Après avoir prononcé son discours à l’Ucad, chacun y est allé de son propre commentaire. Babacar Justin Ndiaye a fait sa propre analyse du discours prononcé, hier, par le Secrétaire d’Etat américain Hillary Rodham Clinton. Il note un parallélisme entre le discours de Mme Clinton et celui de l’ex-Président français Nicolas Sarkozy sur l’Afrique et le Sénégal, prononcé au même endroit en 2007. « La sémantique ne ment pas. En géométrie, deux lignes parallèles sont deux droites qui vont dans la même direction, sans se toucher ? Voilà deux discours qui parlent, tous deux, de l’Afrique et du Sénégal. Mais en des termes forts éloignés. La France considère l’Afrique comme une basse-cour ; tandis que l’Amérique apprécie le continent noir comme une partie du damier ou de l’échiquier mondial. Sarkozy a psychanalysé les Africains. En revanche, Hillary les jauge à l’aune des atouts et des normes qu’exigent les servitudes du monde d’aujourd’hui. Par ailleurs, un certain vocabulaire est éloquent et allusif. Lorsque Mme Clinton préfère le « partenariat » au « parrainage », c’est un caillou jeté dans le jardin de…la Françafrique. Ou du vieillot pré-carré » déclare le politologue dans les colonnes de l’Observateur.
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