Ngoudiane: L’Islam et l’Exode

Mbaye Dione le président de la communauté rurale de Ngoundiane, s’est toujours investi pour le, retour des ses sœurs, qui travaillent comme des forcenées à Dakar, pour des gens qui ne valent pas le prix.
Toujours pour le retour des ses sœurs restées à Dakar, travaillant comme des forcenées pour des personnes qui ne valent pas le prix. Mbaye Dione (pcr), a organisé une conférence religieuse animée par Oustaz El hadj Alioune Sall. Les discours servaient, à sensibiliser les enracinées à continuer de servir leur terroir et aux autres restées à Dakar, taillables et corbeillages par des gens sans scrupules, de revenir auprès des leurs et aider aux autorités municipales et aux populations à continuer la construction de Ngoundiane, qui ne ressemble plus à un village. C’est une communauté rurale qui est doté , d’électricité, la section maths de l’université de Bambey, avec des constructions modernes, d’un lycée moderne, d’une école primaire comme celle des grandes villes, une grande maison pour les jeunes, des terrasses, des étages, et les principales routes sont goudronnées, entre autres. Donc avec tout çà, pourquoi rester à Dakar et parfois même, sont les femmes qui viennent de ces parages, qui dorment à travers les rues de la capitale, c’est écœurant et désolant. Il précise, « L’Islam et Exode rurale, est un thème qui a été choisi par les 22 groupements de femmes en concert avec la communauté rurale de Ngoundiane, qui en ait à sa deuxième édition. Elles ont voulu que le conférencier, Oustaz El Hadj Alioune Sall ; sensibilise leurs sœurs, comment l’islam voit l’exode et surtout d’une femme. Bien que la parité est suivie avec loyauté dans notre pays, mais une femme est loin d’être un homme. Pourquoi quitter les centres ruraux pour aller vers des centres urbains, croyant y trouver le mieux être, or que le mieux c’est de travailler son terroir, car c’est l’agriculture qui développe un pays. Comme toujours, la communauté rurale finance nos femmes pour que chacune d’entre elles, choisisse le petit métier (vente, petite culture) qui l’intéresse et çà marche très bien. Récemment elles ont bénéficié de 10 millions de frs Cfa, que nous entendons multiplier, avec du matériel informatique, donc elles n’ont rien à envier à celles qui passent la nuit à travers les artères de Dakar et souvent même au cours des rafles policières, elles sont appréhendées et finissent dans les commissariats, les postes de police ou dans les brigades de gendarmerie. Nous prions au bon Dieu, pour qu’elles reviennent travailler auprès de leurs parents paternels et maternels et travailler pour le développement de leur terroir ». Lors de cette cérémonie, trois billets de la Mecque ont été remis à trois futurs pèlerins, dont toutes les formalités ont déjà été remplies ; ils feront parties du vol numéro 9 du 06 Octobre. (Frédéric Diallo Xalimasn correspondant)