« Je suis déçu. Pendant que les musulmans du monde célèbrent le geste d’Abraham, moment de prières, de repentance et de pardon, le Président de la République fait dans la menace, non sans tirer les leçons de l’échec de son Gouvernement dans la gestion du dossier dans lequel Cheikh Bethio Thioune serait impliqué », se désole Babacar Gaye.
Plus loin il ajoute : « Le poète nigérian Wolé Soyinka affiirmait fort à propos que « le tigre ne proclame pas sa tigritude. Il bondit sur sa proie et la dévore » ». « Le chef de l’Etat aurait dû tenir un discours de rassemblement et non jeter l’anathème sur une partie de la « patrie ». Seulement je voudrais lui rappeler qu’avant le 25 mars aussi, Harouna Sy et consorts maintenaient l’ordre public et appliquaient la rigueur de la loi de l’Etat du Sénégal. Au demeurant, le rôle d’un président « bou fees siis bi » est de poser des actes qui rassurent. « Beaucoup considèrent que les choses ne bougent pas assez ». Or Macky Sall piétine. Alors que son frère Aliou Sall, aurait décroché un permis de recherches pétrolières sans attester d’un quelconque état de service dans ce secteur très sélectif », informe le porte-parole du parti démocratique sénégalais (Pds).
« Serait-il en train de prêter son nom à des « amis » de hautes autorités qui ont blanchi sous le harnais dans ce secteur du Pétrole ? Si ce n’est pas du trafic d’influence, cela me rappelle une gestion patrimoniale de l’Etat.
Enfin, le paiement régulier des salaires devenu l’ordinaire bien avant 2000 et l’abondance des pluies de cette année ainsi que le bon comportement des spéculations ne sauraient à eux seuls, servir de politiques économiques après les résultats probants obtenus dans ce domaine par Me Wade », souligne Babacar Gaye.
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