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Diaspora Vacances : Les » avantages « et « les opportunités » que les nationalités étrangères procurent à nos enfants valent -ils la perte de leur ‘identité cultuelle qui en résulte ?

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Diaspora Vacances :
Les » avantages « et « les opportunités » que les nationalités étrangères procurent à nos enfants valent -ils la perte de leur ‘identité cultuelle qui en résulte ?

À l’heure de la mondialisation et de la promotion des grands ensembles, il apparaît illusoire, du moins, pour les grands penseurs de notre époque de revendiquer une identité culturelle propre à un groupe ethnique.
Or, derrière l’apparente unicité d’une présupposée culture universelle se cache une réelle volonté d’instauration d’une « culture aristocratique, » par une certaine élite internationale qui prendrait sa source à New York, Hong Kong, ou Paris en passant par London ou Dakar.

Cette pseudo culture universelle, j’allais dire standardisée qui tire sa légitimité du « American style » ne saurait prospérer malgré la tendance à la globalisation de la planète par la magie de l’Internet. C’est conscient de ce phénomène, que « Diaspora vacances » vous invite au grand projet sur la revalorisation de l’identité culturelle des enfants de la diaspora sénégalaise, par leur rapprochement à leur terre d’origine .

En effet, les enfants des immigrés de la quinzième région virtuelle du Sénégal, vivent un véritable calvaire culturel. Ils sont écartelés entre deux cultures différentes : celle de leur parent caractérisée par des particularités parfois en contradiction avec celle du milieu dans lequel ils évoluent .Une situation très complexe aux répercussions néfastes sur la personnalité des enfants. La difficulté que certains américains éprouvent par exemple à prononcer les noms africains et la tendance à minimiser son interlocuteur si ce dernier « has an accent »; sont autant d’exemples qui entravent à l’épanouissement culturel de nos enfants.Ajoutée à cela, la manière africaine d’éduquer les enfants n’est pas la même.

Voilà autant d’exemples susceptibles de nous éclairer sur le caractère conflictuel de certaines de nos valeurs et comportements, qui tirent leurs origines de ce qu’on ramasse sous le vocable de culture.
Elle est l’ensemble des connaissances, des savoir-faire, des traditions, des coutumes, propres à un groupe humain, à une civilisation. Elle se transmet socialement, de génération en génération et non par l’héritage génétique, et conditionne en grande partie les comportements individuels.

Toutefois, faudrait il peut être le préciser, notre intention n’est nullement de nous cantonner dans nos valeurs ancestrales et boycotter le fameux rendez vous « du donner et du recevoir »comme le préconisait le poète président. Mais au contraire, nous vous invitons à venir se joindre à nous pour qu’ensemble, nous réfléchissons et trouvons des débuts de solutions aux questions suivantes: La place des enfants d’immigrés à ce grand rendez vous culturel?l’enracinement est il un préalable nécessaire à l’ouverture? Quel est l’apport des enfants à ce dialogue culturel? De quelle culture ces enfants se réclament ils?Quel est le rôle des parents dans l’émancipation culturelle de leur progéniture?

C’est en définitive ce qui explique la pertinence du projet de l’Association « Diaspora Vacances », qui envisage d’organiser annuellement des colonies de vacances pour le compte des enfants qui participent aux programmes de congés scolaires. Ces voyages à destination du djolof, au de là de leurs aspects touristiques et culturels, constituent un véritable retour aux sources et l’ultime occasion pour les enfants de s’abreuver des valeurs intarissables de ngor, de kerssa et de diom, indispensables au développement de la fibre patriotique qui fait d’eux de réels sénégalais.

Madame Awa ndao
Présidente de l’ Association Diaspora vacances.
Email:[email protected]
Website : www.diasporavacances.com
Facebook:diaspora vacances/Facebook.com

1 COMMENTAIRE

  1. Ceci est une tres bonne initiative et je vous en felicite. vous avez pose un probleme reel auquel les senegalais de la Diaspora font face de maniere consciente ou inconsciente. Car, quand certains parents s’inquietent de l’education de leurs enfants dans notre culture et nos langues, d’autres, beaucoup sinon meme la majorite, se plaisent a voir leur progeniture manier sans probleme l’anglais ou le francais, et ne se soucient pas du fait que leurs enfants ne connaissent pas les langues senegalaises. Je pense qu’il ya un probleme de complexe d’inferiorite dans tout ca dont les senegalais, d’exterieur comme du pays, doivent se departir. Bon courage!

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