La première sortie du Ministre de la formation professionnelle et de l’artisanat Monsieur TALLA à l’assemblée nationale a révélé le mal de notre pays. Parmi, la longue liste des députés qui ont intervenu quarante se sont exprimés en « Poular ». J’étais meurtri et choqué. Mes parents me diront certes !! Quid de ceux qui s’expriment en longueur de journée dans les bureaux, à l’assemblée, à la présidence, dans des réunions officielles en Wolof ? Je leurs rétorquerai simplement que ceux là aussi sont dangereux. Ils sont dangereux pour la consolidation de l’idée de nation, ils sont dangereux pour la rupture annoncée par le Président de la République.
Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. L’homme, Messieurs, ne s’improvise pas. La nation, comme l’individu, est l’aboutissant d’un long passé d’efforts, de sacrifices et de dévouements. Le culte des ancêtres est de tous le plus légitime ; les ancêtres nous ont faits ce que nous sommes. Un passé héroïque, des grands hommes, de la gloire (j’entends de la véritable), voilà le capital social sur lequel on assied une idée nationale.
Avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple. On aime en proportion des sacrifices qu’on a consentis, des maux qu’on a soufferts. On aime la maison qu’on a bâtie et qu’on transmet. Le chant spartiate : «Nous sommes ce que vous fûtes ; nous serons ce que vous êtes» est dans sa simplicité l’hymne abrégé de toute patrie.
Dans le passé, un héritage de gloire et de regrets à partager, dans l’avenir un même programme à réaliser ; avoir souffert, joui, espéré ensemble, voilà ce qui vaut mieux que des douanes communes et des frontières conformes aux idées stratégiques ; voilà ce que l’on comprend malgré les diversités de race et de langue. Je disais tout à l’heure : «avoir souffert ensemble» ; oui, la souffrance en commun unit plus que la joie.
En fait de souvenirs nationaux, les deuils valent mieux que les triomphes, car ils imposent des devoirs, ils commandent l’effort en commun.
Une nation est donc une grande solidarité, constituée par le sentiment des sacrifices qu’on a faits et de ceux qu’on est disposé à faire encore. Elle suppose un passé ; elle se résume pourtant dans le présent par un fait tangible : le consentement, le désir clairement exprimé de continuer à la vie commune.
L’existence d’une nation est (pardonnez-moi cette métaphore) un plébiscite de tous les jours, comme l’existence de l’individu est une affirmation perpétuelle de vie. Oh ! Je le sais, cela est moins métaphysique que le droit divin, moins brutal que le droit prétendu historique. Dans l’ordre d’idées que je vous soumets, une nation n’a pas plus qu’un Ministre le droit de dire à son département: «Tu m’appartiens, je te prends». Un pays, pour nous, ce sont ses habitants ; si quelqu’un en cette affaire a droit d’être consulté, c’est l’habitant.
Une nation n’a jamais un véritable intérêt à s’annexer ou à retenir un pays malgré lui. Le vœu des nations est, en définitive, le seul critérium légitime, celui auquel il faut toujours en revenir. Il urge alors pour nos camarades de se ressaisir pour préserver jalousement l’héritage des pères de la nation, notamment de mon « esclave » feu le Président SENGHOR.
Dr Bassirou NIANG, Collectif des Cadres Républicains – MATAM
je désolé mon frère bassirou le titre choisi est inapproprié.je ne comprends qu’on veuille dire que des députés ont saccagé la nation parce que tout simplement ils sont exprimés en pulaar .Alors mon cher bassirou que dire des télévisions, radios et même de toute l’administration chez qui la langue officielle est n’est plus le français mais plutôt wolof. S’il vous plait arrêtez de publier des textes bidons qui ne font que semer la zizanie entre les peuples. NB: si vraiment tu es cadre comme tu le dis sois lucide mon frère.
je suis désolé mon frère bassirou le titre choisi est inapproprié.je ne comprends pas qu ’on veuille dire que des députés ont saccagé la nation parce que tout simplement ils se sont exprimés en pulaar .Alors mon cher bassirou que dire des télévisions, radios et même de toute l ’administration où la langue officielle est n ’est plus le français mais plutôt wolof. S ’il vous plait arrêtez de publier des textes bidons qui ne font que semer la zizanie chez les peuples. NB: si vraiment tu es cadre comme tu le dis sois lucide mon frère.
bof!