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Loi sur la parité – Les craintes d’Idrissa Thiaw Laye: « Les femmes demanderont à leur mari de faire la cuisine »

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Les associations « Xaley Mame Seydi » et « Wildaanu Ahlu Lahi » ont échangé sur le thème « Islam et jeunesse » le samedi 1er mai 2010, à Cambérène.

Le conférencier Idrissa Thiaw Laye par ailleurs fils du Khalife général des Layènes a fustigé la désincarnation du discours du religieux avant d’exprimer ses craintes sur l’instauration de la loi sur la parité.

La jeunesse layène a célébré la fête du Travail à sa manière. Les associations « Xaley Mame Seydi » et « Wildaanu Ahlu Lahi » ont organisé une conférence sur le thème : « Islam et jeunesse ». Le conférencier, Idrissa Thiaw Laye, fils du Khalife général des Layènes, a fustigé l’attitude des chefs d’entreprise à l’égard des employés. « Il n’y a pas de patron. Le seul patron, c’est Dieu.

Il est important que tout le monde le sache au moment où les organisations syndicales s’activent dans les rues pour déposer les cahiers de doléances », rappelle Idrissa Laye Thiaw devant une foule de fidèles venus de Malika, de Yoff, de Yarakh et de Niakhirate, entre autre.

Le culte du travail a été exalté par le fondateur de la communauté layène, Seydina Limamou Laye, qui avait des champs. Pour lui, c’est seul le travail qui permet aux musulmans de s’acquitter de la zakat.

Le Mahdi prélevait dans ses récoltes la part dévolue à la zakat qu’il offrait aux personnes qui sont dans le besoin. Au cours de cette rencontre, il a insisté sur la nécessité d’expliquer aux femmes ce que renferme le concept parité. Sinon, professe-t-il, des épouses exigeront de leur mari l’instauration de la rotation dans l’exécution des travaux ménagers.

« On veut introduire la parité. Mais nous devons beaucoup faire attention. Le saint Coran a déjà bien défini les devoirs et droits des hommes et des femmes. Si nous ne faisons pas attention, les femmes demanderont à leur mari de faire la cuisine », avertit le jeune guide religieux.

Le conférencier s’est offusqué de la désincarnation du discours religieux par une partie des guides religieux. « On entend beaucoup de chefs religieux parler mais ils ne font aucune référence à Dieu.

Cela est très grave. », a laissé entendre Idrissa Laye Thiaw, qui a invité les fidèles à de ne jamais se lasser de louer Dieu.

En début de cérémonie, Cheikh Mbacké Laye a remis sur la table les problèmes écologiques de la capitale des Layènes, Cambérène.

Pour ce dernier, les problèmes environnementaux doivent être résolus.

Idrissa SANE

lesoleil.sn


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