prendre à moi. Et c’est à la suite de cela que sa mère m’a appelé pour me dire : « qu’as-tu fait à ma fille ? C’est là que j’ai compris le complot que les Fal 2012 ont fomenté contre moi. » avant de raccrocher aussitôt.

« Je l’ai rappelée plus de trente fois et elle n’a pas répondu », poursuit l’avocat qui précise ne pas connaître la mère de la jeune femme, il a fait remarquer que sa mère l’appelait à chaque émission ou chaque intervention à l’Assemblée nationale, le félicitant à chaque fois, et c’est là que le contact s’est établi.

« C’est autour de 21 h, 21 h 30 que les policiers sont arrivés et m’ont demandé si je souhaitais les suivre ou attendre le lendemain. Je leur ai fait savoir que je pouvais les suivre sur le camp parce que je devais voyager le lendemain », ajoute Me El hadji Diouf.

« On m’a mis en garde à vue pour agression sexuelle, ce qui est différent du viol parce que j’aurais tapoté ses fesses et touché ses seins. Comment moi qui ai plusieurs femmes, j’aurais pu tapoter des fesses et touché des seins », souligne l’avocat.

« On m’a libéré en moins de 24 heures. Et c’est par la suite, à Mantes La Jolie que j’ai eu vent de l’information relayée par un seul quotidien et selon laquelle Me El Hadji Diouf a violé une mineure de 17 ans, alors que celle-ci en a 23 ans. », conclut Me Diouf.

rewmi.com

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