Privées d’eau depuis 4 jours, les populations de la banlieue interpellent les autorités pour le règlement définitif du problème. A Benn Baraque, Yeumbeul Nord, Gadaye, Asecna, Gazon, Marine, Malika, Thiaroye, Guèdiawaye, entre autres, les populations parcourent de longues distances, sous le chaud soleil, en ce mois de ramadan, à la recherche du liquide vital.
Trouver une goutte d’eau est un véritable casse-tête pour les populations de la banlieue, depuis maintenant 4 jours. Madame Awa Niang, domiciliée à Guèdiawaye, dit avoir parcouru de nombreux kilomètres à la recherche du liquide précieux. De Guédiawaye où elle habite, elle soutient avoir été jusqu’au quartier « Cent fils », pour puiser de l’eau dans une pompe artisanale appelée communément, en Wolof, « Pompe Diambar ». Mme Niang appelle les autorités à régler cette question. Récipients en mains, des femmes, en grand nombre, squattent les environs de Yeumbeul, Benn Baraque et autres quartiers, à la recherche de puits. Pour Omar Bâ, conseiller municipal, l’Etat doit prendre des mesures idoines pour la résolution de ce problème pour éviter le courroux des populations. Cet infirmier qui a préféré garder l’anonymat dira que cette pénurie d’eau, dont la cause reste incompréhensible, témoigne, selon lui, du manque de considération des autorités en charge de cette question à l’égard des populations de la banlieue. Croisée à la station totale de Yeumbeul, bassine vide à la main, K. Fall estime que, seule l’intervention des autorités aiderait les populations, en cette période de canicule. Sokhna Ndiaye, pour sa part, fera savoir que la situation persiste depuis l’ancien régime. Cette pénurie d’eau coïncide avec l’installation des nouveaux députés qui auront à charge, de plaider en faveur des populations, pour la résolution de ce genre de problème.
Sada Mbodj
REWMI QUOTIDIEN