François Hollande a annoncé la mort du deuxième soldat français au Mali, le premier tué au combat, mardi dans le massif des Ifoghas, au nord du Mali.
François Hollande a annoncé mardi après-midi lors d’un point de presse à Athènes la mort d’un soldat français au Mali. Il s’agit d’un légionnaire du 2e REP. Il a été tué lors d’un accrochage sérieux avec des islamistes réfugiés au nord du Mali, dans le massif des Ifoghas. Plusieurs terroristes ont été tués lors de cet accrochage qui est toujours en cours, a précisé le président de la République.
La famille du soldat a été prévenue.
Interrogé par des médias français en marge d’un déplacement à Athènes, le chef de l’État a expliqué que ces combats meurtriers étaient intervenus mardi lors d’une opération des forces spéciales, encore en cours, dans le massif montagneux des Iforhas, dans le nord du Mali. « En ce moment, nous avons des forces spéciales qui sont au nord du Mali et qui interviennent dans une zone particulièrement délicate – le massif des Ifoghas – là où des groupes terroristes se sont retranchés », a expliqué François Hollande.
le sergent-chef Harold Vormezeele
« Il y a eu un accrochage sérieux, avec plusieurs morts du côté des terroristes, mais un mort aussi du côté français », a-t-il ajouté. « Il s’agit d’un soldat du 2e REP, un légionnaire, sa famille a été prévenue ». « Nous voyons que nous sommes maintenant dans la dernière phase de l’opération au Mali », a dit le président. Il s’agit d' »aller jusqu’au bout, c’est-à-dire l’arrestation des derniers chefs ou groupes terroristes qui demeurent à l’extrême nord du Mali. C’est dans le cadre de cette opération qu’il y a eu cet accrochage qui n’est pas terminé et a, hélas, conduit un légionnaire à perdre la vie. »
Ce légionnaire tué est le sergent-chef Harold Vormezeele, a précisé le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian dans un communiqué. « Sous-officier de la section de commandos parachutistes du 2e régiment étranger de parachutistes (REP) de Calvi, Harold Vormezeele a été tué lors de combats menés contre des groupes terroristes à 50 kilomètres au sud de Tessalit », a-t-on précisé.
lepoint.fr