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«Mahikari, du Japon à Sacré-Coeur I »: Une « religion » au Sénégal

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« Le Sokyo Mahikari est une association comme toutes les autres. C’est du moins ce qui est suggéré, avec emphase, sur le fronton en bois de son siège à Dakar, à Sacré-Cœur I. Manipulation mentale ? Certainement. Puisque l’histoire de cette organisation internationale nous renseigne sur sa vraie nature. Son habillage religieux et associatif ne fait qu’adoucir sa vocation sectaire », écrivait le défunt journal sénégalais « L’Actuel » (sur la photo, le siège du Mahikari à Dakar). La thèse de la Française Frédérique Louveau, doctorante en anthropologie, poursuit le « lièvre » levé par le quotidien dakarois en assimilant le Mahikari à une religion.

Invitée de l’émission « Religions du monde » de RFI, l’auteure de « Sokyo Mahikari, du Japon à l’Afrique » parle des pays africains où l’okyôme est pratiqué (rituel du Sokyo Mahikari, religion fondée par un ancien officier japonais issue d’une famille de samouraïs).

« Des essais en Afrique du Nord ont échoué, notamment au Maroc », explique Frédérique Louveau du fait de la présence de l’Islam. Le Sokyo Mahikari qui s’est déployé en Côte d’Ivoire s’y est installé entre 1974-1975. Il a été introduit au Bénin en 1978. Mais, c’est seulement en 1982 qu’il est dans nos murs, au Sénégal. Le rituel du Mahikari se pratique en son siège niché dans le quartier semi-résidentiel de Sacré Coeur, à Dakar. « Le Mahikari recrute dans les classes sociales assez aisées (fonctionnaires et élites africaines) », fait observer la chercheuse qui précise que l’initiation se fait à trois degrés. Le développement du Mahikari dans des pays en Afrique au Sud du Sahara est lié au contexte religieux marqué par « la baisse de la légitimité catholique ». La religion importée du Japon a à coeur de « soulager les corps et les esprits ».

Selon Louveau, le premier degré est plus accessible, « selon la disponibilité des professeurs ». « Le coût de l’initiation peut être un frein : entre 80 et 100 euros », indique en outre la doctorante en anthropologie. Le passage au deuxième degré passe par une condition principale, à en croire Louveau, qui est « d’avoir mené une initiation à deux reprises ». Pour le troisième degré, il faut avoir « converti » cinq personnes.

Abdourahmane SY

ferloo.com


2 Commentaires

  1. Evangile : « Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui retiennent la Parole et portent du fruit par leur persévérance » (Lc 8, 4-15)

    Acclamation :
    Alléluia. Alléluia.
    Heureux ceux qui ont entendu la Parole
    dans un cœur bon et généreux,
    qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance.
    Alléluia.
    (cf. Lc 8, 15)
    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
    En ce temps-là,
    comme une grande foule se rassemblait,
    et que de chaque ville on venait vers Jésus,
    il dit dans une parabole :
    « Le semeur sortit pour semer la semence,
    et comme il semait, il en tomba au bord du chemin.
    Les passants la piétinèrent,
    et les oiseaux du ciel mangèrent tout.
    Il en tomba aussi dans les pierres,
    elle poussa et elle sécha parce qu’elle n’avait pas d’humidité.
    Il en tomba aussi au milieu des ronces,
    et les ronces, en poussant avec elle, l’étouffèrent.
    Il en tomba enfin dans la bonne terre,
    elle poussa et elle donna du fruit au centuple. »
    Disant cela, il éleva la voix :
    « Celui qui a des oreilles pour entendre,
    qu’il entende ! »

    Ses disciples lui demandaient ce que signifiait cette parabole.
    Il leur déclara :
    « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu,
    mais les autres n’ont que les paraboles.
    Ainsi, comme il est écrit :
    Ils regardent sans regarder,
    ils entendent sans comprendre.

    Voici ce que signifie la parabole.
    La semence, c’est la parole de Dieu.
    Il y a ceux qui sont au bord du chemin :
    ceux-là ont entendu ;
    puis le diable survient
    et il enlève de leur cœur la Parole,
    pour les empêcher de croire et d’être sauvés.
    Il y a ceux qui sont dans les pierres :
    lorsqu’ils entendent, ils accueillent la Parole avec joie ;
    mais ils n’ont pas de racines,
    ils croient pour un moment
    et, au moment de l’épreuve, ils abandonnent.
    Ce qui est tombé dans les ronces,
    ce sont les gens qui ont entendu,
    mais qui sont étouffés, chemin faisant,
    par les soucis, la richesse
    et les plaisirs de la vie,
    et ne parviennent pas à maturité.
    Et ce qui est tombé dans la bonne terre,
    ce sont les gens qui ont entendu la Parole
    dans un cœur bon et généreux,
    qui la retiennent
    et portent du fruit par leur persévérance. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.
    Textes liturgiques © AELF.

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