Qui ne se souvient pas du mot des alliés de Wade, à la veille du second tour de la présidentielle de 2000 ? « Même si tu lui donnais le portefeuille des Finances ou de vice-Premier ministre, il ne viendrait pas aux FAL 2000 » ! A l’étape de Kaolack, le candidat Wade rapportait la discussion avec Niasse, Landing et Bathily, sur les ondes de la radio SUD FM.
C’est que Djibo Kâ avait un préjugé très défavorable auprès des alliés de Wade à l’époque. Ces derniers ne lui faisaient simplement pas confiance, conscients qu’il rejoindrait Diouf dans la maison du père qu’il avait désertée à la faveur d’une revendication portant sur les orientations fondamentales du Parti socialiste. Avec douze années de recul, Idrissa Seck vit la même situation parmi la foule de partenaires politiques de Macky Sall. Il est épié comme l’opposant dans la majorité ! Dire que Seck disait de Kâ qu’il était d’une tortuosité peu vivable dans le même Gouvernement… La solitude dans l’opposition va-t-elle réconcilier les deux partenaires mal-aimés ?
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