Le Président Macky a été plébiscité le 25 Mars par un peuple outré, désabusé et exaspéré par les dérives insoutenables d’un pouvoir fascisant sans limites. Après la déroute de son parti aux élections du 29 mars 2009, Wade, dans son discours du 03 avril, félicita l’opposition du bout des lèvres en promettant de faciliter la tâche aux nouveaux élus locaux de l’opposition. Tout le monde connait la suite, le magicien de l’esbroufe n’en fera rien. Les dotations financières de la plupart des collectivités conquises par l’opposition sont bloquées, leurs projets de développements suspendus ou détournés vers d’autres destinations qui lui sont plus favorables ; certaines collectivités feront même l’objet d’un nouveau charcutage électoral ou alors mises carrément en délégation spéciale. Au niveau de Dakar, la vitrine du Sénégal, Wade a utilisé malhonnêtement et insidieusement les marchands ambulants et la gestion des ordures pour annihiler les initiatives du maire et maquiller ses réussites. Niombor n’a jamais digéré ce camouflet politique ni accepté ce contre-pouvoir local à côté du sien. Avec ses ministres et ses ouailles, il a tout fait pour piétiner cette volonté du peuple souverain. Le 23 Juin, bientôt un an, le peuple debout s’est farouchement opposé à sa tentative de coup d’état constitutionnel et a éventré son désir de mourir au pouvoir et de se faire succéder par son petit garnement. Si le vaillant Barthélemy Dias, dans un geste héroïque et salvateur, n’avait pas freiné la chevauchée meurtrière de ses escadrons de la mort beaucoup de nos dirigeants actuels ne seront plus de ce monde. Je n’ai pas besoin de lister l’ensemble des actes criminels et délictuels qui ont jalonné la gouvernance de Wade et qui sont tous restés impunis ou amnistiés. Tous les délinquants et les criminels qui étaient à son service ont bénéficié de la bienveillance et de la protection du chef de gang. Nos terres, nos réserves foncières sont dépecées, partagées ou vendues à des promoteurs véreux. Maky Sall a signé un contrat synallagmatique avec ce peuple meurtri et dépouillé de ses biens qui ne demande pas vengeance mais que justice soit faite. Wade, famille et autres prédateurs rendez-vous ce que vous avez indûment empoché ? Ne nous cherchez pas palabres comme disent les Ivoiriens. Pourquoi ces messieurs, les plumitifs et les flibustiers à leur solde craignent-ils les audits et crient sur tous les toits du monde à l’acharnement, à l’humiliation ? Il n’y a ni l’un ni l’autre. On leur demande tout bonnement de répondre de leurs actes devant le peuple qui leur avait donné une délégation de pouvoir limitée dans le temps. On ne dilapide pas impunément les biens publics. Le peuple demande à Mr Sall de le remettre dans ses droits et c’est tout le sens de notre vote. C’est vrai que quand la presse et toute la presse en parle tous les jours, on a l’impression d’un matraquage médiatique et d’un acharnement venant des autorités; c’est la rançon de la liberté de la presse qui est un des piliers de la démocratie. Il faut être juste et reconnaitre que le gouvernement, une fois les dossiers transmis au parquet, n’a plus rien à avoir avec l’opération des audits et cela le peuple l’exige du Président, c’est un volet du contrat social qui nous lie avec ce gouvernement. Macky Sall l’a bien compris et l’a défendu dans son programme : une justice indépendante, transparente et impartiale mais pas de pitié pour ces délinquants quelque soit la versatilité de l’opinion qu’ils cherchent à retourner. A ceux qui cherchent à s’abriter derrière le manteau d’ancien ministre ou de parlementaire pour échapper à la justice ; ils ne perdent rien à attendre, après les élections nous mettrons en place les instruments nécessaires à leur traque. Maintenant laissons la justice faire son travail dans le calme et la sérénité. Certains critiquent, de bonne foi, le président sur la récupération ségrégative ou sélective des voitures et d’autres crapahutent sur la lenteur des dossiers urgents à traiter. Pour la récupération des biens publics que le sinistre vieillard avait attribués, à des fins politiciennes, mais surtout les véhicules aux chefs de village et à certains marabouts, il faut être un peu plus prudent dans la gestion de ce dossier. D’abord Wade c’est lourdement trompé sur le poids électoral des chefs de village. L’éclatement de la cellule familiale, l’exode rural, la création des communautés rurales, le déficit pluviométrique qui a fait que le chef de village n’est plus un grand producteur mais un pauvre citoyen quelconque, ont carrément dépouillé celui-ci de toute autorité, de sa capacité d’influence et même de son rôle de régulateur social. Sur le plan politique et sur le plan de la stabilité sociale il n’y a aucun risque à lui retirer une voiture dont il n’a pas réellement besoin. Il n’a pas où la garer ni payer le chauffeur ou acheter l’essence. Les guides religieux sont certes des citoyens, comme tout un chacun, mais des citoyens à part. On ne peut pas les traiter en ignorant leur statut social particulier que leur confèrent les milliers de disciples qu’ils drainent derrière eux. Certains ont l’habitude de dire que la politique c’est l’art de gérer les réalités. Pourquoi le Vatican est –il un Etat indépendant au cœur de la capitale italienne ? Je préfère un traitement discriminatoire sachant que les guides et chefs religieux qui ont bénéficié de véhicules sont peu nombreux par rapport aux chefs de village et certainement c’est la dernière fois. Pour les influences et les interférences des religieux, dans le champ politique, laissons le temps faire son travail. Au Sénégal tout est urgent. Le pays est comme une outre remplie d’eau mais avec des milliers de trous, l’eau suinte partout et on ne sait par quel trou commencer pour raccommoder la besace. Les moyens sont limités mais on peut faire confiance à ce gouvernement pour faire face parce qu’il a déjà nettement manifesté la volonté par ses premiers actes. Son échec est le nôtre. Je terminerai à la suite de Giscard d’Estaing : « dans ce monde où le mal rôde et frappe partout, jusque dans nos frontières, je souhaite que la providence maintienne le Sénégal hors de danger ».
Mamadou Goumbala, militant de l’AFP.
DU GRAND N IMPORTE QUOI. ARRETE DE FAIRE DU LECHE, C EST PAS COMME CA QUE TU AURAS UN POSTE.
Lettre ouverte au Premier ministre, Abdoul Mbaye
| 2012-06-03 | 14:29
Monsieur Abdoul Mbaye,
Ancien Administrateur Directeur Général de la Banque Sénégalo-Tunisienne,
Je vous invite à un face à face devant un tribunal populaire pour parler de notre différend qui nous oppose depuis quatorze ans afin d’éclairer le peuple sénégalais seul souverain. Je dois préciser dés à présent que je ne m’adresse pas au Premier Ministre du Sénégal mais au citoyen qui m’a spolié avec la complicité des « K’ Boys » (Kéba Boys) qui vous ont toujours soutenu. Vous n’avez jamais perdu définitivement un procès. Au cours de cette confrontation nous pourrons aborder les points ci dessous :
1-L’assainissement de la BST par l’Etat du Sénégal en procédant à une titrisation des créances douteuses pour un montant de 1milliard 2oo de FCFA opération confiée à la SNR.
2-Le renflouement de la banque à hauteur de 1milliard de FCFA.
3-L’affectation à la BST de 700millionsde FCFA don de Taiwan à l’Etat du Sénégal pour la promotion des PME/PMI.
Après cette opération appelée « accordéon », la BST avait été cédée à votre société « SENINVEST » au franc symbolique sans appel d’offres. Mr Alioune SOW principal actionnaire de cette société s’était retiré à cause de votre méthode peu orthodoxe de manager la banque. Je salue le professionnalisme et le sérieux de Mr Alioune SOW Administrateur Directeur Général de la CSE et son fils Yérim SOW. Ils font la fierté de leur pays et de L’Afrique.
4-Nous verrons aussi quelle est la plus-value que vous avez apportée pour pouvoir vendre la BST à la Banque marocaine Attijafari à 4milliards de FCFA et vous confirmerez que vous avez utilisé cette somme pour effectuer une spéculation financière en investissant dans les mines d’or à SABODOLA. Cet argent appartient à l’Etat du Sénégal. Ceci doit être audité.
S’agissant du différend qui nous oppose, je mettrai l’accent sur l’arrêt de la chambre d’accusation qui avait confirmé l’ordonnance du doyen des juges relative à l’inscription hypothécaire de 70millions de FCFA en ma faveur sur le TF de la villa « Oceane » avec une interdiction de vendre jusqu’à la décision finale de la Cour de cassation.
Constat : Quand la BICIS faisait inscrire son prêt à Youssou Ndour de 232 millions de FCFA à la conservation foncière, l’hypothèque en ma faveur était toujours là donc la BST et la BICIS n’avaient pas respecté la décision de justice. Aucune décision de justice n’a été prise pour radier l’hypothèque de cette maison qui avait été cédée à Youssou Ndour avant l’arrêt de la cour de cassation. Pourquoi ? That’s the question…
Quant à Mr Amadou Kane Ministre des Finances, je suis désolé, ulcéré de le voir impliqué dans cette affaire compte tenu des liens qui m’unissent à ses parents son père Mr Daha, son oncle Cheikh Amidou Kane et surtout son grand père Président Aboubakrine Kane à qui j’avais invité à visiter cette maison source du litige.
Je ne demande aucune condescendance encore moins la pitié, ce petit fils de la Grande royale doit savoir que les Lambeyes du Baol ont aussi le sens de l’honneur, de la dignité et du refus de domination comme chez les Diallobés.
«Ha yesso ko lawalé. Halataké sékataké diraké diome bagui diabata diom khaliss yida». Comme disent les Alpular
Signé : Papa Ndiamé Sène Ancien députe