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La douzième législature sénégalaise promet d’être très explosive. En effet, en plus de l’arrivée massive des femmes, favorisée par la loi sur la parité- un legs du régime de Me Wade- les barbus eux aussi promettent avec beaucoup de tapage leur percée prochaine au sein de l’hémicycle. Ainsi l’Assemblée nationale va abriter deux forces contraires qui auront sûrement en face d’elles une troisième composante, celle des jeunes qui sont appelés à la rescousse de leurs formations politiques aujourd’hui en perte de vitesse sur l’échiquier national.

Mais la première grande curiosité risque d’être surtout la cohabitation entre ces dames qui jouiront de tout le confort nécessaire pour se faire belles et charmantes à côté de ces « Ayatollahs sénégalais » souvent très peu sensibles à certaines choses, par eux jugées futiles, de ce bas monde. Une race de croyants donc réfractaires à la moindre proximité avec les femmes avec qui, ils ne partageraient aucun lien sanguin ou conjugal.

Aussi face à la perte des repères de la société sénégalaise, ces « Ayatollahs » vont prôner sûrement pour le retour vers Dieu. C’est-à-dire de privilégier la moralisation de la vie sociale par le respect strict des lois islamiques sur le mariage, le divorce, la polygamie, la cohabitation et le statut de chef de famille, entre autres. De même que pour le règlement de la question actuelle des biens mal acquis. Des sujets qui fédèrent pour l’essentiel, les préoccupations des Sénégalais et pour lesquelles l’Islam a des solutions toutes faites, fermes et très rigoureuses.

Or, pour nos honorables futurs députés «driankés», il est peu probable que ces solutions puisées dans l’islam puissent convenir, même si elles adorent parfois s’entendre être appelées par le titre flatteur de «Adja» (ancienne pèlerine). Qu’il soit réel ou virtuel. Peu importe.

Dopées par leur forte représentativité dans cette nouvelle législature, ces femmes députés peuvent bien être tentées de croiser le fer avec les barbus sur la question du statut de chef de famille ou encore celle de la polygamie, que certaines d’entre elles auraient fermement promis à leurs sœurs de régler une fois élues.

Pour leur part, les futurs jeunes députés, dont le nombre risque d’être encore négligeable, du fait de la présence de nombreux dinosaures sur les listes, auront du mal à arbitrer en faveur de l’une ou de l’autre force parlementaire. Dans l’obligation de prendre partie, leur soutien aux «driankés » députés pèsera d’un poids certain sur le fonctionnement de notre nation.

Il reste qu’au rythme actuel de la campagne, les barbus continuent de ravir la vedette aux autres candidats à la députation. Partout où ils passent, ils sont accueillis par de nombreuses foules composées d’hommes et de femmes qui portent leur marque déposée : barbes fournies et voiles très amples. Mais leur discours fait réfléchir plus d’un Sénégalais.
par Mamadou Mika LOM
sudonline.sn

1 COMMENTAIRE

  1. je ne sais pas pourquoi vs etes complexes au point de caricaturer lislam.avant de parler apprends dabord ce quest lislam ou cherche des informations si tu te considere comme un journaliste. La lumiere de Dieu nous pourra jamais etre eteinte par tes calomnies sortied de ta bouche puante.un peu de respect pour le sacre monsieur le doulnaliste.

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