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Opération aéroportée à Tombouctou

MALI La liesse de la libération a été de courte durée. Des magasins supposés appartenir à « des Arabes » assimilés aux islamistes ont été pillés par une foule en colère à Tombouctou.

archives


Joie. Selon l’AFP, les habitants de Tombouctou ont explosé de joie à l’entrée des soldats français et maliens dans le centre. Aux cris de « Mali, Mali, Mali », la foule brandissait de petits drapeaux français et maliens au passage des soldats. Un des habitants s’est dit soulagé de cette arrivée après des mois de « souffrance » et de « chicotte » (coups de fouet ou de bâton) infligés par les islamistes armés.
Hollande : « notre intervention a été décisive pour stopper les terroristes. Nous sommes en train de gagner cette bataille ».

Source sur TF1 News

Les soldats français et maliens ont pris lundi le contrôle de Tombouctou, dans le nord du Mali, où les groupes islamistes armés ont brûlé un bâtiment contenant de précieux manuscrits avant de prendre la fuite. Dans la journée, les militaires ont opéré une manoeuvre conjointe, terrestre et aérienne, avec largage de parachutistes, pour contrôler dans un premier temps les accès de la ville située à 900 km au nord-est de Bamako, avant de la contrôler entièrement.

Français et Maliens contrôlent désormais la «Boucle du Niger», entre les deux principales villes du Nord du Mali, Tombouctou et Gao, au dix-huitième jour de l’intervention française, selon le colonel Thierry Burkhard.

En revanche, des rebelles touareg et des dissidents d’un groupe islamiste armé ont affirmé contrôler Kidal, l’une des trois principales villes du Nord du Mali, région dont les soldats français et maliens ont entrepris la reconquête. «Nous assurons la sécurité de la ville de Kidal», à 1 500 km au nord-est de Bamako, a déclaré Mohamed Ag Aharib, ancien porte-parole du groupe islamiste armé Ansar Dine (Défenseurs de l’islam), passé à un groupe dissident, le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA). Cette information a été confirmée par les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA).

Dans le même temps, les témoignages se multiplient sur la destruction de manuscrits à Tombouctou, devenue la capitale intellectuelle et spirituelle de l’islam en Afrique aux XVe et XVIe siècles et une prospère cité caravanière. Une source malienne de sécurité a fait état d’un «bâtiment abritant les manuscrits, brûlé». Ces témoignages ont été confirmés par le maire de Tombouctou, Halley Ousmane, qui se trouvait à Bamako. «J’ai eu ce matin mon chargé de communication au téléphone. Ce qui se passe à Tombouctou est dramatique», a souligné l’élu. «Le centre Ahmed Baba où se trouvent des manuscrits de valeur a été brûlé par les islamistes. C’est un véritable crime culturel», a-t-il dénoncé.

Certains des manuscrits de Tombouctou remontent à l’ère pré-islamique. L’Institut des hautes études et de recherches islamiques Ahmed Baba abrite entre 60 000 et 100 000 manuscrits, selon le ministère malien de la Culture. Le maire de Tombouctou a également fait état de la mort d’un habitant, «brûlé vif» par les islamistes, parce qu’il avait crié «Vive la France».

L’opération sur Tombouctou survient deux jours après la prise, lors d’une offensive éclair, de Gao, plus importante ville du nord du Mali et un des bastions des combattants islamistes, à 1 200 km au nord-est de Bamako. «Les choses se passent comme prévu et ce qui est important c’est que le Mali, petit à petit, est libéré» des groupes liés à Al-Qaeda qui, en 2012, avaient transformé sa partie nord en sanctuaire, a souligné lundi le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius. liberation.fr’

Un bateau français débarque à Dakar hommes et matériel pour le Mali – Parti de Toulon, le Dixmude, bateau porte-hélicoptères d’assaut français, est arrivé lundi dans le port de Dakar, débarquant plusieurs centaines d’hommes, des véhicules et du matériel. Il s’agit d’un « bâtiment de projection et de commandement (BPC) amphibie », qui « participe au dispositif déployé dans le cadre de l’opération Serval », a expliqué l’aspirant Pierre Gladieux, officier chargé de communication du Dixmude. Parmi les véhicules transportés, figurent « des blindés, des véhicules de transport. (…) Ces véhicules, ces militaires, prendront le chemin de Bamako, du Mali, dans les jours à venir », a ajouté le militaire.

« Bien que nous soyons un porte-hélicoptères, il n’y a pas d’hélicoptères en ce moment sur le pont. A la place, on avait des camions. Ca nous a permis de transporter encore plus de véhicules sur le théâtre », a-t-il dit. « C’est la première fois qu’un BPC fait du transport opérationnel », a précisé l’officier, indiquant que le Dixmude a été mis en service « il y a moins d’un an ». Il peut effectuer « une mission amphibie, une mission aéromobile, c’est un bâtiment hôpital » et « également une zone de commandement. lesechos.fr

Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), groupe armé touareg indépendantiste et «laïque» annonce avoir repris la ville et la région de Kidal, au nord-est, et se dit prêt à lutter contre les «terroristes».

Le représentant du MNLA en Europe, Moussa ag Assarid, affirme que son mouvement a repris la ville et la région de Kidal, au nord-est du Mali. «Nous contrôlons la ville de Kidal, ainsi que les villes voisines comme Tessalit et In Khalil», a déclaré lundi le responsable au Figaro. «Notre mouvement s’inscrit désormais dans la lutte contre les terroristes», ajoute-t-il. Ce vocable désigne les islamistes d’Aqmi, (al-Qaida au Maghreb islamique), du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest) et d’Ansar Dine («les Partisans de la religion»).

Les combattants du MNLA ont repris le terrain sans rencontrer de résistance, selon Moussa ag Assarid. «La population est avec nous», assure-t-il. Selon d’autres sources, des dirigeants d’Aqmi et d’Ansar Dine, qui se seraient réfugiés à Kidal après la chute de Gao et l’offensive franco-malienne sur Tombouctou, se cacheraient maintenant dans les montagnes avoisinantes. Des dissidents d’Ansar Dine, qui ont quitté leur groupe il y a quelques jours pourraient aussi s’être retournés contre eux.

Si la reprise de Kidal par le MNLA se vérifie, cette nouvelle donne va encore compliquer le conflit dans lequel la France s’est engagée il y a deux semaines. Les Touaregs du MNLA ont été à l’origine des événements en conquérant une partie du Mali en 2012, mais ils ont été rapidement supplantés par les djihadistes arabes, étrangers ou Touaregs. Le MNLA avait récemment annoncé son retour dans la guerre, avec la volonté de se battre contre les islamistes. Mais il se trouve aussi «en état de belligérance» avec l’armée malienne soutenue par la France, dit le représentant du MNLA.

«Nous ne demandons pas le départ de l’armée française, nous l’approuvons quand elle lance des frappes ciblées. Mais pas quand elle ramène l’armée malienne sur notre territoire, où elle a déjà commis des exactions, aidée par des milices ethniques», ajoute Moussa ag Assarid. Le dirigeant, qui réside en France, se dit en contact avec le ministère français des Affaires étrangères. Le MNLA n’abandonne pas son «idéal, l’indépendance» mais le représentant pour l’Europe se dit prêt à discuter avec le gouvernement malien «sur la base de l’autodétermination» mais «avec la garantie de la communauté internationale.»

lefigaro.fr

Le colonel Thierry Burkhard indique que les troupes françaises et africaines contrôlent désormais la «Boucle du Niger». Laurent Fabius a assuré sur France 2 qu’«il n’y aura pas d’enlisement».

Contrôle des accès et de l’aéroport de Tombouctou – Des soldats français et maliens contrôlaient lundi matin les accès et l’aéroport de Tombouctou (Mali) à l’issue d’une opération terrestre et aérienne menée dans la nuit, a-t-on annoncé de sources françaises et malienne. Les forces françaises et africaines contrôlent désormais la « Boucle du Niger » entre les deux bastions islamistes de Tombouctou (900 km au nord-est de Bamako) et Gao (1.200 km au nord-est de la capitale malienne), a annoncé à l’AFP le porte-parole de l’état-major des armées (EMA) à Paris, le colonel Thierry Burkhard. Ce contrôle a été réalisé en 48 heures, a souligné le porte-parole de l’Etat major, sans « aucune résistance » des islamistes, a confirmé à l’AFP un officier supérieur de l’armée malienne. « Nous contrôlons l’aéroport de Tombouctou. Nous n’avons rencontré aucune résistance. Il n’y a aucun problème de sécurité en ville », a ajouté cette source. La manoeuvre conjointe des forces françaises de l’opération Serval et des forces maliennes s’est déroulée avec un appui de patrouilles d’avions de chasse français, a précisé le colonel Burkhard, à propos de la prise de contrôle de la Boucle du Niger. Le groupement tactique interarmes (GTIA) 21, venant de l’axe Diabali, Néré, Goundam a saisi l’aéroport de Tombouctou. Dans le même temps, un largage de parachutistes avait pour objet de bloquer les « exfiltrations ennemies » tandis qu’un groupement aéromobile (hélicoptères) était engagé en appui de ces deux forces.
lesechos.fr
para

3 Commentaires

  1. QU’ALLAH BÉNISSE LA FRANCE !!! Quelles que soient les véritables raisons de l’intervention de la France au Mali,invoquées par certains, il faut la saluer, étant donnée l’urgence ! Oui, elle est plus que salutaire ! Il fallait à tout prix barrer la route aux islamistes et ensuite les mettre hors d’état de nuire par tous les moyens nécessaires. Avec ces gens-là, la diplomatie n’a aucune chance de marcher. Il faut absolument les  »anéantir » !!! »

  2. Tout le monde s’accorde à dire, à juste titre que les islamistes-Djihadistes d’AQMI devaient être combattus, mais il n’en demeure pas moins qu’il va falloir, après cette mini-guerre s’occuper du « problème TOUAREG ». Que vont dire nos Gouvernants Africains quand quelques pays Arabes du Maghreb vont plaider la cause de leurs « frères » de Tombouctou à Kidal ? Les Présidents Marzouk de la Tunisie et Bouteflika de l’Algérie nous ont donné un petit aperçu de leurs positions sur cette question, bien que le dernier ait accordé à l’aviation Française le survol de son pays en direction du champ de bataille contre les terroristes. Ne y trompons pas, les Pays Arabes sont tous d’accord que les Touaregs doivent avoir une certaine autonomie par rapport au pouvoir central de Bamako, ce qu’ils accepteraient jamais pour les Kabyles qui revendiquent une autonomie depuis des décennies.

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