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Pour sauver les 7 soldats pris en otage dans le maquis : Salif Sadio donne un ultimatum de 2 mois au Président Macky Sall

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Le chef de Atika veut réellement aller à la table de négociation avec les autorités du Sénégal. Selon une source en provenance du maquis casamançais, le chef de la branche armée du Mfdc, Salif Sadio, ne veut, ni plus ni moins, que la relance du processus de paix dans la partie méridionale du pays. Il inviterait le Président Macky Sall à ouvrir, d’ici au mois d’octobre, des négociations entre les différents acteurs de la crise en Casamance. «Seule condition, dit-il, de sauver les Jambars pris en otage».

La libération des sept soldats de l’armée sénégalaise pris par les rebelles du Mfdc, notamment, par la faction la plus irrédentiste du maquis, celle de Salif Sadio, semble être assujettie à l’ouverture des négociations entre l’Etat du Sénégal et le Mfdc, à travers ses différents démembrements. En tout cas, c’est la conviction nourrie par Salif Sadio, informe un de ses proches avec qui nous sommes entrés en contact. « Si le chef de l’Etat Macky Sall, animé de bonnes intentions dans la résolution de la crise casamançaise, veut créer les conditions de libération des militaires toujours entre les mains des combattants favorables à Salif Sadio, il n’a qu’à parer au plus pressé, ouvrir des négociations de paix entre l’Etat et le Mfdc», informe notre interlocuteur. Avant de laisser entendre : «seule l’ouverture de dialogue, même par l’entremise d’un émissaire, peut sauver les otages. Car, plus longtemps ils resteront entre les mains des combattants, plus risquent-ils d’y perdre la vie. Ce, quand on sait qu’on s’achemine vers une période de recrudescence de la violence en Casamance, avec la fin d’année, période souvent émaillée de violents affrontements entre rebelles et militaires et d’assassinats de personnalités de la localité ; ce qui peut être fatal aux prisonniers. Aussi, avant cette période, l’Etat gagnerait-il à accéder à la main tendue de Salif Sadio, qui dit être disposé à dialoguer avec les nouvelles autorités, afin que la paix revienne dans les cœurs et les foyers dans la verte Casamance ». Aussi, notre source de conclure que l’Etat du Sénégal serait entièrement responsable de ce qui arriverait aux 7 militaires.

avec REWMI,com

3 Commentaires

  1. Un mouvement irrédentuste ne lance jamais ce genre d’ultimatum à un Gouvernement dont les forces armées n’ont encore cédé une seule petite parcelle de territoire Nationnale ! Je subodore que c’est l’auteur de l’article qui n’aurait employé les bons mots ! Le contenu de cette correspondance via je ne sais qui, est la preuve que l’Etat – Major de la rebellions est dans une situation peu enviable. L’hivernage et le manque d’une bonne intendance sont peut-être passés par là . S’il s’avérait que monsieur Sadio, le chef rebelle en guenilles voudraiot mettre en jeu la vie des otages pour faire pression sur le nouveau pouvoir, qu’il sache que s’il arrivait quoi que ce soit de fâcheux aux militaires détenus en otrage, non seulement il répondrait devant les hautes juridictions Sénégalaises mais également devant les instances juridictionnelles internationales. Je suis sûr que les autorités Sénégalaises feront fi de ce qui ressemble plutôt à un appel au secours de combattants qui sentent avoir perdu le combat d’une hypotétique indépendance ou à ce qui ressemblerait même à une formùe d’autonomie !

  2. On the Casamance issue, El’O states:
    La Casamance vaut-elle tous les sacrifices? C’est la question que je me pose tant cette «drôle» de guerre perdure et devient presque lassante. Combien de pertes en vies humaines? Que d’argent dépensé qui aurait pu régler des préoccupations Oh combien plus vitales! Quel gâchis pour cette région même si sa prétendue «richesse» est, me semble-t-il, largement surfaite! Ce qui me gêne lorsque les cadres casaçais parlent de ce conflit, c’est ce besoin insatiable de reconnaissance. Qui, dans ce pays est autant insulté que le baol baol? Quid des préjugés contre les Séréres? Que de clichés puants et nauséabonds le saint-louisien que je suis doit entendre même de la part de gens qui me sont relativement proches si bien que je dus un jour dire à l’un d’eux que j’avais l’impression qu’il prenait le malin plaisir de m’insulter cordialement chaque fois que l’occasion se présentait. Et si on préparait, sans (auto) censure un glossaire des noms d’oiseaux que le «Lak» kat sénégalais ont pour les Wolofs? Certains s’étrangleraient de rage, je crois. C’est dire que les casaçais n’ont pas, heureusement, le monopole des clichés et autres lieux communs. Mais eux, me semble-t-il le vivent différemment. Peut-être un effet de leur relatif enclavement par rapport aux autres régions du Sénégal. Une constante est que si cette guerre dure depuis 30 ans, c’est qu’elle bénéficie de la part des populations d’un soutien beaucoup plus actif qu’on ne veut l’accepter. En atteste le renouvellement constant de l’effectif des rebelles.
    Tenant comte de cette réalité, il me semble que L’Assemblée Nationale devrait mettre sur pied une Commission d’Enquête afin d’évaluer scrupuleusement le coût de cette guerre (finances, pertes en vies humaines, opportunités ratées, retard d’investissment, etc…) et d’en cerner les impacts sur la vie nationale. Au terme de cette étude, il devrait être envisageable d’organiser un référendum afin de savoir si la majorité de la partie de la Casamance qui s’est rebellée a envie de rester oui ou non dans le Sénégal. Si le Non l’emporte, le Sénégal devrait accorder l’Indépendance totale à la partie rebelle: ni semi-autonomie, ni statut spécial.
    Pour le plus grand bien de toutes les deux parties, le Sénégal se «débarrasserait» de ce «boulet» qu’il traîne depuis si longtemps. Je sais que le terme «boulet» pour désigner cette région va choquer certains mais, une question: du boulet et de celui qui le traîne, qui c’est qui souffre le plus surtout si ce boulet est constitué d’une masse humaine faite de chair et d’os!

  3. HAHAHA ILS SONT RIGOLO CES BANDITS ARMES QUI SUPPLIENT L ETAT DE NEGOCIER POUR AVOIR DE QUOI MONAYER LEUR TROPHEE EN DEHORS DES NEGOCIATIONS AVEC LES POLITICIENS LES MILITAIRES LES ATTENDENT DE PIEDS FERMES ILS ONT INTERET A LIBERER SES SOLDATS EN CATIMIMI SINON LA RIPOSTE RISQUE D ETRE DURE POUR SALIF SADIO

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