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Dr Malick Diop de l’Afp, sur un retour du mandat du président de l’Assemblée nationale à 5 ans : «Nous avons un devoir de remettre les institutions en place»

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L’Alliance des forces de progrès (Afp) a mis en place une nouvelle cellule de communication. Lors de la présentation de la nouvelle méthodologie de cette structure, des questions d’actualité ont été abordées. Interpellé sur la position de l’Afp sur le retour du mandat du président de l’Assemblée nationale à 5 ans, le porte-parole de ce parti, Malick Diop, s’est montré favorable à cette éventualité.
L’Alliance des forces de progrès (Afp) a tenu une conférence de presse, hier, à son siège. Face aux journalistes, son porte-parole, Dr Malick Diop, s’est prononcé sur les questions d’actualité. Il a été aussi interpellé sur la position de son parti par rapport à la question du mandat du président de l’Assem­blée nationale qui est toujours d’un an et que certains voudraient qu’il soit ramené à 5 ans. Avec l’occupation de ce poste par leur secrétaire général, Moustapha Niasse, les camarades de Malick Diop ne sont pas contre cette idée. «Visitant l’histoire, c’est un instrument qui a été utilisé contre le chef de l’Etat actuel Macky Sall, quand il était président de l’Assemblée nationale. C’est un instrument qui avait fait régresser la démocratie sénégalaise. Maintenant, nous n’allons pas entrer dans les détails de ce qui se fera à l’Hémicycle, mais sachez que nous avons un de­voir de remettre les institutions en place pour que les avancées démocratiques qu’on avait puissent être perpétuées», a-t-il déclaré.
Quant à une éventuelle fusion entre l’Alliance pour la République (Apr) et l’Afp, M. Diop a préféré parler de «partenaires privilégiés» qui sont appelés à travailler ensemble pour l’intérêt de la coalition Benno bokk yakaar (Bby). «Ce sont des partenaires privilégiés qui sont dans une mouvance présidentielle et ont intérêt chacun à son niveau de massifier son parti ; c’est ce qu’on est en train de faire. L’Afp est en train de faire un travail de base, et au sein de Bby, ce sont des partis politiques qui sont en train de faire des massifications. C’est ça qui est important. Nous ne sommes pas des divins ; ce n’est pas à nous d’évoquer le futur. Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas quelque chose qu’on a discuté», a-t-il argué.
Outre ces questions, les enquêtes entamées sur les biens mal acquis se sont aussi invitées à ce point de presse. L’Afp est convaincue que ces audits ont été enclenchés pour répondre à la préoccupation du Peuple sénégalais qui veut savoir ce qui a été fait des deniers publics.

[email protected]drmalickdiop

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