« La néphrite, signification, causes et remèdes ! »
Je suis inquiet, vraiment inquiet. Le bilan que j’ai l’habitude de faire faire à mes patients, surtout à ceux souffrant d’un diabète, d’une hypertension ou présentant des œdèmes ou une pollakiurie, m’a permis de déceler un problème de dysfonctionnement au niveau rénal chez certains : une albuminurie positive, une créatinémie ou une azotémie élevée.
Quel est le véritable rôle des reins ?
Le rein est un organe des amniotes le plus souvent pair situé dans l’abdomen, en arrière du péritoine. Les amniotes ont deux reins, disposés suivant une symétrie plus ou moins bilatérale. Bien qu’indispensables à notre vie, nos reins brillent souvent par leur discrétion, en dehors des terribles coliques néphrétiques. Pourtant, ces organes sont d’incroyables travailleurs : ils filtrent 180 litres de notre sang par jour et éliminent les déchets de l’organisme. Lorsque les reins ne fonctionnent pas correctement, notre organisme est petit à petit empoisonné par les déchets qui ne sont plus éliminés. Cette atteinte rénale est progressive d’où la nécessité d’agir au plus vite. Des symptômes au diagnostic, découvrez comment débusquer cette maladie silencieuse.
Que signifie un taux de créatinine élevé ?
En fait, résulte de la dégradation de la créatine à l’effort. Lorsque tout va bien, elle est éliminée par les reins régulièrement et il n’en reste qu’une petite partie dans le sang.
Et si la quantité de créatinine est plus élevée que les mesures moyennes indiquées, cela peut indiquer un dysfonctionnement du rein. Mais attention, le taux de créatinine peut varier d’un individu à l’autre suivant le mode de vie. Par exemple, si vous êtes très sportif, votre taux de créatinine sera logiquement plus élevé puisque vos muscles auront travaillé plus que la moyenne et qu’ils auront donc dégradé plus de créatinine.
L’albuminurie et sa signification ?
Au fait, l’albumine, protéine de transport fabriquée par le foie, est normalement trop grosse pour passer dans les urines, car les reins la retiennent derrière leurs membranes de filtration.
Et on parle d’albuminurie lorsque l’on décèle des protéines dans les urines. Elle est due à un défaut de filtration par les reins.
Seulement au cours d’une grippe ou d’une angine, on peut observer pendant quelques jours une albuminurie sans que ceci ait une quelconque signification de gravité.
Cependant, un taux élevé peut être l’indice de l’existence d’une maladie rénale : néphrite, néphrose lipoïde, etc.
Que peut signifier une azotémie élevée ?
L’azotémie signifie en fait, la présence dans le sang de déchets azotés : urée, acide urique, xanthine et dérivés, etc. Sachet que le taux normal d’azote se situe entre 0,25 et 0,45 g par litre de sang. Si l’excrétion des déchets par les reins est perturbée, ce taux peut augmenter : on parle d’hyperazotémie. Elle peut être causée par : une consommation excessive de viande ; une diminution du volume des urines ; une forte transpiration non compensée par un apport de liquide ; une cirrhose ; une néphrite chronique anurique caractérisée par une intoxication par les sels de mercure, les sels de plomb, les sulfamides, le tétrachlorure de carbone, etc ; une néphrite aigue hémoglobinurique (présence d’hémoglobine dans l’urine) …
Quand parle-t-on crise d’urémie ?
En effet, les reins débarrassent le sang de ses déchets toxiques, déchets qui sont ensuite éliminés via l’urine. Parmi ces déchets, le plus connu est l’urée. Une accumulation d’urée dans le sang signe peut signifier une insuffisance rénale. Un taux d’urée trop élevé peut entraîner des troubles de la vigilance pouvant aller jusqu’au coma. On parle de « crise d’urémie ».
Qu’est ce que l’insuffisance rénale ?
L’insuffisance rénale se définit par la perte du pouvoir de concentration du rein. Normalement, l’urine primitive filtrée au niveau du glomérule est concentrée dans le tubule, ce qui permet d’éliminer une grande quantité de déchets sous un faible volume.
En cas d’insuffisance rénale, les urines sont moins concentrées et la quantité de déchets éliminés dans le même volume diminue : cela explique le fait qu’on peut avoir un volume d’urine normal éliminé par 24 heures et en même temps, une accumulation importante de déchets dans l’organisme en cas d’insuffisance rénale sévère. Ce n’est souvent qu’à un stade tardif que le volume d’urine diminue. A un stade avancé, on aboutit alors, à l’Insuffisance Rénale Chronique qui se manifeste par : une élimination difficile de l’eau et du sel, l’accumulation des déchets toxiques dans le sang (urée, créatinine), la diminution du calcium.
Comment peut-on détecter l’insuffisance rénale ?
Elle apparaît lorsqu’il ne reste plus qu’un tiers des canaux en état de marche. Elle peut être détectée par un bilan biologique (dosage de la créatinine) à l’occasion d’un diabète, d’une infection urinaire, d’une hypertension artérielle, de calculs rénaux, d’albumine dans les urines, d’une infection sévère, d’une anémie inexpliquée, d’intoxications médicamenteuses, etc. Ces manifestations peuvent être la cause ou la conséquence d’une insuffisance rénale.
Quels sont les symptômes de la maladie ?
Les personnes touchées peuvent en effet rester en bonne santé apparente avec des reins fonctionnant de 10 à 20 % de leur capacité normale. Cependant, les patients peuvent ressentir quelques signes avant-coureurs bien qu’aucun ne soit spécifique des troubles des reins : besoin fréquent d’uriner, notamment la nuit, mauvais goût dans la bouche, perte d’appétit, nausées, essoufflement, démangeaisons persistantes, crampes nocturnes, gonflement des paupières ou des chevilles … Parfois, l’attention est attirée également par une prise de poids rapide, l’apparition d’œdèmes, un changement anormal de couleur des urines, une perte d’appétit, une fatigue excessive. L’existence dans votre famille de maladies rénales ou de diabète peut accentuer pour vous le risque de développer une insuffisance rénale.
Le mal, une prise en charge souvent tardive !
En effet, lorsque les premiers problèmes surviennent (fatigue soudaine, troubles digestifs, fourmillements dans les jambes, œdème, changement de couleur des urines, gain de poids rapide…), la prise en charge par un spécialiste (néphrologue) des patients est souvent trop tardive. Elle intervient, dans 20 à 35 % des cas, qu’au stade terminal de la maladie, qui nécessite alors le recours à la dialyse (nettoyage du sang par des reins artificiels) ou à une greffe. Cette prise en charge tardive peut s’expliquer par le caractère longtemps asymptomatique de l’insuffisance rénale, mais ces conséquences sont dramatiques pour le patient.
Quelles sont les principales causes de l’insuffisance rénale ?
La défaillance des reins peut avoir de nombreuses raisons. Les causes courantes d’insuffisance rénale sont mentionnées ci-dessous. Il s’agit dans la plupart des cas d’états pathologiques dont la durée prolongée conduit à une altération des deux reins. Même si leur progression peut être stoppée, les lésions déjà présentes sont généralement définitives. Les principales causes d’insuffisance rénale sont les suivantes : le diabète, l’hypertension artérielle, la glomérulonéphrite, la poly kystique rénale, la maladie réno-vasculaire (il s’agit d’une maladie dans laquelle les artères, plus précisément, les vaisseaux sanguins allant du cœur vers les deux reins sont obstruées par des dépôts graisseux, empêchant une irrigation correcte des reins), la pyélonéphrite chronique, le lupus érythémateux, les calculs rénaux (ils peuvent se former à n’importe quel niveau dans les voies urinaires. Ils peuvent empêcher l’écoulement de l’urine ou entraîner une infection et être douloureux ou non. La pression due à l’urine bloquée et les infections peuvent toutes deux endommager les reins.), les infections des voies urinaires, la néphropathie et les médicaments antalgiques (l’utilisation à mauvais escient ou abusive de certains agents antidouleurs et autres médicaments peut être nocive pour les reins), etc.
Pourquoi j’évite de donner des médicaments à certains patients ?
En général, lorsque je prescris des analyses à un patient et que celles-ci révèlent une anomalie comme une albuminurie positive, une azotémie ou une créatinémie élevée, j’évite de lui donner des médicaments. Je l’oriente immédiatement vers un néphrologue (généralement au service néphrologique de l’hôpital le Dantec) pour un diagnostic approfondie et un éventuel traitement.
Vous savez, les plantes médicinales sont souvent indexées dans les causes menant à l’insuffisance rénale alors qu’en fait il n’en est rien dans la plupart des cas. Ce qui fait que par mesure de prudence, je m’abstiens de donner quelque chose au malade si toutefois ses analyses révèlent une anomalie comme celles précitées bien que mon refus inquiète certains patients.
Et je touche du bois car, avec plus de 15 ans d’expérience dans la médecine traditionnelle, personne n’a encore souffert d’un dysfonctionnement quelconque du rein pour des médicaments que je lui ai livrés. Une bonne maitrise des plantes aidant ainsi que l’appui du bon Dieu.
La néphrite, signification, causes et remèdes !
La néphrite n’est rien d’autre qu’une inflammation du rein. Elle est causée naturellement par les infections ou les maladies auto-immunes. Elle peut causer dans un court ou moyen terme une insuffisance rénale. Comme remèdes :
1 Grillez, puis écrasez des pépins d’Acacia arabica. Bouillir le produit obtenu, filtrer le liquide, puis boire.
2 Boire une décoction de rameaux feuillus de Combretum velutinum.
sambamara.com