« Dictature : un régime où l’opinion publique ne peut s’exprimer qu’en privé. »
de Walter Winchell.
Bonimenteur, traître, menteur, despote, champion du népotisme, dictateur, voleur, pratiquant de sacrifices humains, etc. Voilà ce qu’une certaine presse et l’opposition de l’époque mettaient, à longueur de journée, sur le dos d’Abdoulaye Wade. Diouf en avait aussi reçu de son grade. Egalement, certains chroniqueurs célèbres comme SJD n’y allaient pas de main morte en accusant honteusement son fils de s’adonner à des actes, jugés au Sénégal, de contre nature, sa fille d’ultra mondaine au point de fouler au pied toute la morale sénégalaise, sa propre épouse de tisser liaison suspecte avec ses amis politiques…
Les mots sont présentés ici de façon crue pour rappeler à la mémoire collective que, il y a quelques mois encore, la parole était permise dans ce sénégalais de la liberté d’expression.
Non Alioune, le mot « Dëm » est assurément très faible en face de tout ça ! Combien de fois a-t-on fait état, du reste, d’attaques (souvent non fondées) à l’endroit de l’ancien chef de l’Etat ou de ses collaborateurs sans que l’on n’y trouve à fouetter un chat ?
Nous trouvons inconcevable que Monsieur Alioune Tine puisse défendre le contraire de ce qui fonde les droits de l’homme : la liberté d’expression qui est un « droit pour toute personne de penser comme elle le souhaite et de pouvoir exprimer ses opinions par tous les moyens qu’elle juge opportun, dans les domaines de la politique, de la philosophie, de la religion, de morale… « .
Saviez-vous d’ailleurs qu’une jurisprudence de la Cour européenne des Droits de l’Homme annonce que « La liberté d’expression vaut non seulement pour les « informations » ou « idées » accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l’esprit d’ouverture sans lesquels, il n’est pas de « société démocratique ».
Que vaut alors le mot « Dëm » en face de tout cela ? Véritablement rien. C’est plus qu’un détail. L’essentiel et le débat sont ailleurs.
Par contre, nous autres, apparemment, de la « populace » devrions-nous nous inquiéter du fait que des défenseurs des Droits de l’Homme estiment que trop parler porte atteinte à l’autorité du Chef de l’Etat et que la Démocratie interdit d’utiliser certaines expressions à l’endroit de l’autorité.
Alors que le combat d’aujourd’hui devrait être justement celui de la défense des acquis des grandes querelles pour le façonnement de notre République au prix de sacrifices de la vie d’hommes et de femmes à travers le M23 positif, le Y en a marre originel, les mouvements révolutionnaires, les mouvements de libération et d’indépendance nationale,… Notre combat est celui de faire respecter les engagements des politiques vis-à-vis du peuple pour la bonne gouvernance, la transparence, l’allègement du coût élevé de la vie, la résorption du chômage, l’approvisionnement en quantité et en qualité de l’eau et de l’électricité, la lutte contre la pauvreté, etc.
Où étiez-vous quand on mettait le nom de Dias fils sur une liste de « députables » alors qu’il était encore en détention à Rebeuss et attendant d’être entendu sur le fond pour un dossier aussi important que celui d’un présumé meurtre ?
Nous autres de la « populace » scrutons toujours, de plus, votre réaction sur la supposée sortie, jugée chaotique de l’actuel ministre de la bonne gouvernance à l’endroit de la magistrature de notre pays.
Enfin, comment peut-on passer sous silence la promesse fallacieuse d’offrir de l’emploi à tous les jeunes en marge de l’université « républicaine » afin sûrement de satisfaire les doléances d’une clientèle politique et s’attaquer au discours de politiciens de l’opposition qui, eux, sont manifestement dans leur rôle ?
Quand les gardes fous s’en vont, il ne restera plus qu’un large boulevard de libertinage du pouvoir, terreau fertile au musellement. Là jaillit sûrement un cadre propice à une éclosion de mouvements spontanés et non contrôlés de protestations populaires.
Ndiaga BA.
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Je n’ai pu résister à l’idée de mettre au goût du jour ce commentaire que j’avais posté sur Xalima à laz fin du moi de novembre dernier :
Lors de ces émissions interactives appelées « Wakh sa Khalatt » si prisées par nos compatriotes il me souvient avoir entendu, en 2010 un vieux qui disait ceci dire : » Ce que le Président Abdoulaye Wade a toléré et tolère encore, parce qu’il est magnanime, aucun autre Président du Sénégal ne le tolérera plus jamais après lui ! Je crains fort que cette prémonition de ce vieux sage se vérifie dans quelques jours, parce que ceux qui nous gouvernent aujourd’hui n’ont pas un esprit assez démocrate pour permettre un grand rassemblement à cette mythique place de l’Obélisque comme ce fut le cas plusieurs fois durant les six derniers mois avant la Présidentielle ! Que diraient alors nos défenseurs des droits de l’homme et des Libertés ? Attendons d’ici au 04 décembre, date choisie par les Libéraux pour rendre la monnaie de la pièce aux autres !
Coquiller : à lm fin du mois de novembre ;
Sadaga, ce vieux singe n’avait pas le droit de se présenter et il a préféré le forcing. En ce moment, il devait être en prison en attendant les assises pour crimes et autres accusations graves ! Tout comme ce macaque de Karim qui voulait nous diriger sans en avoir le niveau. C’est à cause des lacunes criardes du régime actuel qu’on entend encore crier les renégats du PDS. Vous devriez être entrain de gémir aujourd’hui ou, au mieux, faire profil bas après 12 ans catastrophiques à tous points de vue.
Sakhewar nous avions au moins notre liberté de parler.
C’est par principe que nous devons tous défendre cet acquis.
J’ai envie de dire à l’auteur, tu m’as marché sur la langue. Le contre pouvoir est fondamental dans une démocratie qui se respecte. Sinon bonjour la tyrannie, la pensée unique, le parti unique. Les sénégalais réclament plus.
Me vient à l’esprit cette comparaison avec l’audition de Sarkozy. Ce dernier n’a pas daigné commenter ou hausser le ton car dès qu’il y a eu fuite des auditions dans la presse française, c’est le procureur lui même qui a rappelé à l’ordre tout le monde. D’autant plus que l’annulation pour vice de procédure était immédiatement agitée. Si on doit copier, copions les bonnes pratiques!
Ce qu’a dit notre camarade Amadou Sall est-il plus grave que lorsque l’opposition accusa le Président Abdoulaye Wade d’avoir cherché à sacrifier des « Albinos » pour s’assurer une victoire par Djinns interposés ? Réfléchissez, la réponse me semble non !
Des formules pour l’atteindre sans que Macky ne puisse rien faire existent à la pelle.
Macky vient de donner un sens au fait de l’attaquer.
du genre:
Macky Sale est un PEDE.
Maky Sall est un VOLEUR.
Matky Sall est une TAPETTE
Macky Sale est un DEUM.
des mots à inscrire sur un tee-shirt, ou sur une banderole. lui et ses complices de menteurs ne pourront rien y faire.
Monsieur Fox, les mots que vous venez de prononcer ne vous honorent pas. En insultant de la sorte le Président de la République, vous insultez tous les Sénégalais. Quand on n’ a que l’insulte à la bouche, c’est qu’on est à court d’arguments. Je pense que nous pouvons avoir un débat avec des échanges argumentés sur les questions qui touchent notre pays sans pour autant nous rabaisser à des niveaux qui n’honorent ni notre pays et encore moins ceux qui en sont les auteurs.
Wassalam!!1