La manifestation de protestation de jeunes de Fatick (Centre-ouest), samedi dernier lors du panel de lancement des activités de la Convergence des cadres républicains (CCR), est un ‘’cri de détresse’’, mais aussi ‘’une sorte de rappel en matière d’emploi’’, a indiqué mardi le chef de l’Etat, Macky Sall, soulignant qu’il a compris ces manifestants.
‘’Je comprends la détresse de cette jeunesse, je comprends son message. Et j’ai été très surpris lorsque j’ai appris ce qui s’est passé, samedi dernier. Mais très vite j’ai compris que votre cri de détresse était une sorte de rappel en matière d’emploi, mais surtout que vous souhaitiez une plus grande présence des responsables politiques’’, a déclaré Macky Sall qui, en partance pour Kaolack (Centre) mardi, a eu droit à une grande mobilisation des militants de l’Alliance pour la République (APR) à Fatick.
Cette requête ‘’a été bien comprise, et dans l’avenir, les responsables seront plus présents et plus attentifs à vos préoccupations’’, a poursuivi Macky Sall.
‘’Je voudrais saisir cette occasion de mon passage à Fatick pour remercier la population de Fatick pour sa mobilisation comme d’habitude. A travers, cette mobilisation, j’ai bien remarqué la présence de la jeunesse de Fatick’’, a-t-il déclaré.
Des jeunes, dont certains étaient à la tête du groupe de manifestants samedi, ont exprimé leur soutien au secrétaire général de leur parti qu’ils ont accompagné jusqu’à la sortie de la commune de Fatick.
Le panel organisé samedi à Fatick, pour le lancement des activités de la CCR de ce département, avait été interrompu par des jeunes mécontents de la non-matérialisation des promesses d’emplois, qui leur auraient faites par des responsables de l’APR.
Les organisateurs s’apprêtaient à démarrer les travaux quand, brusquement, des jeunes arborant des brassards rouges ont fait irruption dans la salle du Centre départemental d’assistance et de formation pour la femme (CEDAF) qui devait accueillir la rencontre.
Une bagarre avait alors éclaté avec d’autres jeunes qui étaient sur les lieux. Profitant du tumulte, des jeunes qui étaient dehors ont, à ce moment-là, commencé à jeter des pierres dans la salle. Ils ont du coup obligé Abdou Latif Coulibaly, Thierno Alassane Sall et Mbagnick Ndiaye, tous des ministres et responsables de l’APR, à quitter les lieux.
Tout comme eux, l’ancien ministre de la Jeunesse, Aly Coto Ndiaye, ainsi que d’autres responsables politiques du parti dans le département de Fatick ont aussi été contraints de vider les lieux.
Les protestataires ont expliqué leur geste par le fait que des emplois leur ont été promis, sans que cela soit jusque-là concrétisé.
AB/OID/AD/DND
AU SENEGAL
SCANDALE AU MINISTERE DE LA SANTE : 500 MILLIONS Fcfa BUDGETISE POUR L’ACHAT D’UN APPAREIL CORONAROGRAPHIQUE DISPARAISSENT.
L’information est de nos confrères de l’As qui estiment que c’est « encore un parfum de scandale qui porte sur des centaines de millions au Ministère de la santé. En effet, pour acquérir un appareil coronarographique qui coute un million de Dollars américains soit 500 millions Fcfa, le Dr Abdoul BA, patron de la Cardiologie au niveau de la Faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), avait saisi le Directeur de l’Administration Générale et de l’Equipement ( DAGE) du Ministère Dr Youssouph NDIAYE actuel Directeur du Centre Hospitalier Abass NDAO.
Selon une source du journal, ce dernier avait inscrit cet achat plusieurs fois dans le budget du Ministère de la Santé. Seulement, confie-t-il, jusqu’à ce jour, rien.
Une source médicale fait savoir que si l’appareil était disponible aujourd’hui, le pays n’aurait pas besoin d’enrichir des pays comme la France ou le Maroc. On pourrait non seulement relever le plateau technique, mais aider les patients en réduisant considérablement les
Qui pour sauver le « Soldat » Macky Sall ? Certains énergumènes auraient-ils cru que celui qu’ils ont élu de manière démocratique était un magicien dont les tours de passe-passe seraient plus efficaces que ceux de ses homologues de Pays cent fois plus riches que le nôtre ? Ces Actes de violence n’ont pas commencé sous l’ère de Macky Sall, ces jeunes doivent savoir raison garder avant que la violence légitime de l’Etat ne s’abatte sur eux en cas de récidive parce que, d’une part, le Président Macky Sall comme tous les autres Présidents avant lui ne peuvent donner ce que la réalité de notre économie ne peut permettre.
D’autre part, au nom de quelle ségrégation positive, le Président Macky Sall devrait exiger que les jeunes de son terroir soient plus aidés que les autres jeunes du Sénégal ? Au contraire, nous l’avons élu pour que tous, nous soyons égaux devant la loi, que chacun ait ses chances.
P:s Devrait-on alors, pour satisfaire les désir états de nos jeunes en matière d’emploi recruter un million d’entre eux, payés à se tourner les pouces ou à faire semblant de travailler comme au « bon vieux temps » de l’URSS, demandez à mon oncle Dansokho, lui sait que ce serait improductif !