Débat autour du renouvellement de la tête du Ps : Les femmes socialistes votent encore Tanor !

C’est par un pouce en l’air que les femmes socialistes exigent le maintien de Ousmane Tanor Dieng à la tête de leur Parti. Quitte à croiser le fer avec tout opposant à leur mentor.
Après une accalmie de courte durée, la brouille autour du départ de Ousmane Tanor Dieng du poste de secrétariat général du Parti socialiste refait surface. Et, cette fois-ci, c’est le Mouvement national des femmes socialistes qui rallume la flamme de la discorde, s’opposant à la position de Malick Noël Seck et des jeunes de Con­vergence socialiste qui réclamaient le départ de Tanor.
Aïda Sow Diawara et ses camarades votent «Oui» pour le maintien de leur mentor à la tête de leur formation. «Qu’il veuille partir, est une chose, selon certaines interprétations, le lui accorder en est une autre et, nous les femmes, exigeons qu’il reste à la tête du parti. Il est encore prématuré de parler de son départ», fulmine Mme Diawara qui, avec ses camarades, ont té­moigné leur «reconnaissance» à leur leader, par des acclamations nourries.
Les femmes socialistes de poursuivre : «Il n’est pas encore jour pour que Tanor nous laisse orphelines.» Le secrétaire général du Ps, selon la structure féminine du parti, a su «rendre le parti attractif», et a «rassemblé toutes les unités con­traires sans tambour ni trompette dans le seul souci de massifier le parti».
Quant à l’aveu qu’avait fait Ousmane Tanor Dieng relatif à son avenir politique, Mme Dia­wara le replace «dans son con­texte». «Il faut savoir bien écouter. Tanor a dit que c’était la dernière fois qu’il se présente à l’élection présidentielle. On peut ne plus se présenter et rester à la tête du parti», précise-t-elle. Ainsi, le scénario de leur homologue du parti socialiste français serait alors envisageable chez les «Verts» de Co­lo­bane. «Les Français ne sont pas plus intelligents que nous. Au Par­ti socialiste français, c’est Mar­tine Aubry qui est le Se­cré­taire général, mais c’est Fran­çois Hol­lan­de qui s’est présenté à la Prési­den­tielle», rappelle Aïda Sow Diawara.
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