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Aissata Tall a pris son vol hier : elle ne veut pas perdre son inscription, en plus de sa virginité

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l s’est présenté à la barre, dépéri, les yeux rougis, la mine triste, et une sécheresse de mâchoires qui se lit, malgré la sueur dégoulinant sur tout son corps. Son procès, étant renvoyé au 19 du mois, il ne comparaitra pas, côte à côte, comme ce fut le cas, hier, avec la présumée victime, en cette date. Cette dernière a pris son vol, pour ne pas perdre aussi son année d’étude.<

La salle n°1 du Palais de la justice de Dakar n’a pas pu contenir le monde fou, venu assister au procès de Cheikh Yérim Seck. Ils étaient là, les simples curieux, mis au parfum de la chose par la presse, qui a grandement relaté le délit de viol sur une fille de 19 ans, dont le célébre journaliste est prévenu. Aussi, les amis proches et autres parents, même des journalistes, en retard, étaient-ils dehors, faute de place. Une pléthore d’avocats qui n’avaient même pas de siège, tellement la salle était pleine. Une chaleur accablante, due, sans doute, au surnombre. Le prévenu du jour en valait la peine. Son nom en dit gros, tout le contraire de l’acte, petit, au vrai sens du terme, dont-il est présumé coupable et qui lui a valu sa comparution à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, hier.

Cheikh Yérim, la bougeotte
Dans une émission télé, l’ami de Cheikh Yérim Seck, Dj Boubs, qui était choisi pour témoigner sur la personne du coproducteur de « Un café avec », un téléfilm dont il est l’acteur principal, affirmait que son ami ne sait pas se tenir sur place. Une chose qui semble se confirmer, hier, dans la salle d’audience. Soixantième, sur le rôle du jour, Cheikh Yérim a dû poireauter dehors, avant que son nom ne soit appelé par le président du Tribunal, pendant la mise en état. Ainsi, est-il arrivé dans une salle archicomble, jetant un regard vif, à gauche et à droite, avant d’arriver devant la barre des flagrants délits. De temps en temps, l’un de ses d’avocats constitués en pool, venait lui chuchoter quelques mots à l’oreille. Seulement, Yérim, à côté de sa présumée victime, ne pouvait rester sur place. Il jetait un œil partout, peut-être, voulait-il savoir ceux qui étaient là pour lui prêter main forte, ou, confirmait-il la bougeotte dont son ami Boub’s lui prêtait. En tout cas, il a vécu la chaleur, au même titre que les autres. Son boubou traditionnel basin bleu bakha était tout imbibé de sa sueur. Cheikh a dépéri et ses yeux ont rougi, comme s’il n’a pas dormi, ces derniers temps, pouvait-on entendre dans la salle.
Renvoi du procés jusqu’au 19 Septembre
Cheikh Yérim connaitra, probablement, son sort, le 19 septembre prochain, date retenue pour le procés, après un premier renvoi. Motif : convocation des témoins qui ont brillé par leur absence. En effet, selon les avocats de la partie civile, les témoins qui ont assisté à l’acte ignoble, dont leur cliente est victime, doivent reprendre le témoignage intéressant qu’ils ont fait dans le procès verbal de la gendarmerie. Maîmouna Thiaw, Cheikh Lô, Ibrahima Mbengue, Mamadou Diallo et Abdou Aziz Guèye recevront, donc, leur convocation, pour être présents, en cette date. Aussi, faut-il noter que la fille, qui a pris son vol, hier dans la soirée, ne comparaitra pas et sera représentée par ses avocats.
ME OUSMANE SEYE, PARTIE CIVILE
« Il ne faut pas qu’elle perde sa virginité et son année d’études »

« C’est inadmissible, son vol a déjà été reporté, il ne faut pas qu’on soit obligé de le refaire. La fille a déjà perdu sa virginité, il ne faut pas que ses études accusent du retard », a dit Me Ousmane Seye, qui se disputait le renvoi du procès, avec la permission de la fille, de pouvoir voyager. Cela ne valait pas la peine. En termes de la disposition de la procédure pénale, la partie civile n’est pas tenue de se présenter à la barre. C’est pourquoi, il n’avait pas besoin de la faire venir pour cette demande, de l’avis de Me Aly Fall, qui porte la parole de la défense. Aussi, signale-t-il, ils étaient prêts à plaider le dossier, compte tenu de la simplicité de la chose. Toutefois, il faut signaler que l’absence de la fille ne profite guère à la défense. Au niveau du procès verbal, elle a fait ses déclarations et le tribunal ne pourra qu’en tenir référence, le jour du procès, la fille étant absente, dira un avocat, sous l’anonymat. Il ajoute que l’instruction d’audience pouvait servir à pousser la fille à la contradiction, avec ce qu’elle a dit dans le procès verbal, et déceler, ainsi, des non-dits, lesquels, s’ils en existent, pourraient bénéficier à Yérim Seck.
L’EQUIPE DE « UN CAFE AVEC », Peu compatissante …jouait les stars
Une grande partie des acteurs du téléfilm « Un café avec » était aussi là. Lissa, Katy Chimére Diaw, Ndèye Diallo, Bakayoko, pour ne citer que les plus célébres. Dans la salle, les mines tristes, certaines avaient même les larmes aux yeux. Lissa ne fera que quelques temps dans la salle, pour en ressortir en trombe. Peut-être, ne supportait-elle pas la chaleur qui régnait à l’intérieur. Seulement, cette tristesse ne durera que le temps que le tribunal a pris pour renvoyer l’affaire au 19 de ce mois. Dans le Hall du tribunal, il fallait les voir, se faire photographier avec les quelques admirateurs qui ne voulaient pas manquer d’immortaliser ces moments de rencontre avec leurs idoles. Aussi, ont-ils acheté de la boisson, des tasses à jeter et de l’eau fraiche, pour faire le festin avec quelques personnes parmis lesquelles, des journalistes.
ADAMA SOW DE L’ONG GRAVE
« Nous sommes venus pour demander aux autorités du tribunal, de changer le format du procès », dira Adama Sow, au nom de L’Ong Grave. Accompagné d’Ibrahima Pédre Ndiaye, il a clamé, haut et fort, que le procès ne doit pas se tenir dans ces conditions. « Ce serait injuste pour la fille ; ce que les gens oublient, c’est qu’avec le viol, lorsque la victime est mise dans une certaine condition, elle subit un second viol qui découle du côté psychologique et humain du délit, qui est oublié à cause de la peine que risque le prévenu », renseigne le sieur Sow. Outre ces facteurs, la fille peut perdre le fil de ses arguments, face à une grande assistance et la pression médiatique, dont l’affaire fait état. Un procès serein, équitable pour Cheikh Yérim Seck et Ndeye Assaita Tall, est ce que réclame Adama Sow qui dénonce, dans la même veine, la manie des avocats et des journalistes à divulguer les informations au grand public, sans penser à la fille.

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11 Commentaires

  1. De toute façon c’est la fille qui est doublement perdante,son père n’aurait jamais du faire médiatiser cette triste affaire.Elle a intérêt à bien faire attention maintenant que la « cage » est ouverte,ce que les hommes aiment bien,surtout en Europe ou elle va continuer ses études.Attention!

  2. 7.Posté par obs le 06/02/2012 13:56 | Alerter

    je parcours les site d’infos chaque matin mais leral semble avoir raison sur CYS
    Comment comprendre qu’il a publier ce texte ce matin et peu de temps après l’article disparait
    complétement de son site. C’est malhonnête. Pourquoi l’enlever s’il disait la vérité.
    Certes on s’attendait à tout de la part de CYS mais pas à insulter la dignité des marabouts.
    Surtout Serigne Cheikh Ahmed Tidjane Sy qui a fini de faire l’unanimité autours de sa conduite respectueuse.
    CYS à porter la plume satanique de sa mort journalistique!
    Il vient de commettre l’erreur de sa vie!

  3. vito, c’est a cause de gens comme toi que le viol va continuer car si on doit continuer a etouffer des affaires de viols, les recidivistes ne vont jamais s’arreter. je suis pour la mediatisation

  4. sa ses une leçon pour tous les hommes malgrè qu il a 2 femmes mais takhoule mou doyal si sexe ses dommages quel bassess vraiment tu nous a dessu mais comme on di l apparence est trompeuse la fille aussi n a pas de vergogne a son age commen elle sortir avec un homme de 2 epouses juste pour de l argent mais bakhna si mome bonne rek

  5. MDR !Nafi boul ma rey waye…
    Yerim da profito xalibi, il s’est dit qu’elle va partir en France et que si il ne pénètre pas maintenant, il ne pénètra peut-etre jamais.
    Du coup il s’en est suivi un coup rein brusque après début fait uniquement de frottement.
    sacré yerim-Dsk

  6. Ä chaque fois que je pense à ce qu’a vécu Aissatou , j’ai envie de pleurer.
    Pleurer car elles sont nombreuses à vivre cette mésaventure sans jamais oser en parler car on te dira toujours que t’a eu tort d’avoir été la bas et personne ne t’a obligé. Une fille qui a fait l’internat, qui ne connait rien de comment on se défend à l’extérieur tombe facilement dans ces pièges si les parents où l’entourage ne lui explique pas qu’il ne faut pas croire en l’amitié ou au grand amour entre un homme et une femme.
    Cheikh, tu avais bien vu que ton élégeance, tes talents de beau parleur et surtout ton niveau intellectuel avaient fini de séduire la jeune fille innocente,brillante et belle fille qu’est Aissatou alors ton role devait être dès lors de la protèger comme ta soeur ou ta fille; d’en faire un trésor et éviter même de lui apprendre à retrouver les hommes dans les auberges même s’ils sont du même age; lui apprendre à continuer d’être chaste et non lui dire ne crains rien je vais juste mettre un capot et frotter à l’entrée et une fois sur l’axe l’a piquait de toutes tes forces pour lui prendre ce qu’elle avait de plus cher à offrir à son futur mari et si violamment qu’elle s’est affolée. si elle était consentante , elle serait partie mettre un coton hygiénique et se taire. et si elle avait répondu à ton appel tu l’aurais obligée à le taire et ainsi, à chaque fois que tu serais en france tout faire pour la voir et lui faire à nouveau l’amour. A vous qui avez la charge de juger, Aissatou n’a jamais voulu faire l’amour et est très loin d’une fille facile. elle a été tout juste facinée par ce personnage qui, en a profitait pour monter son coup pensant que toutes les filles de Dakar se valent car il avait l’habitude de le faire et que rien ne lui arriver après. de grace arrêter de bousiller la vie des jeunes filles car c’est un traumatisme qui ne s’efface jamais.

  7. ecoutez, ns vs foutez pas de nous et ces ONG de je ne sais koi, pffff. ce homme merite d’etre puni mais cette fille n’est pas un saint non plus.elle a joue avec le feu et c’est brule. naivete blah blah. elle est plus fautif. Djiguene day kham bopap

  8. Ce qui m etonne et qui est grave et k cette fille quitte le pays sans meme suivre un debriefing. si ces parents croient que la fille sen sortira et k elle oubliera cette histoire ils se trompent car le risque de refoulement est tres fort dans son cas. qj elle n en parld pas avec un specialiste pour bearbeta l evenement est une faute grave et cela risque de la marqud a vid et meme detruire ces relations a venir. c est trds important k elle parle avec un psykolog ou therapeute pour son bien etre. partir comme ca en europe sans l faire est une chose tres grave. j suis psykolog en norvege rt sais tres bien c k je parle. on n regle pas un inviddnt de sa vie en essayant d oublie ou d passe a autre chose….le ridk d refoulement est tjrs present et on peut rtrd traumatise a lavenir.

  9. je pense kon doit revoire ce qu’on appelle viole car de nos jour c’est devenu trés fréquent et prendre des mesures sur la façon dont s’habille les filles et je pense ke les filles ne sont pas bête si tu introduis ta main dans un trou tu dois t’attendre à une surprise:soit morsure,ou autre chose

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