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[Video] « Serigne Bethio n’est pas un citoyen ordinaire »

Date:

Lors d’une manifestation à Washington DC, devant l’ambassade du Sénégal,,un des responsables des Thiantacounes, a exigé la libération pure et simple de leur guide, Serigne Bethio Thioune.
Video:youtube
texte: xalima

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13 Commentaires

  1. Mais c’est vrai!
    Puisqu’il affirme que c’est lui Serigne Saliou,et que tous ceux qui posent le regard sur lui iront au Paradis.
    Les fous,gourous,assassins,danseurs,les multipolygames à 7 femmes,etc…ne sont JAMAIS ORDINAIRES.

  2. “Si le Président persiste, nous passerons à la désobéissance civile, et nous mettrons en place un gouvernement parallèle”

    Vu la détérioration quotidienne des conditions de vie ou de survie des Populations, due au fameux Plan d’Austérité, adopté par les Tenants du Pouvoir pour satisfaire la « libido-financière » de certains lobbies ou mafiosi, doublée de l’Injustice qui a atteint son paroxysme, avec l’élargissement de criminels de sang et de criminels économiques, qui ont tous avoué leur forfait, et la volonté manifeste des Autorités étatiques et judiciaires, d’ôter la vie au Serviteur de Serigne Saliou Mbacke, de la manière la plus atroce, en lui refusant le droit inaliénable à la Santé, il serait naïf, voire suicidaire de n’envisager l’imminence d’une révolte sans précédent, qui emporterait tout sur son passage. La répétition étant pédagogique, nous rappelons à l’opinion nationale et internationale, que Sheikh Bethio Thioune est victime d’un complot d’état et d’un « procès d’intention », qui ont sciemment été orchestrés, non seulement pour libérer et acquitter « Diaz Bond », mais surtout pour l’éliminer politiquement, religieusement, et finalement, physiquement.
    L’un des principaux chefs d’accusation ou chefs d’inculpation, retenu contre le Sheikh, est sa décision de rebaptiser la « Place de l’Obélisque », « Euttou Serigne Saliou Mbacke ». Cela est resté à travers la gorge des Lucifériens, pour qui un tel acte est une profanation de symbole. Vous comprendrez aisément pourquoi le Régime en place, de par sa « Soss-Tiss » (Justice), tient mordicus à assassiner Sheikh Bethio Thioune, en lui refusant le droit inaliénable à la Santé, et en le confinant dans une « chambre à gaz » à Rebeuss, en ignorant dans un premier temps, toutes les règles primaires de transfèrement, non pas d’un prisonnier, mais d’un prévenu. L’état du Sénégal sera responsable de tout ce qui adviendra de cette prise en otage. Il faut bien le rappeler, « la légitimité prime sur la légalité ». Par conséquent, « quand la loi n’est pas l’expression du Droit, nul n’est tenu de la respecter ». Pour apostropher le Président Macky Sall sur son discours de Tabaski, et son ministre de l’Intérieur, Mbaye Ndiaye, nous réaffirmons, « pour que Force reste à la loi, il faut au préalable que Justice soit aux ayants-droit ». Une analyse objective de la situation démontre nettement, que le Régime se révèle de jour en jour, plus stalinien et hitlérien au gout de Pinochet. L’heure est à l’Alternative à l’Alternative.
    Les Commanditaires des Attentats de Madinatou Salam, savaient parfaitement que, « si Barthelemy Diaz n’était pas inculpé pour homicide volontaire et usage disproportionné de force, toutes les Maisons d’Arrêt de Correction, devaient être vidées, et leurs pensionnaires, relâchés sans condition ». Dès lors, l’organisation d’un crime odieux chez le Guide des « Thiantakoons » était la seule option qui permettrait de faire d’une pierre plusieurs coups. Malheureusement pour eux, et heureusement pour les « Thiantakoons», l’intelligence et la subtilité d’esprit de Sheikh Bethio Thioune, face au Bataillon blindé du G.I.G.N. et de la L.G.I., lui ont permis d’éviter de justesse, le sort qui a été réservé à feu Khadim Bousso dans la Capitale de la Mouridiya. Pour ceux qui s’interrogent sur les véritables auteurs du double-meurtre de Bara Sow et d’Aboubacar Diagne, nous leur demandons de décliner la véritable identité de tous ceux qui sont mêlés, de prêts ou de loin à cette affaire. Ils conviendront aisément avec nous, qu’il faut chercher les coupables dans les rangs des « R.G. ». Le nom de code de cette Opération, démontre nettement, l’implication des Tenants du Pouvoir, mais surtout, leur manque de considération vis-à-vis des Autorités religieuses de ce Pays. Un petit indice, le sacrilège a été commis la nuit du 22 au 23 Avril 2012, et le combat « Balla Gaye 2 vs Yekini » devait absorber toute l’attention de l’opinion nationale. Nous sommes toujours dans la logique du « Programme de Contrôle de Masses ». A coté de « diviser pour mieux régner », ils ont mis « divertir pour mieux régner ». Quand la Vérité éclatera, le Régime tremblera, et s’effondrera comme « Achille aux tendons d’argile ».
    Nous sommes presqu’à bout d’emprunter la langue à l’ancien Candidat, et actuel Président de la république du Sénégal, lors des préséances ou préliminaires des joutes électorales de Février 2012. « Si le Président persiste, nous passerons à la désobéissance civile, et nous mettrons en place, un gouvernement parallèle », dixit Macky Sall. Aujourd’hui, l’ironie du sort qui s’abat sur ce dernier et ses acolytes, semble nous dire avec une voix audible, qu’«il faut rendre à César, ce qui est à César ». Le régime en place a suffisamment montré ses limites de par son manque de politique d’orientations claires et lucides, pour remédier au calvaire du peuple sénégalais. Le partage du butin entre les « gérants de stations politiques » et leurs disciples-larrons continue, pendant que les populations restent toujours sur leur fin de voir le bout du tunnel. La politique, version sénégalaise se résume en quelques termes, «l’Art de dire ce que l’on ne fait pas, et de faire ce que l’on ne dit pas ». Dans le même ordre d’idées, nous réitérons notre avis à propos de ces Imposteurs, « ils mangent le pain de la souffrance, et boivent le vin de l’agonie du peuple ».
    Les disciples de Machiavel li jouissent d’une « immunité politicienne », qui leur garantit la liberté provisoire, voire même le non-lieu total, en cas d’homicide volontaire, dès qu’ils avouent leurs crimes, en plus d’éléments audiovisuels, pendant que le Serviteur de Serigne Saliou Mbacke, notamment un « lieutenant » de Cheikhoul Khadim, ne peut même pas prétendre à la présomption d’innocence ou au Droit inaliénable à la Santé, dès l’instant qu’il est même accusé à tort, de complicité. Tout ceci se passe sous le regard amorphe, voire même complice de la Communauté mouride qui se fait « harakiri », en se désolidarisant de ce dernier. La définition première que nous nous faisons du Mouride est comme suit, « Militant de la Justice impartiale, et Partisan de la Vérité immuable). En Droit, « l’aveu est la mère des preuves », et « l’accusé reste toujours innocent jusqu’à l’établissement irréfutable de sa culpabilité ». Aujourd’hui, il est malheureux de se rendre à l’évidence, qu’au royaume des Mackyites, « les Marabouts sont des citoyens ordinaires », tandis que, « les politiciens sont des citoyens modèles ». C’est drôle, voire même ahurissant de constater combien, « l’Histoire nous apprend que les hommes n’apprennent rien de l’Histoire ». Pour reprendre Robert N. Marley, «how long shall they kill our prophets, while we stand aside and look? Some say it’s just part of it, we’ve got to fulfill the Book”.
    A suivre…
    Papa Latyr Faye
    MBA International Development Consulting
    [email protected]
    “Justice to the Righteous-Rule of Law” (Justice aux Ayants droit-Force à la Loi)

  3. Que la justice soit faite n’oublie pas que y’a deux morts enterré dans une fosse commune et que bethio def sa takh rip alors du calme les gars un guide spirituel musulman qui a 7 femmes c du n’importe quoi

  4. Le Sénégal à l’épreuve de la justice : Béthio Thioune, du statut d’un faussaire à celui d’un martyr.

    Béthio Thioune, le faussaire ou le symbole d’un gourou satanique. IL est impliqué dans plusieurs affaires de détournements d’argent. Pour échapper à la justice, il se réfugie dans le mouridisme.
    Un ancien administrateur civil atypique, controversé, né vers les années1938 ; très futé, comme d’ailleurs, tous les bandits de son espèce, l’escroc notoire, Béthio Thioune, passé maître de l’escroquerie, pour se créer une posture, l’homme s’infiltre à Touba, fondé par le vénéré cheikh Ahmadou bamba Mbacké, se convertit au mouridisme et prêta allégeance à son fils, Serigne Saliou Mbacké, son guide spirituel, dans l’optique d’assurer une fulgurante promotion sociale et imprimer sa propre marque d’impunité. Pour rappel, sachant que le nom « béthio », qui veut dire petit pagne, ne peut être prononcé dans le milieu, , il s’autoproclame lui-même serviteur et ajoute à son nom « cheikh » qu’il usurpe pour se remplir les poches et avoir une notoriété.
    Pendant les élections de 2012, arrosé de mallettes, il soutient WADE, son candidat. Sur une population de 13-14 millions, il déclarait 7 millions de disciples. Un délire. Béthio : « Si Wade ne gagne pas l’élection, qu’on ne me fasse plus acte d’allégeance ! »
    « Le bon criminel», qui s’autoproclame « cheikh », est un détenu politique, n’est pas un citoyen ordinaire, lit-on dans la presse en boucle.
    Vouloir sortir le criminel par tous les moyens, en habillant le détenu sous le faux manteau que « Cheikh Béthio Thioune n’est pas un citoyen ordinaire » ; c’est à la fois une insulte pérenne contre la justice dans son fondement, mais le comble, c’est que même les victimes et leurs familles sont niées, sous l’autel d’un mépris le plus total. Autrement dit, « le bon criminel », c’est celui qui est peint sous des oripeaux victimaires des rosaires et qui a droit de vie ou de mort sur ses propres sujets, n’est pas un citoyen ordinaire, à contrario, « le mauvais criminel » est un citoyen ordinaire, justiciable.

    Quoiqu’on puisse dire, Béthio Thioune et ses complices sont placés en mandat de dépôt depuis avril 2012 pour association de malfaiteurs, recel de cadavres et infraction aux lois sur les inhumations, meurtre et complicité de meurtre avec acte de barbarie, non dénonciation de crime et détention d’arme sans autorisation administrative préalable. C’est un justiciable comme un autre.

    PS : dans ma contribution « Y a-t-il donc des bons et des mauvais criminels ? », disponible sur internet que je reproduis en fac-similé pour la circonstance, vous pouvez comprendre aisément pourquoi ? Le délinquant est transféré à rebeuss pour des raisons de sécurité. La 6e épouse de Béthio s’est déguisée en infirmière pour voir son mari.
    « Y a-t-il donc des bons et des mauvais criminels ? »
    « Le détenu le plus célèbre de la Mac de Thiés ! Un scandale coupable, satanique ! Légitime défense contre Satan !
    Suite à la visite de sa 6e épouse déguisée en infirmière pour voir son mari, le transfèrement du délinquant le plus tristement célébrissime à rebeuss, obéit donc à des critères de sécurité obligatoirement nécessaires.
    Sommes-nous dans une république des talibés ? Décidément, y a pas photo, le vrai pouvoir n’est pas celui que l’on croit, mais celui des talibés.
    Il y a donc deux types de criminels dans un pays à deux têtes :
    Il y a la République virtuelle et la République réelle.
    Commençons par le « bon criminel » !
    Le « bon criminel », d’abord, c’est celui qui s’autoproclame « cheikh », est un détenu privilégié de premier plan que lui confère son rang. Puisqu’il n’est pas dans le même registre que les autres, il est cajolé et béni telle une star comblée pour « son honneur ». Sans contrôle, on lui déroule le tapis rouge à la hauteur de son invincibilité. Il est parfaitement en osmose avec ses convictions sataniques, et à l’aise comme s’il était chez lui, et reçoit librement Une par Une ses femmes à la pelle comme par miracle. Peu importe qu’il ne sache ni lire, ni réciter le moindre verset coranique, ni faire le jeûne, encore moins de faire la prière, puisqu’il en est exonéré sur mesure.
    Il est bien élevé, est assuré d’une garantie divine pour entrer directement au paradis, en tant que bienfaiteur. Sur terre, dans sa cellule dorée, il est constamment félicité et dispose de clims, disponibles à tout moment, qui tournent en plein régime et bénéficie notamment de toutes les générosités par sa magie : « ndéwéneul » [dons divers à gogo] et de « déwénati » [qu’il vive le plus longtemps possible ! ]
    Enfin le monstre !
    Le second, ou plutôt le monstre, est celui, qui n’a droit qu’à l’isolement total de jour comme de nuit. C’est peut être la preuve la plus palpable d’un état de droit d’une république réelle des talibés ! ».

    Bethio Thioune : « il est urgent de trouver une issue politique ! ». Pour les avocats de Bethio Thioune : « une volonté de lui attribuer le statut de détenu politique » pour gommer d’un revers de main sa forfaiture.
    Le Sénégal à l’épreuve de la justice : Béthio Thioune, du statut d’un faussaire à celui d’un martyr.
    L’affaire Bethio Thioune : « il est urgent de trouver une issue politique ! ». Cela voudrait qu’on tienne orbi, urbi à lui attribuer le statut de détenu politique pour le faire sortir d’affaire – un culot tout de même grotesque. Il ne fait l’ombre d’aucun doute que ses avocats tentent de couvrir le brigand, quitte même à emprunter toutes les stupidités. Y a-t-il donc « des bons et des mauvais criminels » ?
    Affaire Béthio Thioune : un acteur de premier plan, maître enchanteur, détrousseur de toute l’histoire du terrorisme religieux du Sénégal, excellant dans l’art du grand banditisme à grande échelle, représenté par son seigneur Béthio Thioune, l’escroc notoirement ennemi public n°1, considéré comme étant le principal commanditaire direct du double meurtre au village qu’il baptise pompeusement sous le nom de « Médinatoul SaLam» avec la complicité d’une bande de malfrats écervelés. De quelque motif que ce soit, la libération incroyable du meurtrier, escroc, le plus effroyable, donnerait la preuve irréfutable qu’il y a lieu de séparer « le mauvais contre le bon criminel ». Vouloir sortir le criminel par tous les moyens, en habillant le coupable sous le faux manteau que « Cheikh Béthio Thioune n’est pas un citoyen ordinaire » ; c’est à la fois une insulte pérenne contre la justice dans son fondement, mais le comble, c’est que même les victimes et leurs familles sont niées, sous l’autel d’un mépris le plus total. Autrement dit, « le bon criminel », c’est celui qui est peint sous des oripeaux victimaires des rosaires et qui a droit de vie ou de mort sur ses propres sujets, n’est pas un citoyen ordinaire, à contrario, « le mauvais criminel » est un citoyen ordinaire, justiciable.
    L’affaire Béthio Thioune relève d’une entreprise éloquemment terroriste et non celle d’un simple problème politique pour déculpabiliser le principal commanditaire direct du double meurtre au village de keur Samba Laobé, à la seule fin de lui accorder des circonstances atténuantes, immorales par la ruse. Un raccourci inacceptable pour exonérer un voyou pris la main dans le sac.
    Assimiler le délinquant notoire, mis hors d’état de nuire et vouloir faire de lui un détenu politique, c’est assurer non seulement la promotion de l’impunité, mais c’est aussi souiller la mémoire des victimes et de leurs familles. Si d’aventure, demain, compte tenu des conclusions établies par les lourdes charges corroborées par des preuves matérielles à l’encontre de Béthio Thioune, Abdoulaye Diouf, Serigne Khadim Seck, Mamadou Hanne, Alassane Ndiaye, Samba Ngom, Mame Balla Diouf, Demba Kébé, Mamadou Guèye, Aziz Mbacké Ndour, Pape Ndiaye, Moussa Dièye, Aliou Diallo, Al Demba Diallo, Momar Talla Diop, Samba Fall, Mouhamed Sène, Adama Sow, Cheikh Faye, Aly Diouf et Serigne Saliou Barro ; lesquels ont été confiés au juge d’instruction du premier cabinet de Thiès, Abdoulaye Assane Thioune, qui les a inculpés depuis le 26 avril 2012 pour association de malfaiteurs, recel de cadavres et infraction aux lois sur les inhumations, meurtre et complicité de meurtre avec acte de barbarie, non dénonciation de crime et détention d’arme sans autorisation administrative préalable, dans l’hypothèse où la justice se compromettra, commettrait donc l’impensable imprudence de l’irréparable, à violer délibérément de facto les droits des victimes pour libérer le chef suprême de la secte satanique, ce serait assurément le sacrilège le plus grave et le plus incongru de toute l’histoire judiciaire de ce pays, après celui de l’assassinat de Me Sèye, aux calendes. Ce serait un parjure. Un postulat totalement exclu.

    Modou ngoné Fall DéguèneNdiaye

    Les vérités d’un internaute Africain solitaire
    A suivre……..

  5. « Le dieu des thiantacounes » : dérives d’une défense calamiteuse.

    Tout pour sauver le soldat encellulé : manquements, manipulations, déformations sur les violences des agitateurs victimaires, propos irrévérencieux défaillances proéminentes, contrevérités flagrantes, dérives d’une défense calamiteuse.

    Le bourreau de Keur Samba Laobé est à terre et sous bonne garde !

    Il n’y a pas de crime parfait. S’offrir soi-même le grade de « cheikh » est une chose, mais lorsqu’il s’agit de le prouver éloquemment, c’en est une autre.

    Parmi ceux qui affichent honorablement une apparence de respectabilité, se cachent parfois des monstres affreux. On aura beau se couvrir sous l’habillage de « cheikh » pour commettre un sacrilège le plus effroyable, mais l’auteur finira toujours par être démasqué publiquement pour être à terre et sous bonne garde, derrière les barreaux. Qu’il sorte donc de sa cellule s’il est investi d’une mission divine ! « Thiantacounes »–un misérabilisme mystificateur ou plutôt un embrouillamini totalement, décousu, discourtois, qui en dit long sur cette organisation maléfique de grand banditisme, composée pour la plupart de malfrats drogués, défroqués, irrécupérablement « repéchables, avec sa tête un caïd indocile, notoire, heureusement maîtrisé au bon moment où il se croyait impérieux.

    L’état n’a pas à capituler ni à rendre des visites ou à recevoir par des agenouillements des chefs religieux pour savoir quelle mesure faut-il prendre sur les agitateurs qui troublent l’ordre public comme s’il s’agit de défendre des intérêts privés. Personne n’est au-dessus du président de la république. Il incombe donc à l’état de prendre ses responsabilités régaliennes pour arrêter les violences inacceptables.

    Dans un état de droit, la République n’a rien à négocier avec qui ce soit, lorsqu’il est question des institutions qu’on tient à fragiliser de façon à instaurer une justice parallèle. Il n’y a qu’une seule autorité légale, l’unique maitre à bord, c’est le président de la république, élu au suffrage universel. Il n’y a qu’un seul pouvoir légal, c’est l’état. La violence n’est pas négociable sous aucun prétexte, ce sont des terroristes qu’il faut prendre comme tels. Les autorités ont laissé librement le terrain aux casseurs pendant des jours. Devant l’ampleur des manifestations des « thiantacounes » avec des dégâts collatéraux–puisqu’il y a quand même des brûlés graves dans l’attaque d’un bus Tata–l’état apparemment laxiste jusqu’à là, tente de corriger le tir en mettant en garde les agitateurs. C’est pourquoi je parlais de république à deux têtes. Il ne peut pas y avoir de cas privés exceptionnels. Mais faut-il que l’état ait le courage de dicter sa loi ferme contre des voyous. C’est le mot qui convient.

    Je suis parfaitement calé à la lecture du politologue Justin Ndiaye, lorsqu’il déclare dans une interview de Adama Dieng du journal (l’observateur), en date du 23 octobre 2012 :

    « Or donc dans cette« affaire Béthio Tioune » l’Etat a dansé le twist. Pis, il est sur le point de capituler en rase campagne, avec toutes les conséquences ruineuses pour la santé de nos institutions.

    Mme Mimi Touré, ministre de la Justice, qui était montée, hier, sur ses grands chevaux pour menacer Ousmane Ngom des foudres d’un Etat décidé à aller jusqu’au bout des audits, quémande, aujourd’hui, l’aide du barreau pour sortir l’appareil judiciaire de la gadoue. Convenez avec moi que ce n’est pas une façon claire et courageuse d’assumer des responsabilités ministérielles. Attitude tout aussi kafkaïenne de la part d’un Premier ministre qui va chez Cheikh Saliou Mbacké, à Boustane, négocier je ne sais quoi, à ce stade de l’instruction où Béthio est sous l’autorité d’un juge censé être indépendant dans notre Etat de droit. A mon avis, un Président de la république élu avec un score confortable de 65 %, possède les coudées suffisamment franches pour assurer la sécurité des personnes et des biens. C’est une affaire d’homme d’Etat ayant du cran…d’Etat ».

    L’arrogance d’une défense calamiteuse, répugnante, décousue, inacceptable moralement. Contradictions, incohérences, manipulations, propos irrévérencieux défaillances proéminentes, diversions tous azimuts, déformations manifestes.

    Manifestement, Il y a là une incrémentation, voire même une instrumentalisation des avocats talibés au service du conservatisme religieux. C’est le moins que l’on puisse dire dans cette histoire rocambolesque.

    Tout en brocardant la justice et sans discernement aucun, la défense balaie d’un revers de main les voitures caillassées par les « thiantacounes » pour en imputer la responsabilité à l’état à demi- mot. A travers les radios, le fiston s’offre en tribune et vend l’impunité de son propre père victimaire.
    Lorsque des journalistes sont menacés dans l’exercice de leur fonction, place aux faits dénaturés pour accuser le pouvoir pour se dédouaner ! Le même discours de la haine, de mépris, des dénégations et des niaiseries, intervertissent toujours les rôles.

    Décidément, il est indéniable que le fils satanique tout comme la défense à courts d’arguments plausibles, sont tous soudés et unis dans une sacro sainte diablerie titanesque, frisant la démence, s’accordent hystériquement dans une même litanie mécanique, surréaliste, invraisemblable, à la seule fin d’arrondir les angles et intervertir ainsi les rôles, pour arriver à leurs fins, en prenant maladroitement cause et fait pour les faits reprochés. Le même discours de la haine, de mépris, des dénégations et des niaiseries, intervertissent toujours les rôles.

    Pire, comme si cela ne suffisait pas encore, on fait courir à travers les organes de presse des pures affabulations selon lesquelles les infiltrations des services de renseignement sèment la pagaille. Les agitateurs n’y sont pour rien. C’est maintenant l’exécutif, manipulateur, qui organise les manifs et les pillages ? C’est ce que semble insinuer l’énergumène fiston.

    Le même rituel de la victimisation sévit pour faire croire à un vaste complot du plus haut sommet de l’état ; tout cela fait suite à l’incarcération de Béthio Thioune et ses complices placés en mandat de dépôt depuis avril 2012, pour association de malfaiteurs, recel de cadavres et infraction aux lois sur les inhumations, meurtre et complicité de meurtre avec acte de barbarie, non dénonciation de crime et détention d’arme sans autorisation administrative préalable. Les agitateurs illuminés caillassent les voitures, incendient les banques, les édifices publics, troublent l’ordre publique qu’il faut mettre absolument au compte du politique.

    Les avocats de Béthio : des réponses bidon, gonflées et bidouillées pour accabler Aminata Touré, ministre de la justice. Place à l’abondance des convergences calomnieuses à outrance ! Me Ousmane Sèye rejette les actes de violence imputés aux thiantacounes. L’avocat prend partie pour les brigands. Il n’est pas à son premier coup d’essai. Il a fait ses preuves avec le défunt régime tyrannique. Il est opportuniste et versatile et change de trajectoire lorsqu’il veut défendre ses propres intérêts scandaleusement matériels.

    « Ce communiqué viole le secret de l’instruction, fonde sur des bases illégales le transfèrement de l’inculpé Monsieur Béthio Thioune, confirme la mesure excessive de la limitation des visites de l’inculpé et viole l’article 7 de la Constitution qui dispose (et non stipule « comme écrit dans le communiqué) que « tous les êtres humains sont égaux devant la loi » et profère publiquement des menaces à l’endroit des Conseils de Monsieur Cheikh Béthio Thioune avec une interpéllative publique du Bâtonnier de l’Ordre des Avocats ».
    Pour des raisons de sécurité, le transfèrement du détenu à la Mac de Thiès à rebeuss, fait suite à l’intrusion de la La 6e épouse de Béthio déguisée en infirmière pour rendre visite à son mari sans en faire la demande obligatoire.

    Or, contrairement aux thèses des avocats de Béthio Thioune, nous avions dénoncé deux poids et deux mesures : le « bon criminel », d’abord, c’est celui qui s’autoproclame « cheikh », est un détenu privilégié de premier plan que lui confère son rang. Puisqu’il n’est pas dans le même registre que les autres, il est cajolé et béni telle une star comblée pour « son honneur ». Sans contrôle, on lui déroule le tapis rouge à la hauteur de son invincibilité. Il est parfaitement en osmose avec ses convictions sataniques, et à l’aise comme s’il était chez lui, et reçoit librement Une par Une ses femmes à la pelle comme par miracle. Peu importe qu’il ne sache ni lire, ni réciter le moindre verset coranique, ni faire le jeûne, encore moins de faire la prière, puisqu’il en est exonéré sur mesure.

    Il est bien élevé, est assuré d’une garantie divine pour entrer directement au paradis, en tant que bienfaiteur. Sur terre, dans sa cellule dorée, il est constamment félicité et dispose de clims, disponibles à tout moment, qui tournent en plein régime et bénéficie notamment de toutes les générosités par sa magie : « ndéwéneul » [dons divers à gogo] et de « déwénati » [qu’il vive le plus longtemps possible ! ].
    Enfin le monstre !

    Le second, ou plutôt le monstre, est celui, qui n’a droit qu’à l’isolement total de jour comme de nuit. C’est peut être la preuve la plus palpable d’un état de droit d’une république réelle des talibés !

    Alors, dans ces conditions, parler de la mesure excessive de la limitation des visites de l’inculpé et viole l’article 7 de la Constitution, relève d’une contrevérité pour des professionnels. C’est bien la marque de fabrique pour déshonorer la profession dont il est question dans cette affaire ubuesque.
    Messieurs, soyez convaincus que le sort de l’inculpé dépend exclusivement de la gravité des faits reprochés, c’est-à-dire de son engagement et sa responsabilité sur le double meurtre au village de Keur Samba Laobé ; et non point à ce qu’il est censé être, encore moins, les briques taillées sur mesure pour être engrangées et pour cause !
    Tolérance zéro des agitateurs « thiantacounes »

    Tolérance zéro. Plan A ou B, le jour de la tabaski, les fauteurs de troubles et leurs commanditaires tapis dans l’ombre, supposés, directs ou indirects, instigateurs ou présumés tels, d’où qu’ils appartiennent ; payeront chèrement la note à la hauteur de leurs implications peu ou prou. La république n’appartient à aucune famille, point de zones d’exclusion ni de non droit dans aucune ville, village ou bourg ; dans toute l’étendue du territoire national, les contrevenants seront démasqués, délogés, livrés à la justice pour être traités comme tels et sans pitié, d’où qu’ils puissent venir.

    Collectif des grands talibes de l`ex Khalif: « Serigne Saliou vivant, jamais Cheikh Béthio n’aurait été en prison » Pour eux, « Cheikh Béthio ne mérite guère ce qui lui arrive encore moins le silence noté chez certaines personnalités du pays ». A en croire Serigne Abô Guèye, un des porte-paroles du jour, « jamais Cheikh Béthio n’aurait été en prison si Serigne Saliou Mbacké était encore sur terre ».

    Inutile de faire des états d’âme, en citant des chapelets d’hypothèses, qui n’ont pas lieu d’être. Les lieux de naissances ne sauraient servir de privilèges. Il n’y a pas d’exceptionnalités dans la justice de la république. Aucune voix notable, soit, elle, n’aurait de prise sur les décisions indépendantes de la justice, encore moins les retours d’indignations aux relents corporatistes. On use de tous les moyens, fussent-ils immoraux, peu importe, il faut vendre la marchandise avariée. Et les clients irréfléchis doivent l’accepter comme telle.

    Cela dit, la loi de la solidarité communautariste tyrannique du « thiantacounisme des esprits» ne passera pas comme règle de la démocratie. Fini le conservatisme arrogant. Le temps de la féodalité est révolu. Nous naissances libres et égaux devant la loi. Il n’y a pas lieu de stéréotypes. Serigne Saliou (PSL) n’a rien à voir avec ses histoires de crimes crapuleux. Que ferait-il ? Que ne ferait-il pas ? Certains chambellans par ignorance, impertinence, ou mépris affiché et à l’esprit étroit, se croient imbattables ou tout simplement nombrilistes au point d’accoucher des balourdises suffocantes. Sauver le soldat à tout prix. C’est toujours le même rituel de la victimisation communautariste, cocasse par la même rengaine de la transmission des pensées. Béthio Thioune n’en est pour rien dans cette affaire. De grâce, messieurs, la gravité des faits reprochés commande la retenue, l’humilité et moins de communautarisme visiblement dédaigneux ! Il y a lieu de rappeler que le Sénégal n’est pas une république théocratique, ni mono-confrérique. C’est un état laïc. Elle est une et indivisible. Les lois de la république ne sauraient servir d’exception. Il n’y a pas non plus un état dans un état.

    Aminata Touré, ministre de la Justice : « Cheikh Béthio Thioune ne saurait bénéficier d’un traitement spécial. Il est comme tous les autres détenus. «L’article 7 de la constitution stipule : «Tous les êtres humains sont égaux devant la loi. Il n’y a au Sénégal, ni sujet, ni privilège de lieu de naissance, de personne ou de famille » et les faits qui impliquent Béthio Thioune ne sauraient faire l’objet de traitement particulier»

    « Tous les religieux sont-ils en sursis ?»

    Oui, en effet, si l’hérédité religieuse a quelque chose à se reprocher, elle est donc présentement en sursis !
    Oui, en effet, d’ores et déjà, finie la république de la vache à lait pour l’honneur des paresseux imbus de médiocrité, qui trompent les citoyens par un islamisme de l’escroquerie pour s’enrichir illicitement, à la seule fin qu’ils sont sensés porter la bonne étoile, alors qu’en réalité, ils abusent d’un pouvoir que leur ont octroyé naïvement les citoyens, formatés à la sauce de l’obscurantisme, pour les maintenir éternellement tels des esclaves aussi domptés que des animaux si bien dressés, pour obéir aveuglément à n’importe quelle recommandation supposée divine.
    .
    Oui, messieurs, nous comprenons que vous êtes dans vos gongs, car le temps du réveil brutal a sonné pour être libres et se débarrasser des sangsues qui sucent le sang pour ne rien faire, si ce n’est une baraka invisible par le miracle d’un briefing de l’idolâtrie strictement interdite par le bon grain de l’islam vrai de l’ivraie.

    Oui, continuez à lustrer vos armes sacrées, rien n’y fera ; le détenu tristement célèbre, n’échappera nullement au verdict inscrit à la hauteur des faits accusés.

    Oui, pauvres égarés des causes perdues, pouvez-vous vous regarder devant une glace, sans être ridicules à vouloir comparer par la ruse avec l’affaire du double meurtre à Keur Samba Laobé, sur ordre de Béthio Thioune, lequel a non seulement recommandé de les exécuter, mais a bien participé physiquement et en toute connaissance de cause à ensevelir librement deux sénégalais atrocement criblés de balles et au moyen d’armes tranchantes, dont l’un a été intentionnellement enterré vivant, sous les yeux d’un prétendu cheikh, sans autorisation préalable d’inhumation ?

    Oui, l’affaire Barthélémy Dias, maire, attaqué dans son lieu de travail par des nervis lourdement armés, filmés au su et au vu de tout le monde, lesquels ont agi directement sur ordre du garde de corps de wade avec à l’appui, des voitures du pds, que des témoins ont vu entrer à leur permanence du parti.

    Venir nous nous engloutir de deux poids deux mesures relève d’un mépris totalement indigne à l’égard des victimes et de leurs familles. Il n’y a rien de comparable entre l’affaire Barthélémy Dias et celle de Béthio Thioune. C’est une ignominie amorale et inaccordable que rien ne peut justifier. L’impunité ne peut se vendre dans ce pays.
    Alors, messieurs, arrêtez donc le cirque et les comparaisons burlesques ! En aucun cas, vos coquetteries ne peuvent servir de levier à pérenniser l’injustice ni d’exutoire à la culpabilité matériellement démontrée.

    Modou ngoné Fall DéguèneNdiaye
    Les vérités d’un internaute Africain solitaire
    A suivre……..

  6. L’apologie vulgaire d’un médiocre perroquet de service aux ordres d’un criminel notoire.

    Qui est donc ce discoureur chevronné, insensé des convulsions pitoyables de la charogne aux contours illusoires de pouvoir libérer un chef de gang, sous l’habillage d’un usurpateur de grand chemin, pris la main dans le sac, pour avoir parrainé un double meurtre sur fond de sauvagerie qu’il croyait être impunie ?
    J’ai décidé de répondre de façon anonyme, non pas par peur, mais au risque de lui donner une quelconque publicité. La bassesse avec laquelle il fait montre, indique un ignare très loufoque, dément et désemparé devant l’embastillement de son chef incarcéré pour complicité d’assassinats au double meurtre. Tout le discours infect repose, en filigrane sur ce postulat. Libre à la presse de reprendre cette chronique !
    Pour qui se prend donc ce diable médit au culot démesuré, minable de nature, tombé bêtement sous l’escarcelle de l’obscurantisme décadent, un allié, sorti de terre des ténèbres du wadisme désuet, s’adonnant ouvertement à des invectives à longueur de journées par presse interposée à l’encontre de la justice et les institutions de la république d’un pays souverain, libre et indépendant qu’il injurie sans discernement et constamment ? Ce déséquilibré mental à la langue pendue, sous le couvert d’un intellectualisme dégingandé doit être recadré fermement et remis à sa place, au risque de lui donner une tribune qu’il ne mérite nullement.
    Qui arrêtera donc cet illuminé bouffon, nombriliste, pantin de la pourriture sanieuse et burlesque, se déclarant in fine, le pire chien de garde d’un fraudeur incorrigible et incompressible, extraordinairement métamorphosé en piètre robot drogué, n’est rien d’autre qu’une victime d’un attardé mental, parmi tant d’autres, qui sont, malheureusement, à la solde d’une secte parfaitement organisée sous le sceau de « thiantacounes »-aux contours éminemment nébuleux aussi pires que ceux des adeptes décriés en occident, tire les ficelles au fond de sa cachette à Thiès. ?
    Alors, que valent donc les élucubrations fumeuses, tendancieusement irrévérencieuses, faussement intellectuelles émanant d’un vaut rien biscornu à la fois guignol et culotté aux pulsions névrotiques dangereusement sataniques, corrélativement imputables aux prises chroniques de chanvre indien, en sus d’autres drogues dures, de la part d’un individu crasseux, indigne et indécent, dont les discours idéologiques éloquemment terroristes clairs-obscurs visent exclusivement à vouloir sortir d’affaire par la ruse son mentor gourou, filou de premier plan, maître enchanteur, détrousseur, de toute l’histoire du terrorisme religieux du Sénégal, excellant dans l’art du grand banditisme à grande échelle, représenté par son seigneur Béthio Thioune, l’escroc notoirement ennemi public n°1, considéré comme étant le principal commanditaire direct du double meurtre au village qu’il baptise pompeusement sous le nom de « MEDINATOUL SALAM » avec la complicité d’une bande de malfrats écervelés ?
    Primo, il faut être inculte comme ce type pour oser dire des âneries de la pire espèce : « Pour rappel, la Constitution actuelle stipule clairement, qu’en cas de vacance du Pouvoir ou d’incapacité du Président de la république, le Président du Senat assure l’intérim, entre soixante et quatre vingt dix jours, pour ensuite organiser des élections démocratiques, libres et transparentes ». Pour rappel, ce monsieur là, très bavard par ses gongs, s’inscrit en donneur de leçons à ceux qui veulent l’entendre, méconnaît totalement que le sénat est anticonstitutionnel par rapport à son caractère féodal. Il a été mis en orbite pour la première fois en 1999 par Abdou Diouf.
    Secundo, devant l’urgence des inondations à répétitions, le président de la république, Macky Sall, introduira, dans les prochains jours, une loi constitutionnelle pour la suppression simultanée du sénat budgétivore et inutile, par ricochet, le poste de vice-président. Les mds économisés seront affectés aux victimes des déluges. Ce personnage ne manque pas de mauvaise foi, lorsqu’il : « à propos des « Eaux de la misère », qui les tuent et déconstruisent leurs habitats et leurs foyers, de son fameux voyage de loisir ou de « trouvaille » au Maroc pour certains, aux Etats unis ou en Afrique du Sud pour d’autres, le Président Macky Sall s’attaque à la République sœur de Gambie, en profanant un principe fondamental de la Diplomatie, «quelle que soit la situation, il faut toujours maintenir et assainir la communication».
    En réalité, cet allié indéfectible des wade regrette tout simplement le pape de l’impunité, puisque son mentor protégé par ce dernier n’est plus aux manettes. Voilà la rancune de cet énergumène, qui tente par des pirouettes à justifier des mensonges. Pouvait-il en être autrement ? Ce discours de bas étage est bidon. C’est l’apologie d’un médiocre perroquet de service d’un criminel notoire.
    Béthio Thioune, s’adjuge lui-même le qualificatif contestable de « cheikh ».
    RAPPORT DU PARQUET DE THIES SUR LE DOUBLE MEURTRE DE MEDINATOUL SALAM L’affaire Béthio Thioune, de A à Z.
    « Lobservateur | Vendredi 13 juillet, 2012 16:13
    Quatre jours après l’inculpation et le placement sous mandat de dépôt de Cheikh Béthio Thioune et Cie à la maison d’arrêt et de correction de Thiès par le Doyen des juges du tribunal régional de Thiès, Abdoulaye Assane Thioune, le substitut du procureur de Thiès, Cheikhna Anne, a été désigné pour faire un rapport sur l’affaire par sa hiérarchie. Dans un document intitulé«Note sur l’affaire ministère public contre Béthio Thioune et consorts» en date du 30 avril 2012, il explique au Procureur général près la Cour d’appel de Dakar d’alors, Youssoupha Mbodji, les différentes péripéties du double meurtre de Médinatoul Salam. L’Observateur a pu consulter cette «note», qui retrace l’affaire du double meurtre de Médinatoul Salam, de A à Z.
    Un rapport détaillé sur l’affaire du double meurtre de Médinatoul Salam a été adressé au Procureur général près la Cour d’appel d’alors, Youssoupha Mbodji, quelques jours après l’incarcération du guide des «thiantacounes» et de ses coaccusés. Un document intitulé «Note sur l’affaire ministère public contre Béthio Thioune et consorts» en date du 30 avril 2012, rédigé par le substitut du procureur de Thiès, Cheikhna Anne. Ce rapport explique dans les moindres détails, tout ce qui a été fait en termes d’enquête, ainsi que toutes les déclarations tenues par Béthio Thioune, ses coaccusés et les témoins oculaires de ce drame. L’Observateur qui a pu consulter ce document, vous replonge dans cette scabreuse affaire.
    DIMANCHE 22 AVRIL 2012.
    Un peu après 19 heures, les éléments de la Brigade territoriale de Mbour reçoivent un appel téléphonique de Cheikh Faye, chambellan de Cheikh Béthio Thioune. Il informe les hommes en bleu qu’une bagarre a éclaté entre des disciples du guide des «thiantacounes» au village de Médinatoul Salam, communément appelé Keur Samba Laobé dans le département de Mbour.
    Les gendarmes se rendent automatiquement sur les lieux et constatent à la devanture de la concession de Cheikh Béthio Thioune «d’importantes traces de sang sur le sol, mais également une chemise tachetée de sang et étalée par terre. A l’intérieur de la maison, des traces étaient aussi visibles. Les enquêteurs avaient également constaté du sang sur un véhicule appartenant au propriétaire des lieux (Cheikh Béthio Thioune) et conduit par Mamadou Hanne dit Pape», note le rapport du substitut du procureur, Cheikhna Anne.
    Interpellé sur la présence de sang dans le véhicule, le chauffeur soutient qu’il en ignore la provenance. Quant à Cheikh Béthio Thioune, il déclare, selon le rapport, «avoir été informé d’une bagarre qui avait opposé Bara Sow et ses compagnons à ses disciples et que les premiers nommés étaient repartis».
    Des crottins pour masquer la fosse commune
    LUNDI 23 AVRIL 2012. En faisant son jogging matinal, un retraité (nous avons choisi de zapper son nom pour le protéger) constate des traces de sang suspectes sur son circuit de sport matinal. Il appelle automatiquement les éléments de la Brigade territoriale de Mbour. Les gendarmes se rendent dare-dare sur les lieux et constatent «des traînées de gouttes de sang longeant la piste située derrière le domicile de Cheikh Béthio Thioune jusqu’à l’intérieur d’un bâtiment en construction où d’autres traces de sang étaient nettement visibles».
    L’escadron territorial est appelé à la rescousse et le secteur est bouclé. Le ratissage du périmètre suspect permet de constater la présence de crottins masquant un retournement de terre. «La fouille minutieuse de l’espace concerné avec l’aide de pelles, a permis la découverte de deux corps sans vie, superposés et croisés, enterrés dans une fosse commune avec des traces de violence occasionnée par des armes contondantes, tranchantes et à feu. Les corps se sont révélés être ceux de Bara Sow et d’Ababacar Diagne», écrit le Substitut du procureur, Cheikhna Anne, dans son rapport.
    Après cette découverte, les gendarmes retournent au domicile de Cheikh Béthio Thioune où ils découvrent à nouveau «des traces de sang sur un pick-up de marque Ford immatriculé DK-2559-AN et sur le flanc droit du 4X4 Hummer immatriculé DK-9210-AF appartenant à celui-ci, avant de procéder à leur saisie.
    Des opérations de détections chimiques de traces de sang opérées sur les deux véhicules de Béthio Thioune se sont révélées positives. Le Centre d’analyse et de recherche moléculaire (Cdrm) de Dakar a ainsi été saisi pour un examen biologique afin de déterminer l’origine sanguine des traces détectées. Les résultats ne sont pas encore disponibles.
    Forts de ces éléments, les gendarmes, renforcés par des éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign) encagoulés, procèdent à l’arrestation de Cheikh Béthio Thioune et de quelques-uns de ses disciples, soupçonnés d’avoir participé à ce double meurtre. Ils sont conduits sous bonne escorte à la Brigade de recherches de Thiès pour les besoin de l’enquête. Les corps sont acheminés à la morgue de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar. Une autopsie est ordonnée par le Procureur de la République de Thiès, Ibrahima Ndoye.
    La boîte crânienne de Bara Sow réduite en bouillie
    RESULTATS DES AUTOPSIES – Le certificat de genre de mort de Bara Sow, établi par le professeur Victor Mendes du pavillon Bichat de l’hôpital Aristide Le Dantec, fait état de «plaies contuses au niveau frontal et occipital (…), de fractures de tous les os de la boîte crânienne, avec hématomes sous cutané et hémorragie (…) dues à des coups et blessures avec un objet tranchant, dur et contondant».
    Quant à celui d’Ababacar Diagne, établi par le même médecin, il fait état d’une«plaie contuse (…) au frontal droit (…), de fracture de la boîte crânienne (…),de volumineux hématomes sous cutanés du cuir chevelu (…), de plaies pulmonaires (…)». Le médecin a ainsi conclu à «une mort à la suite de coups et blessures par arme à feu et objets durs et contondants».
    AUDITION DES TEMOINS OCULAIRES-
    Au cours de l’enquête préliminaire, les gendarmes ont auditionné les témoins oculaires (dont nous taisons les noms pour leur sécurité). Ils ont unanimement déclaré que «le 22 avril, vers 19 heures, en compagnie des deux victimes (Bara Sow et Ababacar Diagne), ils se sont rendus à Médinatoul Salam pour effectuer la «ziarra» auprès de leur guide, Cheikh Béthio Thioune. Arrivés sur les lieux, deux d’entre eux se sont détachés du groupe pour aller aviser les responsables du protocole qu’ils souhaitaient être reçus par Cheikh Béthio Thioune. Quelques minutes après, un groupe de talibés, armés de gourdins, de coupe-coupe, de pelles et d’un fusil, s’attaquent à eux et séquestrent Bara Sow, qu’ils malmènent sauvagement à coups de gourdins de coupe-coupe avant de le jeter à la porte». Selon toujours les témoins, «quand ils sont sortis de la maison, ils sont poursuivis par les assaillants. Le nommé Khadim Seck a pris un fusil pour tirer quatre coups qui ont atteint Ababacar Diagne au niveau du thorax et des cotes. Ce dernier a crié fort, en disant : Serigne Béthio Dieureudieuf, avant de tomber à terre». Ils expliquent également que les nommés Pape Malaka, chou, Mademba, Oumar Sow, Balla Diop, Pape Ndiaye Tracteur, Khadim Seck, Pape Mal, Demba Kébé, Cheikh Berobé, Souhaïbou Dièye, Aliou dit Lindo et Cheikh Faye, font partie de leurs agresseurs.
    VERSION DE CHEIKH BETHIO A L’ENQUETE PRELIMINAIRE-
    Interrogé par les gendarmes lors de l’enquête préliminaire, Cheikh Béthio Thioune soutient qu’il n’était pas au courant de la mort de Bara Sow et Ababacar Diagne et déclare avoir été informé par son chambellan, Cheikh Faye, des échauffourées survenues à son domicile entre ses disciples et le groupe dirigé par Bara Sow. Il n’a entendu aucun coup de feu, dit-il, ajoutant n’avoir jamais été au courant de la réaction violente de ses talibés. Il soutient qu’il a juste donné un «ndigueul»et non un ordre à ses talibés de ne pas admettre Bara Sow à son domicile. Toujours lors de l’enquête préliminaire, Cheikh Béthio Thioune a déclaré qu’après les échauffourées, il est sorti «pour faire un tour dans le village avec Cheikh Faye et le chauffeur Samba Ngom». Il est revenu sur ses déclarations, selon le rapport du substitut du procureur de Thiès, pour citer Saliou Ndour comme étant le chauffeur qui était au volant du véhicule lors de sa sortie.
    L’arme du crime devait être planquée à Touba
    Face aux gendarmes, Cheikh Béthio a également déclaré qu’il possède deux armes (un pistolet et un fusil de chasse) avec des autorisations administratives. Il les a confiés à Serigne Saliou Barro et à Samba Ngom, dit-il, dans sa déposition. Samba Ngom est ainsi arrêté par les éléments de la Brigade de gendarmerie de Touba et conduit à Thiès. Il est trouvé sur lui un fusil de chasse de calibre 12 mm numéro 49795. Auditionné, il a fait savoir que l’arme n’est pas celle qui a été utilisée à Médinatoul Salam. Il a révélé que l’arme du crime a été remise à Aly Diouf, chargé de la remettre à Serigne Saliou Barro. Ce dernier doit l’acheminer à Touba.
    Les gendarmes se rendent immédiatement à Médinatoul Salam et après une perquisition, découvrent une arme de calibre 12/7 numéro 567540, cachée dans un vaste espace clôturé appartenant à Cheikh Béthio Thioune, sous un tas de briques, non loin du domicile d’Aly Diouf, distant du domicile du guide des«thiantacounes» de 300 mètres. Aly est arrêté. Il reconnaît avoir participé aux échauffourées et aidé Khadim Seck à dissimuler l’arme.
    DENEGATIONS ET AVEUX – Les nommés Cheikh Faye, Mamadou Hanne, Alassane Ndiaye, Samba Ngom, Demba Kébé, Aziz Mbacké Ndour et Pape Ndiaye, nient toute implication dans les faits, tandis que les nommés Mame Balla Diouf, Aliou Diallo, Mamadou Guèye, Al Demba Diallo, Momar Talla Diop, Mouhamed Sène et Adama Sow, avouent. Ils reconnaissent avoir participé à la bagarre avec leurs gourdins, car Cheikh Béthio Thioune leur a demandé de ne pas laisser Bara Sow accéder à son domicile. Ils avouent avoir caché les corps des victimes dans un bâtiment en construction avant de les transporter à bord d’une charrette conduite par Moussa Dièye pour les enterrer dans une fosse commune à huit cents (800) mètres de la résidence du guide des «thiantacounes».
    VOLTE-FACE DE CHEIKH BETHIO THIOUNE
    – Le 25 avril 2012, le guide des«thiantacounes» subit son dernier interrogatoire. Lui qui avait soutenu n’avoir jamais été informé de la mort de Bara Sow et d’Ababacar Diagne, revient totalement sur ses déclarations. Il reconnaît avoir été informé de la présence de Bara Sow et de ses compagnons dans sa concession par Cheikh Faye, mais aussi de la mort de celui-ci et d’une autre personne juste après les échauffourées. Il ajoute n’avoir pas informé les éléments de la gendarmerie, qui s’étaient rendus chez lui, de la mort des deux «thiantacounes» car il «croyait n’être pas obligé de le faire et que les gendarmes pourraient avoir les informations (d’eux-mêmes)». Interrogé sur les raisons de sa sortie juste après les faits, il soutient qu’il «voulait se défouler pour refouler la tension, compte tenu de cette situation». Il précise qu’il est sorti de sa maison après l’enterrement des victimes, rejetant la responsabilité sur Cheikh Faye, à qui il avait demandé, dit-il, de ramener les corps. Ce qui n’a pas été fait, soit par peur, soit parce que son chambellan n’avait pasrépercuté son «ndigueul», commente Béthio.
    Les conclusions des enquêteurs qui ont perdu Cheikh Béthio et Cie
    CONCLUSIONS DES ENQUETEURS – Selon le rapport du substitut du procureur de Thiès, «il ressort des éléments de l’enquête, notamment des déclarations des mis en cause, Mame Balla Diouf, Aliou Diallo, Mamadou Guèye, Al Demba Diallo, Momar Talla Diop, Ablaye Diouf, Mouhamed Sène et Adama Sow et de ses propres aveux, que Béthio Thioune, qui avait vivement instruit ses disciples de ne plus admettre Bara Sow à Médinatoul Salam, était sorti de sa maison à bord de son véhicule Hummer immatriculé DK-9210-AF, suivi d’un Pick-up de marque Ford immatriculé DK-2559-AN, sur lesquels des traces de sang avaient été retrouvées juste après avoir été informé de la mort des victimes».
    Il ressort également de la procédure, selon le substitut, Cheikhna Anne, que«Cheikh Béthio avait passé sous silence la mort de Bara Sow et d’Ababacar Diagne et leur enterrement «dans une fosse commune». Ce malgré la présence d’éléments de la gendarmerie dans sa concession».
    «Les éléments de l’enquête ont également révélé que le fusil de calibre 12/7 utilisé par Serigne Khadim Seck lors des échauffourées pour atteindre mortellement Ababacar Diagne, lui a été remis par son guide Cheikh Béthio Thioune, qui déclare tout au long de l’enquête, détenir des autorisations administratives pour ses armes, sans être en mesure de les présenter aux enquêteurs», note le substitut Anne.
    C’est pourquoi, Cheikh Béthio Thioune, Abdoulaye Diouf, Serigne Khadim Seck, Mamadou Hanne, Alassane Ndiaye, Samba Ngom, Mame Balla Diouf, Demba Kébé, Mamadou Guèye, Aziz Mbacké Ndour, Pape Ndiaye, Moussa Dièye, Aliou Diallo, Al Demba Diallo, Momar Talla Diop, Samba Fall, Mouhamed Sène, Adama Sow, Cheikh Faye, Aly Diouf et Serigne Saliou Barro, ont été déférés au parquet. Ils ont été confiés au juge d’instruction du premier cabinet de Thiès, Abdoulaye Assane Thioune, qui les a inculpés pour association de malfaiteurs, recel de cadavres et infraction aux lois sur les inhumations, meurtre et complicité de meurtre avec acte de barbarie, non dénonciation de crime et détention d’arme sans autorisation administrative préalable. Ils sont présentement sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt et de correction de Thiès.
    DAOUDA MINE ET
    OUSSEYNOU MASSERIGNE GUEYE
    SOURCE LOBSERVATEUR »

    Modou ngoné Fall DéguèneNdiaye

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