Quelques instants après le verdict du procès qui opposait Cheikh Yérim Seck à sa fille, son père Boubou Diouf Tall a accepté de briser le silence. Les supposés antécédents qu’ils auraient eus avec le condamné, son influence de magistrat qui aurait pesé sur la sentence, les tentatives de médiations, Boubou Diouf Tall a partagé avec nous ces questions.
En tant que père, comment appréciez-vous ce verdict?
Je ne fais aucun commentaire sur le verdict.
Avez-vous le sentiment que justice a été rendue?
Je ne fais aucun commentaire sur les faits.
Il a été fait état d’intenses médiations qui ne vous auraient pas dissuadé d’aller au tribunal?
Aucune tentation de médiation n’a eu lieu. Il n’y a aucune autorité gouvernementale ou politique qui est intervenue à mon niveau, même pas au téléphone.
Il paraît que vous avez des antécédents avec Cheikh Yérim Seck et que vous vouliez vous venger de lui? Qu’en est-il réellement?
Je n’ai jamais connu Cheikh Yérim Seck. Je l’ai rencontré la 1e fois à la gendarmerie de Ngor, lors de son audition. Il n’en est rien. C’est au moment de son interpellation, suite à la plainte formulée par ma fille, que je l’ai vu pour la première fois. Donc, je ne peux pas être dans la logique d’entrer en guerre avec lui.
Certains avancent que votre statut de magistrat a joué sur le procès?
J’ai fait mon devoir de père en me mettant à ses côtés, dans son action en justice. C’est du n’importe quoi de dire que son père est un magistrat. Je n’ai rien à voir dans cette affaire. C’est une citoyenne, qui a été atteinte dans sa dignité, qui a porté plainte, qui a saisi la justice. Si j’avais un seul doute sur l’innocence de ma fille dans cette affaire, jamais je ne l’aurais soutenue dans sa plainte. C’est elle qui a porté plainte. Je n’étais qu’une seule fois au tribunal et c’était le premier jour de l’audience. Le jour du procès et du verdict, j’étais dans mon bureau.
Comment avez-vous vécu tous les commentaires et déballages faits sur votre fille?
J’ai donné à ma fille l’éducation qu’il faut. Une fille vierge qui sait qu’elle est vierge et qui sait qu’elle doit voyager dans les 72 heures, qui se donne volontairement à un homme, ne va jamais venir le raconter à sa famille. C’est parce qu’elle est choquée, sinon elle ne l’aurait pas dit.
Comment elle vit le drame sur le plan psychologique?
Elle est entourée par sa famille et ses amis. Je vous dis, nous sommes musulmans, nous n’échappons pas à notre destin.
Certains avancent que vous aviez déclaré que vous tueriez Cheikh Yérim Seck si vous l’aviez vu, Qu’en est-il exactement?
Je n’ai jamais dit ça. Je ne peux même pas tuer un chat.
L’avenir de votre fille, comment le voyez-vous?
Maintenant que la vérité judiciaire a été établie, je demande à tout le monde d’aider ma famille à oublier cette dure épreuve. Je suis musulman et je sais que nul ne peut échapper à son destin. Ma famille ne demande qu’une chose qu’on nous aide à oublier cette affaire.
Et si les avocats de M. Seck interjetaient appel?
Je ne peux pas apporter de réponse.
avec le Populaire
doul ta fille est une garce.c elle qui a écarté ses jambe jusqua ce kon la pénétre.affaire bi comuba am ndey ak coumba amoul ndeye la