Mbaye Jacques Diop, l’ancien maire de Rufisque, se définit comme un homme aisé, mais pas riche. Il n’a pas peur de la traque des biens mal acquis, dit-il dans un entretien avec l’Observateur.
«J’étais aisé avant Abdoulaye Wade, j’avais des maisons bien avant 2000, et ça tout le monde le sait et l’a vu. J’ai vécu avec Wade, du point de vue des responsabilités, de 2004 à 2007, trois ans en tant que président du Craes. Et si c’était à refaire, je n’aurais jamais accepté, parce que cela m’a coûté le rapport de la Centif (Cellule nationale de traitement des informations financières : Ndlr). Mais il fallait vivre cette expérience. Mais je ne suis pas un homme d’argent. J’ai travaillé. Je me suis fait le devoir d’être un expert agréé. J’ai gagné beaucoup d’argent dans mon cabinet, par mon travail et mon métier. Donc, je ne suis pas un homme avide d’argent», dit-il.
Se prononçant sur la traque des biens mal acquis, Mbaye Jacques Diop soutient que son sentiment personnel, c’est qu’on ne développe pas un pays avec l’argent des biens mal acquis. «On a connu le cas des Philippines, Marcos et son régime, la Tunisie avec Ben Ali, l’Egypte avec Moubarack… et d’autres pays où les nouveaux régimes ont essayé de faire la traque des biens mal acquis. Cela n’a jamais eu d’effets positifs. Pour autant, il faut sanctionner. La justice est là pour sanctionner ceux qui ont fauté, qui ont pillé les deniers publics. La justice doit faire son travail, mais de manière apaisée et sereine. Je ne désapprouve pas le fait de poursuivre les gens qui ont dilapidé l’argent public, mais la dimension qu’on veut donner à cette affaire n’est pas la bonne», argumente-t-il.
Mais qu’attendent les dignes fils de TNG-GUETH pour dire stop à ce monsieur qui devrait être Conseillers auprès des 40 60 ans qui devraient plus s’intéresser à la Ville ? Monsieur M’baye Jacques Diop n’aurait-il pas d’autres choses à s’occuper ?
Ce monsieur a-t-il des petits enfants qui auraient besoin de parcourir le Diender à vélo ou à cheval ? Après ces cinquante ans de vie politique comme il aime à le rappeler trop souvent à mon goût les plages de Sindou à Popenguine ne lui conviendraient-elles pas ?
Les causeries avec ses amis d’enfance à Rufisque et ailleurs ne lui manquaient-elles pas ? Si, monsieur M’baye Jacques Diop, une vue après la politique est possible au Sénégal, pays splendide quand on sait y vivre, de Rufisque à Diembéring, en passant par le Saloum!
Ne connaissez-vous pas les rythmes musicaux si sensuels des femmes de Médina-Sabakh ? Filez-y vite, vous m’en dirait des choses !