Les jongomas de Oustaz Alioune Sall, toutes sur leur 31, ont accompagné leur investi de la liste du Mouvement de la réforme pour le développement social (Mrds) qui a voté à l’école Ibrahima Koité de Dieupeul. Les belles driankés, toutes bien maquillées, le voile soigneusement posé sur la tête dandinaient derrière leur sympathique Oustaz.
Neuf heures passées de quelques minutes à Dieupeul. Après quelques indications, nous débarquons chez le célèbre prêcheur Alioune Sall, investi sur la liste nationale du Mouvement de la réforme pour le développement social (Mrds). Deux jeunes sympathisants patientent dans la cour. Trois dames s’affairent dans le salon. Parmi elles, l’épouse du religieux. Devant un miroir accroché à l’entrée de la 2e pièce de la maison, Soxna-ci Sall (Oustaz demande qu’on appelle ainsi) se fait belle. À l’aide d’un mascara, elle retrace les contours de ses yeux qui font ressortir sa beauté. «Il faut rafraîchir le maquillage pour dissimuler la fatigue», explique-t-elle. Alors que Madame ajuste le voile sur sa tête, le candidat à la députation fait son entrée dans le salon. Habillé d’un ensemble deux pièces de couleurs grise et blanche, sacoche en main, la barbe blanche bien peignée, Oustaz prend les nouvelles des invités installés dans le salon. Et c’est autour de la Soxna de lui dire bonjour en faisant une génuflexion suivie de compliments sur la tenue du jour. «Oustaz laal na ! (je te tire le chapeau)», complimente l’épouse visiblement séduite. «Laali na waay soxna-ci», répond la vedette du jour en chahutant. La tunique noire assortie du voile de la Soxna-ci n’a pas laissé non plus indifférent son mari. D’ailleurs, quand on l’applaudit, c’est Oustaz qui en fouillant dans ses poches répond avec un ton coquin : «Oh, dommage que mes poches sont vides, sinon j’allais tout lui remettre.»
Après quelques coups de téléphone, le groupe qui a enregistré la venue de certains partisans s’apprêtent à prendre départ. Mais auparavant, il faut faire des prières. Oustaz, en bon chef religieux, les invite à réciter le Fatiha et Alam nasra. Le groupe peu alors prendre la direction de l’école Ibrahima Koité où lui et sa Soxna doivent accomplir leur devoir civique.
Tout au long du trajet, alors que les driankés bien sapées marchent tranquillement derrière Oustaz Alioune Sall, certains passants en profitent pour lui serrer la main. Souriant à chaque interpellation, le religieux a été une fois de plus, très complimenté par les dames. «Sall, Sall !», lui lancent-elles à l’entrée et dans la cour du centre de vote.
Sorti du bureau de vote, Oustaz Sall n’a pas caché sa déception. «Je m’attendais à plus d’engouement, mais je vois que ce n’est pas le cas, mais je pense que ça va changer», tente-t-il de rassurer. «Nous n’avons pas de souci à nous faire car même s’il y a peu de votants, ce qui nous intéresse, ce sont les résultats. Et même s’il n’y a que 10 votants, on va se les partager», soutient-il. Avant de rejoindre son domicile. Et comme au départ, le groupe s’est dispersé après avoir reçu les bénédictions de Oustaz.
REGIME ALIMENTAIRE DE OUSTAZ PENDANT LA CAMPAGNE
«Je lui cuisinais du céré mbuum…»
Une campagne électorale est toujours pénible, très éprouvante, surtout à un certain âge. Mais d’après Soxna-ci Sall, son époux de Oustaz a eu plus d’appétit durant cette période. En plus du couscous marocain dont il raffole, Oustaz Sall demandait souvent du céré mbuum. «Je lui en mijotais toujours, je lui donnais aussi de la vitamine C. Mais il aime beaucoup le couscous marocain», confie l’une des douces moitiés du Oustaz le plus célèbre du Sénégal.
Lalla CISSOKHO
walf.sn
Mais arrêtez d’écrire « drianké »!!!
Yalla na yalla def sounio poche dara………..
Genrou dagou bi dèè mo guene dox si miss diongoma.Wala bok?