Des experts du secteur énergétique se sont réunis les jours derniers pour évaluer le «Plan Takkal» que le régime sortant a lancé. Son objectif est de répondre au déficit structurel d’électricité que connaissent les usagers sénégalais. En marge de cette rencontre, selon Lequotidien, le Directeur général de la Sénélec a expliqué que la mise en œuvre de ce plan reste tributaire de plusieurs aléas. Dans son intervention, nos confrères, Assane Diouf a reconnu, qu’«il y a un retard presque d’un an sur tous les projets». Le secrétaire permanent à l’énergie (Spe) explique, à cet effet, que les procédures de contractualisation ont pris en moyenne huit (8) mois au lieu des trois (3) initialement prévus. Justifiant ces retards, selon lui, sont dus à des facteurs tels que «la longueur des procédures de contractualisation et la difficultés de mise en place des crédits par les partenaires techniques et financiers». Les conséquences liées à ces procédures s’expliquent par, «le renchérissement des coûts de production» a-t-il souligné. Il précise que ces impacts ont perturbé le calendrier des réhabilitations qui au lieu de juillet 2012, celles prévues sur le réseau ne seront bouclées qu’en septembre 2013 soit un retard de 14 mois. Rien que pour l’année 2011, l’Etat du Sénégal a dégagé 140 milliards de son budget pour la réalisation des projets «Takkal». Ce plan qui comporte huit (8) axes spécifiques pour les 100 projets actions, ses investissements déjà réalisés dans le cadre d’urgence, ont permis de mettre fin depuis septembre 2011 aux délestages dans dus au manque de combustibles. Pour 24 milliards alloués à Itoc au titre d’arriérés et 10 milliards à la Sar afin de maintenir les disponibilités en combustible.
TAPA TOUNKARA / rewmi.com
je me demande si les journalistes actuels ont le niveau du cm 2