Le scrutin sénatorial du 16 septembre prochain va voir le camp présidentiel régner en maitre dans cette institution. La majeure partie de ses membres sera désignée par le président. Ce qui va encore impacter sur sa marche.
Les élections sénatoriales sont prévues le 16 septembre prochain au Sénégal. La journée d’hier a été l’ultime moment pour le dépôt des listes de candidatures pour les sièges en jeu. Les élus locaux et les députés devront élire quarante cinq (45) sénateurs, à raison d’un par département. Le reste des membres de cette institution, cinquante cinq (55) au total, seront nommés par le président de la République, Macky Sall. Mais, déjà, beaucoup de problèmes se sont posés au moment d’établir les listes des candidats, notamment au sein de la coalition présidentielle, Benno Bokk yaakaar.
Mais cette confrontation interne ne devrait pas empêcher cette grande coalition majoritaire de remporter la quasi-totalité des sièges de la deuxième institution du Sénégal. Si l’on se fie aux derniers résultats des dernières élections législatives du premier juillet dernier. La localité de Koungheul était le seul département remporté par l’opposition. L’ancien ministre, Seydou Sy Sall, membre de la Ligue démocratique (Ld) a été dominé par le candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds), l’ex-sénateur, Mor Dieng.
Si cette tendance se maintient, la majorité présidentielle remportera tous les sièges électifs du futur Sénat. La deuxième partie ne sera qu’une formalité. Le président de la République, Macky Sall, aura les pleines prérogatives de désigner les cinquante cinq autres sénateurs restants, conformément à la loi instaurée par l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade.
Macky Sall va certainement essayer de satisfaire la plupart de ses soutiens qui n’ont pas pu avoir leur part au moment du partage des responsabilités. Du coup, nous allons vers une autre chambre d’enregistrement et d’applaudissement. Cela est d’autant plus évident que les membres de cette institution seront acquis à la cause de Macky Sall qui les a désignés. Ceux qui auront la chance d’avoir la faveur du président de la République, n’auront certainement jamais la volonté de s’opposer aux desiderata de leur «bienfaiteur». Il est donc à craindre que la ferme promesse de Sall de rompre d’avec les vieilles habitudes de son prédécesseur, Abdoulaye Wade, ne puisse pas voir le jour de sitôt.
Avec une Assemblée nationale acquise et un Sénat «dans sa poche», le président de la République ne se plaindra certainement pas. Source : xalima avec La Tribune
a vrai dire ce sénat dont notre président veut maintenir n’a pas sa raison d’être.CELA D4AUTANT PLUS Qu’il NE RESPECTE PAS LES PRINCIPES ET CHARTES DE LA DÉMOCRATIE.car comment quelqu’un nommé par le président puisse avoir plus de légitimé sur le passage d’une loi qu’un autre dont l’accession a l’émicycle est faite sur une base d’un consensus collectif.Par ailleurs si un maintien du sénat est inévitable au moins qu’on ait le courage de revoir le dispatching des pouvoirs entre les députés et les sénateurs