Les quotidiens reviennent largement mardi sur l’incarcération de l’ex-administratrice du Fonds de promotion économique (FPE), Ndèye Khady Guèye, pour détournement de deniers publics et blanchiment d’argent, un sujet qui se paie la part du lion dans la livraison du jour de la presse quotidienne.
« Ndèye Khady Guèye en prison », affiche ainsi à sa Une le quotidien L’Observateur, au sujet de la détention de l’ancienne administratrice du Fonds de promotion économique (FPE) qui a passé lundi sa première nuit en prison.
« Le doyen des juges, Mahawa Sémou Diouf, l’a inculpée, hier lundi, d’escroquerie portant sur des deniers publics, de détournement de deniers publics et de blanchiment de capitaux », précise le quotidien du groupe Futurs médias.
« Logée par l’Etat, Ndèye Khady Guèye percevait 1.250.000 francs CFA par mois à la comptabilité du Fonds de promotion économique (FPE) pour payer son loyer. Alors qu’elle habitait dans une maison de fonction », écrit-il.
« (Ndèye Khady Guèye) a également créé des sociétés fictives pour soutirer des milliards de francs CFA des caisses du FPE. Tous les actionnaires qu’elle avait cités dans ces sociétés ont été mis hors de cause par la justice », ajoute L’Observateur.
« Mme Guèye a été citée par un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) sur un mouvement de fonds (portant) sur 1,5 milliard. L’ex-patronne du FPE est aussi poursuivie pour une prise d’intérêt sur un montant de 1,5 milliard auprès de la Société africaine de patrimoine (SAP) dont elle est la fondatrice », note également La Tribune.
« Explosif ! », s’exclame Libération, dressant un listing de ce qui est reproché à Ndèye Khady Guèye. « 1,5 milliard de FCFA prêté à une société avant qu’elle ne prenne la majorité. Un prêt jamais remboursé, de 1,5 milliard de FCFA à sa mutuelle Ramatou. 1,8 milliard de FCFA détourné dans l’affaire des taxis Skoda ».
S’y ajoute que de 2003 à 2012, « moyennant 1,2 millions de FCFA, (Ndèye Khady Guèye) s’est loué sa propre villa comme logement de fonction », selon Libération. Le journal annonce qu’un quatrième complice de l’ancienne administratrice du FPE « tombe à l’aéroport » de Dakar.
« Les bizarreries d’un dossier qui porte sur 2 milliards 589 millions CFA », souligne pour sa part L’As. Citant des sources, le journal rapporte que les faits incriminés remontent à 2010-2011.
« Pourquoi alors la CENTIF a-t-elle senti la nécessité de saisir la Cour des comptes pour ce dossier, alors qu’il semble qu’il y a des dossiers qui dorment encore dans leurs locaux et qui ont précédé cette affaire de plusieurs années ? », s’interroge-t-il.
Grand-place, lui, signale que l’ex-administratrice du FPE « a été inculpée et placée sous mandat de dépôt en même temps que le clerc du notaire, Me Moussa Mbacké, et deux autres individus mis en cause en tant que prête-noms ».
« Le nommé Babacar Mané, assureur de son état, a été inculpé aussi et mis sous mandat de dépôt pour complicité pour les mêmes chefs. Tandis que Lamine Diop, clerc de notaire de profession, inculpé pour complicité, a bénéficié d’une liberté provisoire », poursuit Direct Info.
Sacre Senegal, et dire que les gens sont entrain de mourire de faim. Alaakhira dina meeti lool.
Partie infinitésimale visible de l’iceberg de la Gestion de Abdoulaye WADE…
La question fondamentale est de savoir s’il faut attendre Alaakhiraa ou régler ici et maintenant ces problèmes graves de gouvernance pourrie qui sont manifestement la cause du délabrement avancé du Sénégal…
Nous continuons de réclamer Justice et que tous les Hors-la-loi encore trop nombreux en liberté, contre toute logique, répondent de leurs crimes.
Si vous nommez quelqu’un qui n’a jamais fait l’école de gestion à un si gros poste à quoi vous vous attendez ?
Elle était submergée, elle a fait ce qu’elle croyait devoir faire dirigée par son ignorance de la gestion et son incompétence éclatante.
Il fait rechercher la responsabilité de ses actes chez ceux qui l’ont nommé à ce poste, ils sont ses véritables bourreaux et les véritables scandaleux, ces gens ne devraient pas avoir le pouvoir qu’ils ont eu en nommant cette personne à ce poste.
Le Sénégal ne doit pas avoir une justice à plusieurs vitesse, soit on punit les vrais responsables pour frapper fort et donner une vraie leçons, soit on ne fait rien. Arrêtons de faire du tam-tam pour ameuter tout le monde sans couper le mal à la racine. Cette femme est à plaindre car elle paie pour avoir voulu paraître, ce qui est d’ailleurs un péché devant dieu mais laissons dieu régler lui même ses comptes avec ses créatures !