Le centre hospitalier régional Heinrich Lübke de Diourbel risque de connaître des périodes difficiles après le magal, si les travailleurs mettent à exécution leur menace de croiser le fer avec la direction qui peine à leur payer les indemnités et les primes de motivation. Dans cet établissement de santé de niveau 2, le directeur et l’agent comptable particulier (Acp) sont à couteaux tirés ; un différend qui a bloqué le dernier conseil d’administration.
Il y a des problèmes au centre hospitalier Heinrich Lübke de Diourbel. Le directeur et l’agent comptable particulier (Acp) ne parlent pas le même langage. «D’ailleurs lors du dernier conseil d’administration, il y a eu des blocages. Ce jour-là les patients ont failli ne pas manger. Je vous demande monsieur le président de convoquer le directeur et de parler avec lui». Ainsi s’exprimait Birahim Diagne, conseiller régional et membre du conseil d’administration du centre hospitalier régional de Diourbel, lors de la session d’orientations budgétaires qui s’est tenue hier à la salle de conférences du Conseil régional. Et M. Diagne de poursuivre en révélations : «Le climat social au niveau de l’hôpital est délétère. D’ailleurs les travailleurs prévoient de bloquer le fonctionnement de l’hôpital après le magal. Ils disent qu’ils attendent la fin de cet événement pour passer à la vitesse supérieure. La dette de l’hôpital tourne autour de 300 millions de francs.»
Au niveau de ce centre hospitalier régional, les travailleurs bandent les muscles, parce que les indemnités et autres primes de motivations ne sont pas payées.
Du côté de l’hôpital, le directeur réfute cette dette de 300 millions. Pathé Guèye rassure aussi les patients en confiant qu’il «n’y aura pas de grève». Sur son différend avec l’Agent comptable particulier qui a conduit au blocage de la structure, notre interlocuteur minimise. Mais certaines sources bien informées avancent que le différend entre ces deux personnes clés de l’hôpital de Diourbel est né du fait que «l’agent comptable particulier refuse l’autorité du directeur. Il se dit agent du ministère des Finances en détachement à l’hôpital et qu’il n’a de comptes à rendre qu’à sa tutelle».
«Le véritable problème est d’ordre technique»
Interpellé à son tour sur ce différend avec le directeur de l’hôpital, l’Acp, soumis à l’obligation de réserve comme tous les gestionnaires de deniers publics, n’a pas voulu se prononcer sur l’affaire. Toutefois des personnes bien au fait du dossier, sous le couvert de l’anonymat, renseignent : «Le véritable problème est d’ordre technique. Si le directeur dit que l’hôpital est soumis au système comptable Syscoa Ohada, l’Acp, lui, invoque le décret 2011-540 du 26 avril 2011 portant régime financier et comptable des établissements publics, des agences et autres organismes publics similaires».
L’Acp va plus loin en convoquant le décret 2011-1880 du 24 novembre 2011 portant Règlement général sur la Comptabilité publique : «Il y a aussi que le directeur ne comprend pas que ce qui est valable pour le privé ne l’est pas pour l’hôpital, qui fonctionne selon les principes et règles de la comptabilité publique.»
Nos sources très au fait du dossier prennent le contrepied du directeur : «la situation de l’endettement de l’hôpital est très alarmante. L’hôpital doit 300 millions de francs de créances. Il a de sérieux problèmes de trésorerie». Toutefois, nos sources confient que le différend entre le directeur de l’hôpital et l’Agent comptable particulier n’a pas bloqué la structure sanitaire qui continue de fonctionner normalement.
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le directeur veut manger l’argent de lhopital et l’acp a refusé .LE directeur et son staff ont eu à détourné de l’argent payé pour les cabines ki devré etre versé dans les caisses de l’hopital et dérnnierement son saf a volé 3000 LITRES DE CARBURANT.QUEL HONTE!il peut pas les sanctionné car il est dedans