Les Green Eagles du Nigéria ont été sacrés pour la troisième fois de leur histoire champions d’Afrique hier á l’issue d’une finale qu’ils ont contrôlé de bout en bout face á de volontaires mais brouillons burkinabés (1-0). La CAN revient dans la zone UFOA pour la première fois depuis 1994. Aprés la génération Christian Chukwu, Segun Odegbami, F. Owolabi, Atuegbu en 1980, celle des S.Keshi, Ruffai, Okechukwu, Amokachi, Amunike, Yekini de 1994, c’est au tour de Moses, Emenike, Sunday Mba, V. Enyeama, Obi Mikel, Ideye et autres Uche d’apposer une troisiéme étoile sur l’effigie du maillot nigérian. Sans être transcendant dans le jeu, les hommes de Stephen Keshi ont fait l’essentiel en tentant par leur vivacité, leur percussion sur les couloirs (surtout l’excellent Ambrose et Moses sur leur côté droit) et un trident Mba-Onazi-Obi Mikel au milieu trés remuant et altruiste á défaut d’un niveau technique appréciable. Niveau du reste á l’image du jeu développé au cours de cette CAN 2013: tout simplement décevant. L’état des pelouses n’y est certes pas étranger mais n’explique pas autant le jeu insipide noté dans l’ensemble.
Tout en espérant que dans les prochains jours les différents experts se pencheront sur l’aspect purement technique du jeu, l’équipe la plus volontaire et qui a le plus pesé dans le jeu, en somme la plus joueuse a été couronnée au finish. En plus d’une bonne assise Keshi a trouvé son onze type dés les quarts de finale avec la titularisation d’Onazi au détriment d’Ogude aux côtés d’Obi Mikel et de Sunday Mba au milieu, le glissement d’Ambrose sur le couloir droit et la consolidation de la jeune paire Oboabona (23 ans)-Omeruo (20 ans) dans l’axe plus physique, plus agile et solidaire que la présence en son sein du décadent capitaine courage Joseph Yobo. Comme quoi le football moderne est non seulement une question de fraîcheur, de jeunesse mais aussi de choix judicieux. Et sur ce plan, chapeau au coach Stephen Keshi pour une victoire qui lui appartient entiérement. Il est venu avec son caractère , ses idéaux et convictions n’a pas hésité á laisser en rade les stars comme Anichebe, Odegmingwie, Ameobi, a progressivement promu des locaux comme Oboabona et Sunday Mba au sein du onze de départ, et par son passé et son vécu a forcé le respect de ses dirigeants et la confiance de ses joueurs. Au Sénégal nous serons encore tenté de comparer le parcours de ce coach « local » á celui de la pléiade de postulants de l’ombre (tapis ou auto-déclarés) comme actuel-futur sélectionneur! Permettez moi d’en sourire d’abord et y ajouter mon petit grin de piment. Comparaison n’est point raison et il faut étouffer ici toute future tentative de parallélisme d’avec l’exemple nigérian que tenteront forcément une partie des 12 millions d’experts/supporters que compte le football sénégalais dans les heures qui suivront sur les plateaux de télé ou par voie de presse. Stephen Keshi a eu un parcours certes atypique mais respectable. Il a d’abord été un joueur solide stoppeur-libéro, un leader respecté, avec une réputation de gagneur et une carrière exemplaire qui s’est étendu sur 15 ans.Il a d’abord d’abord gagné des trophées en clubs au Nigéria, en Côte d’Ivoire, en Belgique. Il a gagné la CAN en tant que capitaine et a joué 12 ans en équipe nationale. Comme la plupart des anciens joueurs nigérians il a passé ses diplômes d’entraineurs ( il fera les siens aux Etats-Unis á la fin de sa carrière) pour ensuite intégrer le staff des petites catégories (comme son aîné Shaibu Amodu, son ami Augustin Eguaveon et ses cadets Garba Lawal, Samson Siassia et Daniel Amokachi). Las d’attendre son heure il prends les destinées du Togo entre 2004-2006 (élimine le Sénégal contre toute attente en qualification pour la Coupe du Monde 2006). Apres une expérience tumultueuse (limogé aprés une élimination au premier tour de la CAN 2006) il reviendra briévement au Togo en 2009 avant de finir au Mali en 2010 sans grand résultat. C’est en pleine crise que les dirigeants de la NFA feront appel á lui pour prendre les destinées de l’équipe A en 2011. Apres une expérience de plus de 10 ans en tant que coach , 7 ans hors de son pays et une réputation de meneur d’hommes, le voici devenu prophète chez lui sans ambivalence. Peut il être cité comme un exemple de parcours, certes oui. Encore faudrait-il que les techniciens locaux sénégalais, anciens internationaux comme éducateurs de formation acceptent de faire leurs preuves d’abords avant de réclamer un « poste » par simple conviction, par campagne de presse, par lobbyisme ou par voie de faits.
Chapeau au Nigéria, chapeau surtout á Stephen Keshi, qui devient aprés l’Egyptien El Ghoary le deuxième á avoir gagné la CAN en tant que joueur et en tant qu’entraineur.Au Sénégal nous courons toujours derrière notre première. Dur, dur d’être supporter. L’Angola se pointe déjà á l’horizon.
Sportivement,
SINDO
Merci Sindo vous m’avez marché sur la langue comme on dit, ces amateurs d’entraineurs se croient tout permis.
Parmi eux, Amara Traore reste le meilleur et pourtant c’est le pire entraineur que j’ai jamais vu dans notre football national ,Koto moom douma si wakh.du n’importe quoi,
s’ils croient que Keshi a gagné cette can ex-nihilo, ils se trompent royalement.Merci
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