Cambérène est malade, c’est la conclusion sortie de l’observation du Professeur Arona Ndoffène Diouf, Chercheur à l’Université de Caroline du Nord aux Etats Unis d’Amérique, qui a animé une conférence publique samedi dernier 17 avril 2010 devant l’école Seydina Issa Laye sur le thème susmentionné. Pour calmer la colère des habitants de la capitale des Layènes, l’éminent professeur leur a proposé deux alternatives.
Pour régler le problème de la pollution qui accentue la colère des habitants de Cambérène, Pr Arona Ndoffène Diouf leur propose d’engager une bataille juridique au lieu de faire dans la violence. En animant une conférence publique samedi dernier 17 avril 2010 à Cambérène, devant l’école Seydina Issa Laye, il a proposé deux alternatives aux habitants de la cité religieuse polluée par les eaux usées déversées à la plage par l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas). « Les solutions à ce problème sont nombreuses sans qu’il n’y ait pas d’effusion de sang. La première alternative que je propose est de pousser l’Etat, par une procédure juridique, à s’engager « à atténuer d’ici à 5 ans le déversement des eaux usées en diminuant le volume de 9000 m3 à 2000 m3 », a-t-il souligné.
Avant de déclarer aux habitants de Cambérène qu’il fait désormais partie des fils de la cité et va s’engager à identifier les problèmes et à rechercher avec eux les solutions. C’est dans cette perspective qu’il a donné une deuxième alternative qui consistera, de son point de vue, à « contraindre l’Etat au respect des normes de déversement des eaux usées dans la mer, à au moins 5 km de profondeur dans l’océan ».
Très en colère tout au long de cette conférence du Professeur Arona Ndoffène Diouf, les habitants de la cité religieuse de Cambérène ont rejeté en bloc le projet de la 2e phase d’extension de la canalisation pour l’évacuation des eaux usées vers la mer et accusent l’Etat du Sénégal de ne pas respecter les clauses du contrat signé en 2001 à la suite des échauffourées entre les forces de l’ordre et les populations. Ils ont ainsi averti l’Etat et ont menacé de se battre jusqu’à leur dernier souffle pour barrer la route à ce projet qui ne fait que des dégâts au sein du village traditionnel religieux.
La canalisation qui déverse les eaux usées sur la plage de Cambérène contribue à souiller la capitale des Layènes étouffée par l’odeur pestilentielle. Cette situation a entraîné de nombreux cas de maldies dans la cité religieuse, à savoir des maux de tête chroniques, des diarrhées, une chaleur fade la nuit, le rachitisme, entre autres. Face à ce danger écologique, Pr Arona Ndoffène Diouf, Chercheur à l’Université de Caroline du Nord (Usa), a avancé que la solution appartient aux habitants exposés aux dangers de respirer les métaux lourds contenus dans l’air. Selon lui, l’Etat du Sénégal n’a pas le droit d’exposer une frange de la population à de pareils dangers. Le représentant de la famille religieuse, Sérigne M’Backé Laye, a souligné que les habitants de Cambérène refusent ce projet qui ne les arrange pas. Il a ainsi averti l’Etat et l’a prévenu qu’ils vont aller jusqu’au bout pour défendre leur localité. Seydina Niang, Conseiller municipal à la Mairie de Cambérène, a fait remarquer que cette agression ne sera pas exercée sur Touba ou Tivaouane, et a laissé entendre que les habitants du village ne seront jamais en phase avec ce projet qui ne leur sert à rien, sinon à leur créer de nombreux.
Le professeur Arona Ndoffène Diouf a offert un laboratoire ambulant pour analyser le pH des eaux usées déversées sur le littorale et détecter le gaz contenu dans l’air respiré par les habitants de Cambérène. Il faut signaler que Pr Arona Ndoffène, Président de l’Alternative Citoyenne And Defar Sunureew (Acad), est candidat indépendant aux prochaines élections présidentielles de 2012.
sudonline.sn
Pr Diouf nous ne voulons pas de recuperation politique,Ce probleme de camberene est serieux et douloureux nous ne permettrons a qui ce soit d’en faire faire une reuperation.Nous tenous a faire entendre aux autorites que toute la Communaute Layene est solidaire de la postion des Habitants et que si l’Etat ne respecte pas son engagement et trouve une solution heureuse a ce probleme il se trouverera en face d’un boc uni et solidaire.