Moyenne de18,5 sur 20 au BFEM : Diénabou Diao, 15 ans, la surdouée du Fouladou

Extraordinaire ! Fabuleuse ! On ne trouve pas les mots pour caractériser cette élève. Diénabou Diao, brillante élève, est la fierté du Fouladou. Elève en classe de troisième, cette jeune fille de 15 ans vient de décrocher avec brio son parchemin qu’est le Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) avec une moyenne de 18,5 sur 20.

Elle se nomme Diénabou Diao. Jeune fille âgée seulement de 15 ans, elle vient de réussir au Brevet de fin d’études moyennes avec brio. Bon teint, claire, cette est née à Kolda le 06 novembre 1996. Elle est élève en classe de troisième au collège Saint Benoît. Diénabou Diao est fille d’enseignant et a obtenu son diplôme avec une moyenne de 18.5. Ainsi, elle est devenue l’attraction dans son Fouladou natal. Mais quel est son secret ? «Je n’ai pas de secret. J’ai réussi à mon examen parce que tout simplement j’écoute les conseils de mes parents et j’apprends beaucoup à la maison», répond-elle. Cette fille ne manque pas d’ambitions. A l’avenir, elle voudrait être docteur. L’air innocent, Diébou comme l’appelle ses proches, déclare vouloir devenir un grand médecin. «C’est pour simplement soigner et aider les malades. Il y a beaucoup de maladies que je pourrais soigner. J’aime apporter mon soutien aux gens et ici au Fouladou nous avons beaucoup de problèmes dans la santé», soutient avec beaucoup de fierté. Avant de poursuivre : «Quant je serai docteur, je vais revenir ici pour aider les femmes surtout qui sont trop  fatiguées, car elles meurent en donnant la vie». Diénabou qui s’apprête à passer de belles vacances n’a pas manqué de livrer un message à ces camarades surtout les filles.   «Aux filles, vraiment, je leur demande de suivre les conseils de leurs parents, mais aussi d’aimer les études, car seul le travail paie parce que moi j’ai réussi car j’apprenais beaucoup». Diénabou, fille d’un père scientifique, ne se cache pas derrière un rideau, car, elle veut être la vraie fille de son papa. Un exemple de fille à suivre et à encadrer.

Une icône à encourager et à suivre

Agée seulement que de 15 ans, élève en classe de troisième et candidate à l’examen du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem), Diénabou Diao, une véritable icône de l’éducation au Fouladou, a ravi la vedette aux autres candidats. Là où ses camarades de niveau peinaient à totaliser deux cent points pour être admis d’office à cet examen, la jeune Diénabou s’est tapée un cumul de 315 points. Ce qui lui a valu la première place de son centre d’examen. Une performance qui a ému plus d’un parmi les membres du jury que ceux de son milieu proche. Cette peulh de bon teint a très tôt compris l’importance de la scolarisation. A en croire les propos de sa mère, Diénabou s’est toujours classée parmi les meilleurs élèves de son niveau depuis qu’elle a commencé à fréquenter l’école. En classe de troisième, elle a pu décrocher une moyenne annuelle de 17/20 avec une option Sciences physiques. Et cela se justifie par le fait que Diébou n’excelle et n’aime que les matières scientifiques, elle serait même tentée de détester un peu ses camarades qui n’aimeraient pas ces matières. Son seul secret est qu’elle est toujours scotchée à un document ou cahier de leçons. «Par moment, son père et moi nous l’obligeons à mener des activités distractives», a rajouté sa mère.

Après une journée bien remplie et que Diénabou est sur le chemin de retour au domicile, elle ne pense qu’au plat de «Thiébou Diène» qu’elle aimerait trouver sur place, car, dit-elle, le riz au poisson est son plat préféré. Cette fille «hors du commun» se distingue au moment où nombreux sont les élèves qui pleurent car ne trouvant pas le chemin de la réussite puisque l’école sénégalaise se trouve dans une impasse. Dans tous les cas, les autorités doivent prêter une oreille attentive à cette icône de l’éducation en lui octroyant une bourse d’études afin de pousser les nombreux élèves de son âge à suivre ses pas pour que demain les matières scientifiques qui peinent à trouver des enseignants retrouvent toute leur valeur et leur prestige d’antan.

xalima avec Source : La Tribune