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D’anciens communicants de Karim Wade en zone de turbulence : Un air de licenciement aux Ads – Motif : Refus de prise de service et/ou abandon de poste

Comme une éponge, les Aéroports du Sénégal (Ads) avaient absorbé bon nombre de collaborateurs de l’ancien ministre Karim Wade, surtout ceux de son département de Communication. Une découverte qui a fait bondir plus d’un, d’autant plus que les salaires étaient faramineux. Ne pouvant pas tous les utiliser à Dakar, décision a été prise de les ventiler à travers le Sénégal. Mais, si certains n’ont pas rechigné à la tâche en rejoignant leur nouveau poste, d’autres louvoient depuis lors. Une situation de deux poids, deux mesures qui ne saurait perdurer car, les Ads ont sorti le sabre du… licenciement.

A son arrivée à la tête des Aéro­ports du Sénégal, le nouveau directeur sous la tutelle de Mor Ngom alors ministre des Transports tombe pile sur une surprise de taille : une pléthore d’emplois «fictifs» qui se tra­­ficotent  dans la boîte. Et, en surimpression, une grande masse de salaires sortant chaque mois des caisses des Aéroports du Sénégal à destination d’agents qui n’ont jamais servi la société, mais plutôt au Cabinet du ministre.  S’inscrivant dans la logique de rupture prônée par Macky Sall lors de son accession à la magistrature suprême, le ministre d’alors avait décidé de mettre fin à ces pratiques  et d’affecter tout ce beau monde dans les différents aéroports afin de les rendre utiles à la société. C’est ainsi que bon nombre des collaborateurs de l’ancien ministre qui avaient bénéficié de ce statut d’agents des Ads ont rejoint les autres aéroports. Mais pour d’autres, il est hors de question de quitter la capitale pour aller mériter son salaire ailleurs. Selon des sources bien au fait de ce dossier,  toutes sortes d’excuses ont été trouvées par les récalcitrants pour subsister dans cette situation. C’est le cas d’après nos interlocuteurs de Amy Diouf.  «L’intruse du Palais», précédemment membre du Cabinet du mi­nistre avait accepté de rejoindre son poste à Tambacounda. Mais elle sera de retour sur Dakar, le jour même de sa prise de service suite à une permission verbale d’abord de sa hiérarchie, avant la confirmation écri­te quelques jours après. Par la suite, un congé lui a été accordé avant qu’elle ne parte pour la Mecque. Depuis son retour, elle n’a pas rejoint son poste, «parce que souffrante». Mieux, il est précisé que son intention est d’ailleurs de quitter les Ads car «elle est administratrice dans une structure liée à l’électricité». Une volonté qui n’est pas encore matérialisée.

On négocie sans prendre service
Par contre pour d’autres, prendre service c’est comme faire les douze travaux d’Hercule. Alors on frappe à la porte des négociations pour une séparation à l’amiable contre espèces sonnantes et trébuchantes de la part des Ads. Céline Bâ, affectée à Zi­guin­chor et Cheikh Diallo auraient saisi l’autorité des Ads pour solliciter un dé­part négocié.  Un départ à l’amiable qui leur permettrait de s’en sortir avec des privilèges sans y laisser de plumes. Ce à quoi l’entreprise a opposé un niet catégorique. Non seulement parce que, selon certaines con­fidences, «le directeur leur a rétorqué que ce n’est pas prévu par les textes et que cela n’entre pas dans leurs prérogatives», mais c’est surtout parcequ’elle a compris les véritables raisons de cette volonté de négociation. En rechignant à rejoindre leurs postes respectifs dans les régions, ces anciens collaborateurs de Karim Wa­de seraient mus, de l’avis de nos in­terlocuteurs par une volonté de pro­téger leurs activités secondaires qu’ils mèneraient à Dakar. Loin d’être du­pes pour se laisser berner, les autorités des Ads ont, outre le refus des dé­parts négociés, décidé de bloquer les salaires des ces agents «inactifs». Ce, d’autant plus que certains cas scandalisent au plus haut point car, comment peut-on vouloir négocier un départ avec un agent qu’on n’a ja­mais vu. Et qui n’a jamais pris service, com­me c’est le cas avec Cheikh Diallo.
Pourtant pour le cas de Céline Bâ, webmaster de son état, elle avait déjà pris service à Ziguinchor au même titre que le photographe Cellou Dial­lo. Mais depuis lors, ils sont de retour sur Dakar et l’autorité des Ads à Ziguinchor n’a pas manqué de signaler cette incongruité auprès de la hiérarchie. C’est sans doute ce qui a a­me­né ce souhait de départ négocié. Et aux dernières nouvelles, elle a tout simplement présenté sa lettre de dé­mission. Pis, ajoutent nos sources, une procédure de licenciement est ac­tuellement en cours aux Ads pour toutes ces personnes qui n’ont jamais pris service et celles qui l’ont fait et par la suite déserté les lieux sans motif valable.
Pour rappel, une vingtaine de membres du Cabinet de Karim Wa­de, des journalistes pour la plupart, avaient bénéficié par l’entregent de leur patron d’un contrat à durée indéterminée aux Aéroports du Sénégal. Toutefois, ces derniers, plus occupés à travailler pour le fils de l’ancien Président, n’avaient jamais servi leur employeur. Une pratique que l’arrivée du nouveau gouvernement avait mise à nu. Cependant pour certains, dont Tidiane Tamba et autres Ibrahima Niane ancien de l’Aps, l’ancien ministre du secteur des trans­ports Mor Ngom avait, à sa nomination, demandé à ce qu’on les détache à son Cabinet.
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3 Commentaires

  1. L’échec de tout ce charivari de l’audition de Karim qui n’est motivé que par la volonté affirmée, programmée pour éviter que les Sénégalais qui ont une bonne image de ce monsieur l’aident à accéder au pouvoir face à Macky Sall et ses coalisés dès la prochaine Présidentielle. Face à la probabilité très forte que rien d’irrégulier ne lui sera reproché après l’ultime audition du 06 décembre, il ne leur reste plus qu’à véhiculer la rumeur que Karim Wade aurait « chialé » comme un enfant ! Qui connaît Abdoulaye Wade, sait qu’il ne peut avoir un enfant, digne fils de son père qui se mettrait à pleurer comme une fontaine face à l’adversité, jamais ! Ce serait très drôle que quelqu’un qui est persuadé d’avoir le talent, l’envergure et l’intelligence pour être à la tête de notre peuple si vaillant, si noble pleure devant de simple humains qui posent des questions, quelle que soit leur méchanceté inutile ! Non, Karim Wade leur a tenu tête, avec intelligence et sérénité, en répondant à toutes les questions qui lui ont été posées. Au contraire, ce sont les Gendarmes qui étaient exténués au bout de 8 heures d’audition, mais des mercenaires de la plume, grassement rémunérés par un patron de presse devenu « Minestrone » de la République voudraient mettre dans la tête des Sénégalais qu’il serait « mauviette » » qui pleure dès qu’il est en difficulté, donc, incapable de diriger le Sénégal! Ces gens ont une peur bleu de devoir affronter ce garçon si calme, aussi bien droit dans ses bottes ! Peur bleue ? Bleu, bleu Wade !

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