– La traque des biens mal acquis revient en force mardi au premier plan de l’actualité, à la faveur de l’audition ‘’ratée’’ de l’ancien ministre libéral, Oumar Sarr, alors même que l’Assemblée Nationale a fini de donner son quitus pour la réactivation de la Haute Cour de justice chargée de juger les anciens ministres.
‘’Les esprits s’échauffent’’ (Libération), ‘’Le PDS durcit le ton’’ (L’Office), ‘’La Grande confusion’’ (La Tribune) : la livraison quotidienne de la presse foisonne de titres évoquant la nouvelle dynamique de l’enquête visant certains dignitaires, de l’ancien régime, soupçonnés d’enrichissement illicite.
‘’Passe d’armes entre Oumar Sarr et les Gendarmes’’, souligne Walf Grand place.
‘’L’ambiance a été électrique hier (lundi) à la section de recherches de la Gendarmerie de Colobane. Entre Oumar Sarr et les enquêteurs, rien n’a été facile. Finalement, le député a été prié de rentrer chez lui après moins de 15 minutes d’audition, » écrit le quotidien du groupe Walfadjri.
‘’Ce ne sont pas les cris d’orfraie, encore moins la protestation improvisée hier devant les locaux de la Gendarmerie de Colobane, qui ont sauvé hier le député Oumar Sarr qui devrait faire face aux enquêteurs’’, note cependant le quotidien Walfadjri.
‘’Convoqué pour la première fois à la section de recherches de la Gendarmerie de Colobane, dans le cadre de la traque des biens mal acquis, Oumar Sarr, ex-ministre de l’Urbanisme, par ailleurs coordinateur national du Parti démocratique sénégalais (PDS), a été plus chanceux que ses prédécesseurs, pour avoir passé moins de temps devant les Gendarmes’’, rapporte Le Populaire.
Le maire de Dagana, dont l’audition était prévue à 9 heures, a été libéré à 11 heures passées de 50 minutes, selon le journal. ‘’Ce privilège, il le doit à son immunité parlementaire, conformément aux dispositions des articles 61 de la Constitution et 51 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale’’, ajoute Le Populaire.
En réalité, écrit le journal, « le Procureur et ses enquêteurs ont voulu mettre la charrue avant les bœufs en convoquant un élu du peuple, en pleine session, sans l’aval de l’Assemblée Nationale. Une vraie violation flagrante de la Constitution et du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale’’.
Je remercie toutes celles et ceux qui m’ont témoigné de leur sympathie suite à ma décision de ne plus intervenir sur les sites sénégalais afin d’éviter de faire mal à quelques uns de mes compatriotes qui ne comprendraient pas que je donne l’impression de m’attaquer au camp politique qu’ils défendent, je les comprends aisémment d’ailleurs, en accpetant de me « suicider », dans le sens où j’estime que le droit d’expression est presque indispensable à tout individu, au risque de le voir s’étioler et mourir à petit feu ! Je suis heureux de refaire partie de ceux qui vont continuer encore à donner leurs points de vue sur Xalima, qui, quoi qu’on dise n’est pas un repère de gens intolérants à l’excès. A demain et merci à tous !