Cinq semaines après le lancement de l’opération Serval, la guerre est loin d’être terminée. Si l’avancée-éclair des troupes maliennes et françaises a fait reculer les djihadistes vers les montagnes, des affidés aux mouvements islamistes continuent de s’infiltrer dans la population. Une situation qui n’ébranle guère les militaires français. Le jour, iIs bombardent Gao, Kidal, Tombouctou etc. La nuit, ils viennent planter le drapeau français entre les jambes lumineuses et interminables des filles du Casino du Cap Vert de Dakar sous les yeux de notre reporter.
Les militaires français engagés au Mali ont deux théâtres d’opération : le sol malien et les nuits chaudes de Dakar. Hier soir, à partir de minuit, une cinquantaine d’entre eux avait les fourmis dans les jambes au Casino. Certains, la boule à zéro, ayant juste tombé la tenue de combat pour laisser apparaitre leur sous-vêtement et leur corps bodybuildés et tatoués se pavanaient entre les bras grandement ouverts de jeunes filles, prêts à exercer un « droit de cuissage ». D’autres plus audacieux n’ont pas eu le temps de troquer la tenue militaire vert-bouteille, macaron à l’épaule, qu’ils ont fait une entrée en force dans ce haut lieu où l’alcool, les parties fines et les soirées olé-olé leur rappellent qu’ils sont dans une guerre à la fois touristique et sexuelle. C’est qu’ils ont élu domicile à l’hôtel Ngor-Diarama. Mais pour les quatre cents coups, ils ne vont pas chercher loin. Des soirées bien arrosées et en galante compagnie, les militaires de l’opération Serval en vivent dans la capitale sénégalaise. Une manière pour eux de chasser le spleen né de la traque aux djihadistes en prenant d’assaut les pistes du Casino pour se trémousser au son de la musique. Alors que sur le terrain, on redoute un enlisement de la guerre qui risque de se transformer en guérilla, pour les militaires français, opération Serval rime avec bombardement au Nord-Mali et soirées enflammées à Dakar.
SOULEYMANE KANE
le pays au quotidien
Misérable maitrise syntaxique et lexicographique.
Grossiers et vulgaires propos à l’égard de nos soeurs et filles.
Cet écrivassier ne sera jamais journaliste.Juste un minable scribouillard . Et encore …
La forme du texte peut certes être discutable mais quand est-il du fond ???? Je pense que c’est de celà dont il devrait être question !!!! Si ce que le sieur KANE decrit est vrai, où sont alors les Autorités administratives mais surtout religieuses de ce pays ?????
Akhirou Zamaan takhawna dé !!!!
Cheitané sampë na ndeuneum ak mbooloo-am niou ngui déff lou léne nékh tchi deuk-bi !!!
Mais les gars, que voulez-vous ? Moi je ne condamne pas ces soldats. Ils ont leur argent, libre à toute pute de leur ouvrir ses cuisses. De toute façon, les bonnes filles ne se donneront pas à eux.
Toutefois celui que je condamne, c’est ce journaliste qui ne sait même pas le risque qu’il cause à ce lieu dans la mesure où il peut servir aux bandits d’y planifier un attentat. Cher journaliste toute vérité n’est pas bonne ni prudent à dire.