Le Premier ministre sénégalais, Abdoul Mbaye, a été décoré, mardi soir, (13 novembre 2012) de la grand-croix de l’Ordre national du mérite français (ONM), par l’ambassadeur de France, Nicolas Normand, au cours d’une cérémonie officielle qui a vu la présence de plusieurs personnalités du milieu universitaire, politique et de la société civile. Pour ceux qui ne savent pas, c’est la distinction la plus élevée dans cette catégorie. Prenant la parole, Abdoul Mbaye a déclaré que »force est de constater que toute relation entre la France et un Etat africain de l’ancienne Afrique occidentale française (AOF) ou Afrique équatoriale française (AEF) est inéluctablement prisonnière du prisme déformant de la Françafrique, cette formule de com, devenue un référentiel idéologique clivant ». Mais que pour »les gens de notre génération, qui n’avons pas ou peu connu la période coloniale, nous sommes partisans d’une approche décomplexée de notre relation », a poursuivi Abdoul Mbaye.
Il a relevé que l’histoire commune de la France et du Sénégal »est bien singulière et continue encore de nos jours à faire débat, dans les salons dakarois et parisiens ». Anticipant sur la réaction des Sénégalais, il ajoutera : ‘’Demain, certains esprits chagrins vont certainement railler dans la presse l’image de cette cérémonie en la classant comme un cliché de plus sur la longue liste des vestiges du néocolonialisme français. D’autres, au contraire, y verront un signe d’une relation France-Sénégal égale à elle-même, mais qui ne s’interdit pas d’évoluer au gré des circonstances et selon les intérêts de nos deux pays ». Instituée par le Général Charles de Gaulle, ‘’la dignité de grand-croix est accordée en France de droit, au Premier ministre de France, après six mois de fonction. Abdoul Mbaye est la 142e personnalité à recevoir la dignité de »grand-croix ».
Rien à signaler pour ces propos, sauf qu’Abdoul Mbaye ne manque pas de faire un clin d’œil pas du tout sympa à la presse. En présence de sa première épouse et d’un parterre de personnalités, il s’en ira dire que si sa chère maman n’est pas présente à cette cérémonie, c’est parce qu’elle a été très touchée par les attaques dont lui, Abdoul Mbaye, en tant que Pm serait victime. Des attaques venant surtout des médias. Le Pm devrait bien comprendre que le poste qu’il occupe le prédispose, en chef du gouvernement, aux attaques. S’il ne veut qu’on parle de lui qu’en bien, il n’a qu’à postuler l’imamat de son quartier et abandonner les charges publiques. C’est de toutes les façons plus confortable…
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La république de la dévolution monarchique aux oubliettes, place maintenant à son clone aussi névrotique cliniquement clanique !
L’avis d’un Sénégalais de la rue : «Macky Sall ne peut pas être aussi riche s’il n’avait pas fait comme ceux qu’ils accusent d’enrichissement illicite». Une vérité absolue qui témoigne la culpabilité avérée d’une notabilité apparente, démaquée publiquement. C’est le moins qu’on puisse dire. Cela met à nu les contradictions et les incohérences insoutenables d’un dilettantisme de l’exécutif peu vertueux, excellant dans la désinformation, la manipulation et la déformation comme système de gouvernance
Le déballage public du pouvoir actuel face à ses ennemis immédiats, dans leur gong, alors qu’hier, la sacro-sainte loi de l’amitié, les liait par le même cordon ombilical, nous donne la preuve matérielle qu’ils partagent non seulement les mêmes valeurs que l’on sait, mais cela démontre parfaitement qu’ils sont tous coupables, condamnables politiquement, moralement, sauf que le plus fort du moment, aujourd’hui, en bonne posture, doit être nécessairement juge et partie.
Alors, que dire du Patrimoine gigantesque de Macky Sall en l’espace de 8 ans : Des zones d’ombre (Documents) décrypté Par SERIGNE MOUR DIOP | Le Senegalais.net | Mercredi 14 novembre 2012 ?
Rupture de la bonne gouvernance, transparence, efficacité, efficience ? La réalité contraste avec le discours.
On peut donc légitiment se poser la question si Ousmane Ngom, ex ministre de l’intérieur n’en sait pas un peu plus, lorsqu’il déclarait, dimanche 11 novembre 2012, dans une conférence de presse : « Macky Sall est un blanchisseur d’argent. Il fait preuve d’un grand banditisme financier ». Les voleurs ne se disputent qu’au moment du partage du butin.
Ceux qui sont aveugles, sourds et muets devraient ouvrir leurs yeux sur l’immense fortune d’un fonctionnaire en l’espace de 8 ans. Sa femme, Marième Faye collectionne des biens immobiliers d’un montant considérable, alors qu’on ne lui connaît aucune activité ni aucun héritage. Nous partageons l’avis d’un Sénégalais de la rue : «Macky Sall ne peut pas être aussi riche s’il n’avait pas fait comme ceux qu’ils accusent d’enrichissement illicite».
Exemplaire, élégante par sa simplicité, pieuse musulmane, sénégalaise de pure souche, immortalisée par des caméras bienveillantes à son égard, alors qu’elle ne dispose d’aucun poste officiel dans la république, elle occupe l’ancien bureau de karim wade, sis au dixième étage de l’immeuble Tamaro, sous la couverture bidon de fondation « Servir le Sénégal », gérée par Daouada faye, responsable de la communication et des relations extérieures de la structure. D’où viennent donc ces mds de francs CFA ?
Quelle est donc la différence entre la fondation «Elisabeth Diouf, Solidarité partage» et «Education santé» de Mme Viviane Wade ?
En politique, tout se tient corrélativement et les bonnes ou mauvaises actions reviennent toujours en surface, tôt ou tard, lorsque la vérité fera jour. C’est une illusion monumentale de croire que Macky sall, aussi riche que crésus, peut gommer librement et facilement son propre bilan aussi lourd que son ombre sombre, comme la nuit noire, lorsque l’on sait qu’il a été un acteur principal du dispositif de la machine wadienne ; et voilà qu’il fait grand jour, le même homme en caméléon, joue les oripeaux victimaires, s’autorise invraisemblablement à porter les habits d’un saint, tendant à inverser le cours de l’histoire pour se dédouaner et balayer d’un revers de main ceux qui l’ont crée de toute pièce politiquement, qu’il accuse de s’être enrichis, illicitement, comme si rien n’était !
La république de la dévolution monarchique aux oubliettes, place maintenant à son clone aussi névrotique cliniquement clanique, aux preuves matérielles, étayées par des postes hautement taillés sur mesure pour assurer la promotion d’une seule dynastie aux noms particuliers !
Le combat continue !
Ahmadou Diop
Monsieur Diop, tu es pathetique et desespere. Mais la republique est en marche,et tes mauvaises augures de soricere en perte de magie n ’y pourront rien.
Vive le Senegal uni et fort.