ace au déclin de la Sotrac à la fin des années 90 et aux problèmes de la mobilité urbaine, le secteur du transport à Dakar était dans le creux de la vague. Ce qui avait causé un grave problème de circulation pour la population de Dakar. Avec l’avènement de l’alternance, le Président Wade prend le défi de mettre un terme à cette situation. D’où la création de routes d’échangeurs, de la société de transports « Dakar Dem Dikk », avec les bus « TATA ». Ce qui a permis de renforcer le parc roulant de la société de transport urbain.
Se déplacer à Dakar demeure toujours difficile malgré les importants efforts consentis par le Gouvernement dans la création d’entreprise de transport urbain pour les Sénégalais. La bousculade est la règle pour l’accès à ces transports urbains les (Dakar Dem Dikh), les bus TATA. Ces moyens de transports spécialisés pour les voyages urbains et inter-urbains, sont les lieux où se donnent rendez-vous les « pick pockets », une situation que fustigent certains usagers. Depuis quelques temps, on a entrepris une réforme au niveau de certains terminus, pour permettre aux usagers d’entrer dans les voitures sans bousculade.
La bousculade cède dès lors la place à une queue pour permettre à tous les clients d’entrer sans problèmes. Cependant la modernisation n’est pas décentralisée. Car dans certains terminus, il existe toujours des bousculades, c’est le cas à Keur Massar.
Interpellé sur cette situation, Macodou Fall, régulateur de la gare de Keur Massar déclare : « c’est vrai qu’il y a d’autres gares où la bousculade est révolue, les passagers entrent dans les « TATA » tranquillement. Seuls ceux qui veulent se mettre debout le restent. Mais à travers la queue les gens sont plus organisés. Cependant nous, à Keur Massar, notre terminus de « TATA » est confronté à un problème d’espace, nous manquons suffisamment d’espace pour organiser l’alignement en queue bien que nous le souhaitons. Vu que j’ai deux lignes à gérer, il m’est très difficile de faire faire la queue aux clients étant donné que nous sommes sur la route ». « Nous en avons discuté avec les autorités, maintenant il faut attendre pour voir quelle suite sera donnée à l’affaire » a-t-il expliqué.
Certains clients, quant à eux, ne trouvent pas difficile l’accès dans les bus. C’est le cas d’Anta Camara, une dame en boubou rose trouvée à l’arrêt en train d’attendre le bus « TATA » : « je crois que nous n’avons pas de difficulté pour entrer dans les bus « TATA ». On se bouscule certes pour entrer dans la voiture, et les plus faibles subissent la loi des plus forts mais comme les voitures se succèdent tous ceux qui n’ont pas de place dans une voiture trouveront une place dans la suivante ». « Le seul problème que nous rencontrons, c’est le vol. Les voleurs se mêlent aux clients et profitent de la confusion née de la bousculade pour explorer les sacs et poches des gens ».
A l’opposé de Keur Massar, Pikine s’est aussi mis à l’alignement en queue pour accéder au bus. Finies l’anarchie et la bousculade pour monter dans un bus tata. Pour Ramatoulaye Dieng « l’initiation des queues au niveau des gares est la solution aux problèmes des clients. Nous les personnes âgées, on n’aura plus à se bousculer avec les jeunes pour s’asseoir dans les « Tata ». En plus, les voleurs ne vont plus nous importuner car les choses sont devenues plus civilisées et on fait la queue pour monter, alors nul besoin de se bousculer ».
africanglobanews.com
je me rappelle d’un reportage qu’avait fait babacar diagne sur la rts,il ya plus de 10 ans,ou il montrait des citoyens kenyans (ou en tout cas d’un pays anglophone)faire la queue pour accedre aux bus.Et ,nous senegalais,se croyant plus civilises que les autres,en les appelant « niakk »,on en est la.
UN BON COMPORTEMENT CITOYEN ,C’EST PAS EN PAROLE ,C’EST DANS LES ACTES QUOTIDIENS.On continue toujours de jeter des ordures dans la rue ou pisser au premier coin que l’on rencontre.
les niakk sont entrain d’evoluer et nous on recule.