« J’ai invité le Président Wade à venir à Abidjan. Je lui ai dit de venir parce que nous nous parlons dans la sous-région. Je lui ai dit de venir parler aux uns et aux autres, à moi-même, pour que la Côte d’Ivoire sorte de la situation de crise qu’elle connaît », avait confié le président Laurent Gbagbo à la presse, lors de sa dernière visite au Sénégal. Il venait d’avoir un tête-tête avec le président Wade. Deux semaines après cette invitation, le voyage de Me Abdoulaye Wade à Abidjan est confirmé. « La Direction du Protocole d’Etat informe que S.E.M. Abdoulaye Wade, Président de la République du Sénégal, effectuera une visite d’amitié et de travail en Côte d’Ivoire, les jeudi 22 et vendredi 23 avril 2010 », apprend-on d’une source basée à Abidjan. Et à notre interlocuteur de préciser : « Nous l’attendons de pieds fermes ! » Durant ces deux jours, Wade tentera de jouer, à nouveau, sa partition dans la résolution de la crise ivoirienne. Suivant de près l’évolution de cette crise depuis qu’elle a éclaté en septembre 2002, Me Abdoulaye Wade se fera l’avocat (du diable ?) de l’Accord politique de Ouagadougou (Apo) dont il parlera de la relance avec Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, les présidents des partis politiques dits « significatifs », le représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu et celui du facilitateur Blaise Compaoré.
Wade s’invite à la place de Compaoré
Ironie du sort : La visite de Wade intervient une semaine après qu’une délégation dirigée par le chef de la mission d’évaluation des Nations unies, Raisedon Zenenga, a rencontré le Président Laurent Gbagbo et Blaise Compaoré du Burkina Faso, facilitateur du dialogue interivoirien, afin d’examiner les progrès du processus de paix et discuter du futur rôle de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). Suffisant pour que certains ivoiriens voient en cette visite une manœuvre du président Wade tendant à prendre la place de Blaise Compaoré du Burkina Faso. Ce qui semble inadmissible pour certains observateurs.
Sans nul doute, cette invitation de Laurent Gbagbo, consécutive à sa participation à l’inauguration du monument de la renaissance africaine au Sénégal, est révélatrice de la nouvelle tournure prise par les relations entre les deux hommes. Rappelons qu’au début de la crise ivoirienne, le Président sénégalais Me Abdoulaye Wade s’était fait distinguer par des sorties jugées choquantes par les Ivoiriens, Simone Gbagbo la première dame, y comprise : « Ce qu’un Burkinabé subit actuellement en Côte d’Ivoire, un Africain ne le subit pas en France ! », avait-il dit. Ces propos avaient irrité les Ivoiriens, qui n’ont pas hésité à le désigner comme l’un des principaux parrains de la rébellion. Une chose est sûre, les médiations internationales ne réussissent plus à Wade depuis quelque temps. En dehors du succès de 2001 lors de la crise malgache et du consensus de la classe politique mauritanienne arraché en 2009 à Dakar, plus rien ne lui réussit. Il en est ainsi du Niger, de la Guinée, du Soudan, du Tchad et de l’Iran.
Babou Birame FAYE
LAGAZETTE.SN
decidement a la lecture de cet article on se rend compte c est de la haine que ce monsieur voue a WADE ;le miminum d honnetete intellectuel voudrait qu on reconnaisse aux gens leur merite quand il le faut surtout quand vous decidez de vous opposer a un homme dans son action ;bien que cet homme ait choisi de se taire et laisser dire
toi Ciillo says, tu es malhonnete, et va te faire foutre, cet article relate seulement la verite, ce qui te fais mal………wade ne passe plus meme si c’est ton pere
toi Ciillo , tu es malhonnete, et va te faire foutre, cet article relate seulement la verite, ce qui te fais mal………wade ne passe plus meme si c’est ton pere
Me Wade « beeye saye tanks » Vous cherchez a reconcilier les Ivoiriens alors que chez vous, vous refusez de dialoguer avec l’opposition.Cette demarche ne nous etonne guere pour qui connait Wade et ses waderies