Après avoir réussi à éviter le naufrage suite à la débâcle du 19 mars 2000, le navire socialiste navigue aujourd’hui en zone de turbulence. Ousmane Tanor est contesté de toutes parts, mais refuse de céder comme il l’avait promis. Ils sont nombreux à penser alors que le socialiste en chef veut la perte… du Ps !
Jamais depuis sa création un leader politique n’a été aussi contesté dans le Parti socialiste qu’Ousmane Tanor Dieng. Parachuté depuis 1996 Premier secrétaire par la grâce de l’ancien président Abdou Diouf lors du fameux congrès sans débat, l’homme ne cesse depuis de cristalliser des vagues de contestations autour de sa personne. Malgré tout, Tanor a toujours su résister aux assauts de ses contradicteurs pour conserver son fauteuil. Djibo Ka et Moustapha Niasse qui ont fourbi leurs armes au Parti socialiste l’ont toujours considéré comme un usurpateur, raison pour laquelle ils n’ont jamais voulu reconnaitre son leadership. Face à un Tanor combattif et soutenu par Diouf, ils ont fini par quitter le navire vert. Délesté de ces figures emblématiques, le navire socialiste n’a pas résisté à la bourrasque du Sopi. Depuis, les socialistes ne cessent de lui attribuer leur descente aux enfers.
D’élection en élection, le Parti socialiste ne cesse de dégringoler. Malgré son cumul d’échecs, l’homme semble vouloir s’accrocher après qu’il a promis de décrocher après les élections de 2012. Ce qui a fini par irriter certains militants socialistes à l’instar de Malick Noel Seck qui ont réclamé la destitution du patron des socialistes pour cause d’impopularité. La réaction des partisans de Tanor Dieng n’a pas tardé et le jeune socialiste a tout simplement été jeté par dessus bord du navire socialiste. «Tout ce que dit le petit maure, il l’a entendu sous la tente» disait Birago Diop. Suffisant pour que les socialistes soupçonnent des mains invisibles derrière cette sortie de Noel.
Aujourd’hui le Parti socialiste est ébranlé, malgré les tentatives pour sauver les apparences, le malaise est réel et les tireurs embusqués nombreux. Certains soutiennent que Khalifa Sall et Aïssata Tall Sall seraient les parrains du jeune leader socialiste. En fait la réalité est que, comme dans tous les partis, les leaders ne supportent pas trop les personnes ambitieuses, compétentes et indépendantes d’esprit. Le plus souvent ces dernières sont considérées comme des menaces et destinées tout bonnement à l’échafaud. En excluant Malick Noel Seck du parti, Tanor doit s’attendre à un retour de bâton car le jeune socialiste a eu le courage de dire tout haut ce que bon nombre de militants murmurent et nul doute que le fait de le décapiter risque d’en faire un martyr, et comme une hydre, les contestataires risquent de se multiplier.
Même s’il conteste la forme, Khalifa Sall trouve le combat de Noel légitime quant au fond. Pourtant Tanor avait réussi, après avoir mené le navire au bord du gouffre, à le redresser et à le rendre attrayant. Ainsi, beaucoup de jeunes diplômés avaient rejoint ce parti en se regroupant autour d’une structure dénommée Vision socialiste. Une structure plongée dans une profonde léthargie depuis un certain temps car son président est soupçonné de rouler contre Tanor.
Un vivier de cadres
Le parti socialiste est non seulement un vivier de cadres mais aussi l’un des plus structurés, ce qui explique son implantation dans tous les coins et recoins du Sénégal. Aujourd’hui, le Ps peut représenter une alternative crédible pour les échéances de 2017. Seulement à voulant arrimer sa barque à celle de l’Apr, il risque d’hypothéquer ses chances. C’est la raison pour laquelle le désormais ex socialiste avait déclaré que pour avoir plus de chance en 2017, le Ps devrait présenter un candidat qui ne flirte pas avec l’Apr. Ce que semble confirmer Khalifa Sall : «On doit réorganiser, relancer, notre parti, nous ne sommes pas un parti de suppressif ou d’additif. Nous devons être une alternative» a-t-il laissé entendre. Senghor avait réussi à sortir par la grande porte en 1980 en démissionnant du pouvoir d’abord avant de léguer le parti à Diouf. Son successeur a lui aussi réussi à accoster en douceur malgré les soubresauts qui ont agité le navire. Maintenant reste à Tanor de préparer la relève et passer le gouvernail dans les règles de l’art. Faute de quoi le navire socialiste risque de sombrer, ce qui serait vraiment un gâchis pour ce parti. Or, il semble que l’actuel patron du Ps ne soit pas dans les mêmes dispositions que ces prédécesseurs. Tanor qui travaille à la perte du Ps ? Ils sont très nombreux à le penser.
Source : La Tribune
Le PS en eaux troubles: Tanor dans l’œil du cyclone
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C’est vraiment dommage et trop facile pour Khalifa de parler comme ca. Il est le responsable charge de la vie politiquer du PS, il etait le directeur de campagne de Tanor en 2007, en 2012 en tant que maire de Dakar, le PS a recule a Dakar, il n’est meme pas capable de gagner Grand-Yoff son fief. Pendant la campagne lecetorale il etait aux abonnes absents, il n’a organise aucun meeting pour son parti. Pour toutes ces raisons, je pense que les propos de Khalifa Sall sont hypocrites, il n’a qu’a organiser son fief et la ville de Dakar d’abord avant de pretendre diriger le PS, Aminata Mbengue Ndiaye and Aminiata Tall SAll sont mieux placees que lui dans le parti et elles supportent bien Tanor
le PS refuse de changer et pourtant ils ont beaucoup de jeunes compétents. Tu as parfaitement raison. D’ailleurs je ne comprends pas comment des cadres comme le jeune banquier Gueye font toujours dans ce parti.
ET LUI KHALIFA?
IL VEUT PROFITER DE LA SITUATION?
EST-IL MIEUX QUE THIAM DE KAOLACK?
ET D’AUTRES?
LAISSER TANOR DIRIGER LE PARTI SI VOUS VOULEZ PAS VOIR QQ’UN VENDRE LA MAISON DU PARTI SOUS VOS YEUX.
TANOR EST 1000FOIS MIEUX QUE CE KHALIFA SALL.