« Il n’y a qu’une seule vérité », a-t-on l’habitude de dire. Mais ce qui se passe entre la Société nationale de l’électricité et ses abonnés de de Kayar et de Djender pousse à dire que la vérité est parfois plurielle. Car entre la Sénélec et ses clients, chacun semble avoir la sienne.
La Senelec a-t-elle surfacturé les clients de Kayar et de Dijender ? L’on ne saurait l’affirmer o répondre par la négative. En tout état de cause, les clients de la Société de l’électricité de Kayar et de Djender, deux localités de la région de Thiès, ont pris la ferme décision de ne pas acquitter leur facture du présent bimestre ; parce que, soutiennent-ils, « elles (factures) sont trop chères par rapport à leur consommation ». Soupçonnant ainsi une surfacturation
De son côté, l’entreprise de distribution du courant électrique, par la voix de son chargé de communication, Mamadou Diallo, estime que l’erreur peut être partagée ; tout en reconnaissant que « la contestation est un droit commercial ».
« Il peut y avoir une erreur au moment de faire le relevé sur le compteur ou au moment de la saisie sur la machine, d’un côté. Le client n’a pas droit d’alimenter un réseau de parabole sans le signaler à la Senelec ou bien donner du courant à partir de son compteur à une tierce personne, d’un autre côté », tient à clarifier Mamadou Diallo.
« Toutefois, ajoute-t-il, la Senelec est dans les dispositions de discuter avec les clients pour essayer d’identifier le problème. Si le problème vient de la Senelec, il y a des mécanismes permettant au client de payer sa facture sous forme de tranche ; mais une fois que la facture est établie, il n’ y a plus lieu de l’augmenter ou de la diminuer ».
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