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Exclusif Web : Bara Tall écrit un texte explosif à Wade et détaille son conflit avec l’Etat (Document)

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Suite à Youssou Ndour, Bara Tall a également écrit une longue lettre dans laquelle, il détaille point par point, les raisons de l’acharnement de Wade et de sa famille sur sa personne. Un texte explosif. Un document que nous publions en exclusivité et qui devrait paraître dans tous les journaux demain.

La plus haute autorité du pays, le président de la République, s’évertue, après avoir tué mon entreprise, Jean Lefebvre-Sénégal, à entretenir une confusion sur les raisons qui l’ont conduit à décider de mon élimination pure et simple, en tant qu’entrepreneur, du marché national. Décision arbitraire, née de mon refus d’accepter l’inacceptable qui était de cautionner une cabale où s’entremêlaient intérêts économiques et stratégies politiques. Il s’agit des chantiers de Thiès. En effet, si lors de notre rencontre du 2 novembre 2006, qui sera suivie de mon emprisonnement, 19 jours après, j’avais accepté le deal qu’on m’avait proposé, je n’aurai jamais connu les affres de la prison, et j’en serais, peut-être aussi, sorti enrichi à milliards. Cette histoire, j’aurai un jour l’occasion d’y revenir plus en détail. Or, en recevant le 1er mai dernier les syndicalistes venus lui présenter leurs cahiers de doléances, le Chef de l’Etat a remis sur le tapis le dossier de la route Kaolack-Fatick dont mes collaborateurs et moi avions décidé de ne plus parler. Le président de la République a encore une fois, et à la suite de plusieurs personnalités que lui et son fils actionnent quand ils veulent, tenté de faire croire que ce qui nous oppose à lui, en tant qu’entrepreneur, et- en filigrane, en tant que citoyen décidé à participer activement à l’assainissement du mode de gouvernance de son pays, c’est ce dossier. Il n’en est rien, évidemment. Je sais que, techniquement, je suis inattaquable sur ce dossier, je m’en suis amplement et à plusieurs occasions, expliqué. Nous allons y revenir encore une fois, pour la clarté des choses et pour l’histoire, mais non pour le placer au centre du vrai débat auquel personne ne saurait se soustraire. Nous avons été les premiers à ester devant la justice en Février 2008 parce que l’Etat refusait, entre autres, d’honorer plusieurs factures dues à mon entreprise. Pour toute réponse, ce dossier, qui est un prétexte parmi d’autres qui sont régulièrement saisis, fut monté à la hâte en avril 2008, en une semaine, pour trouver une justification légale à l’acharnement du clan Wade sur mon entreprise et moi-même. Sur ce dossier de la route Kaolack-Fatick, nous avons eu quatre fois raison sur l’Etat du Sénégal. 1 Quand, en Avril 2003, il a fallu la faire dans les conditions techniques voulues par le cahier des charges, nous avions indiqué aux autorités que si elle était faite dans ces conditions, elle ne supporterait pas le trafic prévu pour passer dessus. Elles ont passé outre nos recommandations et nous ont quasiment enjoints de la faire ainsi. Nous n’avions pas le droit de refuser car ces autorités pouvaient et devraient par la suite prendre les mesures administratives de limitation et de contrôle des charges des camions. En laissant délibérément passer ce trafic que la conception de ce tronçon ne pouvait supporter, l’Etat a, en connaissance de cause, démoli cette route après nous avoir délivré à la fin des travaux un procès verbal de réception ou il est marqué noir sur blanc que « les travaux ont été effectués dans les règles de l’art », après que tous les contrôles de quantité, de qualité et de mise en œuvre des différents matériaux ont été effectués au jour le jour par la Mission de Contrôle présente sur le terrain pendant toute la durée du chantier. 2 Nous avons eu raison sur l’Etat une deuxième fois quand, en Avril 2008, par représailles à notre action en justice trois mois plus tôt, nous avons été assignés en référé. En première instance, le juge nous avait donné raison. C’est après que l’Etat a fait appel de ce jugement mais ne s’est jamais représenté pendant plus d’un an, jusqu’à ce que l’appel soit quasiment radié. 3 Ils ont donc abandonné cette procédure mais, à l’occasion de la pose de la première pierre du tronçon suivant financé par l’Union Européenne et devant être exécuté par une entreprise concurrente (Eiffage), Le Ministre Habib Sy, après s’être indigné de l’état de la route qu’il venait d’emprunter, a promis d’intenter un nouveau procès à JLS. L’Etat nous assigna donc de nouveau en Avril 2009 et fit alors commettre un expert par le juge des référés pour évaluer le coût de la reconstruction de cette route. Le technicien l’a évalué à 32 milliards. C’est-à-dire presque quatre fois ce qu’elle avait coûtée, selon le cahier des charges dont nous avions réfuté (voir attendu 1) la pertinence. Nous avons ainsi eu raison sur l’Etat une troisième fois. 4 Ironie du sort, le tronçon suivant, sur l’axe Kaolack vers Tambacounda, celui-là même dont la pose de la première pierre avait été l’occasion de nous dénigrer, construit par une entreprise de BTP européenne (Eiffage) a connu un sort similaire en moins de temps, avant même que les travaux en soient achevés. Ressemblances troublantes Et pour nous arrêter sur ce quatrième point, rappelons que le Chef de l’Etat, pour justifier son acharnement sur moi a convoqué, le 1er mai, une injonction d’un bailleur de fonds qui aurait demandé notre assignation en justice. D’abord, il faut s’étonner et s’interroger sur les fondements d’une telle affirmation venant d’une telle autorité; ensuite, concernant la route dont nous venons de parler, celle qui va vers Tambacounda, quand le représentant résident de l’Union Européenne, bailleur de fonds l’ayant financé, en l’occurrence Gilles Hervio l’avait visitée et constaté sa dégradation avancée, il en avait conclu que la faute en incombait à l’Etat du Sénégal qui faisait supporter aux routes qu’il construit plus de trafic qu’elles n’en peuvent supporter. Ça ressemble fort à notre histoire avec le tronçon Kaolack-Fatick. Sauf qu’ici, le bailleur de fonds, toujours par la voix de son représentant, a décidé de renflouer de sept milliards l’entreprise pour lui permettre de conformer ses travaux à l’intensité et à la nature du trafic sur cette route. J’aurais pu tomber dans le travers paradoxal de penser que c’est parce que c’est une entreprise européenne, mais non ! C’est tout simplement une attitude que l’on peut attendre des autorités d’une nation quand elles ont le sens des responsabilités. Et qu’elles assument et leurs erreurs et la protection de leurs entreprises moteurs de l’économie du pays. Les faits et une voix autorisées venaient de nous donner raison une quatrième fois. Nous n’avions donc pas manqué de le souligner dans un communiqué paru dans la presse, espérant clore le débat stérile et faire revenir les autorités à plus de responsabilités. Grosse erreur de notre part : dès la sortie du communiqué, en décembre 2009, l’Etat qui, soit dit en passant, n’a toujours pas eu la moindre décision de justice en sa faveur justifiant les voies de fait caractérisées commises à notre endroit depuis 2006 (emprisonnement, rétention de notre argent, annulation de nos marchés, exclusion de fait des appels d’offres, etc.), décida d’accélérer les choses. L’appel du jugement d’avril 2008 qui l’avait débouté fut ainsi ré-enrôlé en Décembre 2009 pour un jugement d’heure en heure qui nous condamna, séance tenante cette fois-ci, sans tenir compte du rapport d’expertise commandité mais défavorable à l’Etat, à réparer la route, avec 20 millions d’astreinte par jour de retard. Tout le monde a suivi le tapage orchestré pour médiatiser cette condamnation, en appel. Elément important à noter : depuis que nous avons assigné l’Etat, en 2008, pour entre autres, le règlement des multiples factures impayées dues à Jean Lefebvre et réparation des préjudices subis, notre plainte n’a connu aucune suite. Cependant, dès que, de son côté le gouvernement nous assigne à n’importe quel propos, si c’est le mardi qu’ils ont déposé plainte, nous sommes devant les juges le jeudi suivant. Leur justice est bien leur justice, et je n’hésiterais pas à partager et à généraliser l’avis du Bâtonnier et de bien d’autres si, au moins un juge, ne nous avait donné raison en première instance sur cette affaire de la route Kaolack-Fatick. Une voix autorisée nous donne raison Voilà la vérité des faits sur ce dossier de Fatick-Kaolack qui, contrairement à ce qui veut être accrédité, n’est pas à l’origine de nos problèmes. Je vais finir, pour conclure pour la dernière fois, je l’espère, sur cette affaire de la route Kaolack-Fatick, pour dire aux Sénégalais, le président de la République en tête, qu’il ne faut pas qu’ils se méprennent. Je ne suis pas en train de refuser de me soumettre à une décision de Justice. Cette dernière est ce qu’elle est, elle reflète partout le niveau d’avancement (ou d’arriération) d’une démocratie. Je veux juste être rationnel. Je n’ai jamais parlé de payer ou de ne pas payer quoi que ce soit. Ce que j’ai dit et que je répète, est que cette route, je ne la ferais pas refaire par mon entreprise à ses frais comme l’Etat me le demande. En effet, le cas échéant, JLS ne saurait la refaire que conformément à ce qu’on lui avait commandé. Or, je l’ai dit et répété et les faits nous ont donné raison sur le tronçon de Kaolack-Tambacounda en cours de réalisation, JLS ou n’importe quelle autre entreprise qui referait vingt fois cette route avec ce même cahier des charges, verrait la route se dégrader vingt fois avant un an, si elle est soumise à son utilisation actuelle. Donc en aucune façon, JLS ne pourrait, à partir du même cahier des charges, se mettre à faire, refaire et encore refaire cette route. Parce que ce qui va arriver, nous n’avons aucun doute là-dessus, c’est que peu de temps après, ce dont j’avais averti et qui nous vaut des ennuis judiciaires d’aujourd’hui va se reproduire. C’est-à-dire que la même route faite à partir des mêmes critères techniques et qui supporterait le même trafic, se dégraderait tout aussi rapidement. Et on nous rappellerait encore devant les tribunaux, et on mettrait encore en doute nos compétences, non ! Nous avons déjà donné. Si, maintenant, comme le Président de la République l’a prédit, la justice va les autoriser à choisir une autre entreprise qui fera le travail à notre place, et je l’espère selon un autre cahier des charges plus satisfaisant, et qu’ensuite, comme il l’a demandé (donc, certainement, il l’obtiendra) JLS est condamné à payer la facture, je dis solennellement, pour que nul n’en ignore : je ne m’opposerai pas à ce qu’ils saisissent toutes les sommes qui nous sont dues sur d’autres chantiers terminés et livrés depuis des années, fruits de notre sueur et parfois de notre sang (et non de quelque commission encaissée sur le dos de l’Etat), qu’ils refusent de nous payer depuis plus de six ans. Si ces sommes ne suffisent pas, ils pourront saisir les biens matériels de l’entreprise et même, si nécessaire, l’entreprise elle-même ou la dépouille mortelle de ce qui fut une entreprise florissante, leader de son secteur au moment ou certains qui se baladent aujourd’hui en jet privé arrivaient à pied dans le monde des affaires. Je ne m’opposerai pas à la saisie des milliards que l’Etat doit à Jean Lefebvre Par cet engagement, je crois avoir clos le débat sur ce dossier, pour qu’on parle enfin des vrais causes des problèmes de JLS qu’on s’évertue à ensevelir sous l’épaisse poussière de la route Fatick-Kaolack. Nous comprenons que ces causes leur soient difficiles à assumer. Non, Fatick Kaolack n’est pas à l’origine des problèmes de JLS L’acharnement du clan Wade contre mon entreprise et, aujourd’hui, de façon indubitable contre ma propre personne, est né de l’affaire des chantiers de Thiès, et de rien d’autre. Toutes les manœuvres ayant conduit à la destruction de Jean Lefebvre, un des fleurons des entreprises sénégalaises du BTP, ont commencé avec « L’affaire des chantiers de Thiès », dont tout le monde sait, aujourd’hui, qu’elle était un ballon de baudruche. Elle s’est dégonflée au point que même ceux qui l’avaient montée en épingle ont honte d’en parler de nos jours. Le clan Wade ne m’a jamais pardonné de l’avoir conduit dans cette impasse sur les chantiers chantier de Thiès, juste parce que j’avais refusé, et je refuserai toujours, de me laisser entraîner dans un jeu dans lequel je n’avais rien à voir : la liquidation d’un adversaire politique. Moi non plus je ne regarde pas la RTS et je ne lis pas le Messager mais je sais que le Président de la République aurait déclaré sur un ton et une tonalité que je me garderai de qualifier qu’il n’a pas de problème avec moi mais que j’en aurais plutôt avec la route Fatick-Kaolack (que j’ai déjà évoquée) et les Chantiers de Thiès où il y aurait eu des détournements. Il a bien raison, Monsieur le Président de la République, moi non plus je n’ai pas de problème avec lui, mais, comme il l’a aussi dit, j’aurais pu considérer qu’effectivement, j’ai un gros problème , et même deux qui sont la cause de l’acharnement du régime contre mon entreprise : d’abord avec les Chantiers de Thiès et ensuite, il a sans doute oublié de le mentionner, avec les Chantiers de l’ANOCI. En fait, malgré leur impact dévastateur sur mes entreprises, mes employés, ma famille, j’ai posé sous forme d’interrogations ces problèmes sur la table pendant plus de cinq ans, sereinement, sans hargne ni haine envers qui que ce soit. Nous sommes restés sans salaire pendant neuf mois et personne ne nous a vus ou entendus nous départir de notre calme. Wade a sans doute oublié l’Anoci dans les ‘’raisons de la brouille’’ J’avais un problème parce que je me demandais pourquoi toutes les entreprises qui ont travaillé sur les Chantiers de Thiès ont été accusées sur les mêmes bases farfelues de surfacturation et que leurs chefs n’ont pas été inculpés et emprisonnés comme je l’ai été ? J’avais un problème parce que l’IGE, qui dépend du Président de la République, a estimé que la VCN qui est une route neuve de 10,5km avec trois grands ponts ne doit coûter que 3,5 milliards et m’a fait envoyer en prison et fait bloquer, jusqu’à ce jour, les payements qui nous sont dus. Pendant ce temps, Karim Wade qui a fait aménager seulement 500 mètres de Corniche avec cette somme se voit promettre par son père de Président de la République : « Je dirais à ta mère que tu as bien travaillé ». J’avais un problème parce qu’on voulait faire entrer dans ma petite tête que le demi kilomètre moyen d’un simple élargissement d’une corniche déjà large (l’équivalent de la distance entre le Tribunal du Bloc des Madeleines et la…prison de Rebeuss) par une grosse tête doit valoir plus cher que les 10,5 kilomètres de contournement de toute la ville de Thiès en route neuve. Oui, j’avais un problème parce qu’un ministre de l’intérieur, qui s’y connaît bien en criminologie, a qualifié de crime économique le fait de dépenser 6,8 milliards pour faire 10 km de route, pour, à côté, tresser des lauriers à celui qui dépense 27 milliards pour n’en réaliser que 4,3 km. Oui, j’avais un problème, quand on a attribué le marché de la corniche à 22 milliards – qui sont montés à 42 milliards- alors que nous avions proposé 16 milliards ; quand on a écarté JLS d’un marché où nous avions proposé 14 milliards pour l’attribuer à 33 milliards à des étrangers ; quand on a annulé notre marché de la route de Ouakam en disant que le budget était inférieur aux 15 milliards proposés pour revenir l’attribuer à 28 milliards à une autre entreprise ; quand on nous a refusé la route de Linguère à 22 milliards pour nous dire ensuite qu’on va y mettre 50 milliards et le donner à d’autres. Oui, j’avais surtout un problème quand on me demande ensuite à moi, à mes enfants, et certainement à mes petits enfants, de payer tout cet argent Oui, j’avais un problème quand ceux qui refusaient de compromettre et de se compromettre étaient envoyés en prison et que ceux qui n’étaient pas assez chers dans les appels d’offres étaient privés de marchés. Oui j’avais un problème et JLS avait un problème Cependant, en lisant des journaux comme le Pop et l’Obs et en écoutant des radios comme RFM, je me suis rendu compte que ce que je croyais être mes problèmes, ne sont pas en fait les miens, mais ceux de tout un pays, au regard de la multitude de cas similaires relatés à longueur de journée. Alors, je me suis fait à l’idée que nos problèmes individuels ne sont que des parties du Problème du Sénégal. La résolution de nos problèmes passe donc forcément par la résolution de ce Problème du Sénégal. Dès lors, je n’ai plus de problème à résoudre autre que celui du Sénégal. Ma seule contribution y sera certes insignifiante mais je ne lui donne pas de limites. Ces cinq dernières années m’ont préparé à y laisser même ma vie. Monsieur le Président, vous avez raison, je n’ai aucun problème avec vous parce que je n’ai plus de problème du tout. Bara TALL PDG DU GROUPE TALIX Dakar, 5 mai 2010 politicosn.com

6 Commentaires

  1. du courage monsieur Tall
    du mort nous avons sorti le vivant,et du vivant nous sortirons le mort.
    toute vie aussi grandiose et fastidieuse soit elle, est appeler a s’éteindre un jour.

  2. bara tout ce que tu racontes c des balivernes,chaque jour qui passe c 20 millions de perdus.au lieu de jouer au griot en criant partout que t’as des problemes avec le clan wade, des fois avec le regime ,des fois avec l’etat(toi meme tu ne sais plus),il faut chercher une solution de sortie de crise que tu ne trouveras jamais jamais en tenant tete a l’etat.

  3. rien a dire sur cet expose a la fois claire et directive de bara tall,je pense qu’il est temps que les senegalais se levent et prennent leur destin en main, on ne peut pas continuer a subri les affres de ce co-nnard de wade, je me demande bien ce qu’attendent les gens grades de l’armee pour prendre le pouvoir, c’est dommage pour un pays aussi arriee que le notre de ne pouvoir prendre son destin en main, au lieu de laisser des ivres comme djibo ou samuel sarr diriger notre pays,
    en avant le mouvement

  4. Mr TALL , je crois qu’il faut expliquer aux senegalais la raison pour la quelle cette route Fatick Kaolack que vous avez fait n’a durée que 2 ans. Et arrettez de de faire de l’amalgame sa ne paye plus dans ce monde, vous pensez que vous etes plus malin que tous mais tu te prompes lourdement soyez sérieux et aller travailler. nous avons qui a ecrit cette lettre pour vous tu perds ton temps et n’oublier pas que dans ce Senegal nous touts nous croyons à notre culture c’est pas qui veut , peut diriger je m’arrete là.

  5. Mr Ndoye comment peut-on etre medisant a ce point? Mr Tall a pose un probleme qui doit interpeler tout un chacun, a plus forte raison nous senegalais.Ce probleme comme pose au dela de son caractere  » injuste »,ses implications economiques , sociales et humanitaires mais surtout un probleme de droit.Le president de la Republique garant des libertes definies dans la Constitution, a t-il le droit de detruire un citoyen? et au dela du probleme juridique reste et demeure un probleme de dignite.Devons nous Senegalais permettre a un des notres, fusse t-il le premier , d’avoir un droit de vie ou de mort? j’ appelle a mediter sur cette lettre de Bara Tall

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