La Commission de discipline de la Confédération africaine de football (CAF) qui a entendu lundi la Fédération sénégalaise de football (FSF) au sujet des incidents de la rencontre Sénégal-Côte-d’Ivoire du 13 octobre, n’est pas ‘’impérativement obligée’’ de communiquer ses délibérations après l’audience, a annoncé à l’APS, le Secrétaire général de l’instance dirigeante du football sénégalais.
‘’Il n’y a aucun impératif, aucune obligation qui force la Commission à donner le résultat ce soir’’, a expliqué Victor Ciss interrogé après la plaidoirie de la délégation sénégalaise en milieu de journée au siège de la CAF, au Caire.
La FSF a répondu lundi des incidents ayant émaillé la rencontre Sénégal-Côte d’Ivoire du 13 octobre devant la Commission de discipline de la CAF.
Le match comptait pour les éliminatoires de la CAN 2013 et avait été interrompu à la 74-ème minute par des jets de projectiles sur la piste d’athlétisme du stade Léopold Sédar Senghor. L’arbitre de la partie avait du mettre définitivement un terme à la rencontre.
Depuis Le Caire, la délégation sénégalaise informe que le résultat des délibérations sera envoyé à la Fédération de football.
‘’C’est à la Fédération que sera notifié le résultat de la délibération mais on n’a aucune idée sur la date’’, a déclaré un délégué ayant pris part à la rencontre.
Refusant de s’avancer sur la réaction du jury, la même source préfère plutôt jouer sur le registre de l’humour, affirmant qu’il ‘’fait beau’’ au Caire et s’en être »sortis sains et saufs’’.
Dans sa première réaction, la CAF avait décidé d’exclure le Sénégal de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2013, en validant en même temps le résultat obtenu sur le terrain.
Après l’audition de la Fédération sénégalaise de football, les sanctions peuvent aller jusqu’à la suspension du stade Léopold Sédar Senghor et le paiement d’une amende maximale de 100.000 dollars US (environ 50 millions de francs cfa).
Dans un cas similaire, le club tunisien de l’Etoile sportive du Sahel (ESS) dont les supporters avaient envahi l’aire de jeu lors d’un match contre l’Espérance de Tunis en Ligue des champions obligeant l’arbitre à interrompre la rencontre, avait écopé en octobre dernier de deux matchs à huis clos dont un avec sursis et 25.000 dollars d’amende.