Sans dévoiler le contenu du rapport intitulé l’Analyse politique et économique de l’Etat du Sénégal, Dominique Dellicour, Chef de la délégation de la commission européenne au Sénégal, a déclaré que «depuis dix ans il y a un accaparement des biens publics par certains groupes».Ce qui nécessite évidemment des réformes pour mettre fin au clientélisme et à l’Etat néo-patrimonial.
La langue du diplomate a-t-elle vraiment fourché ? Lors de la présentation du rapport sur l’Analyse politique et économique de l’Etat du Sénégal effectuée par l’Union européenne au ministère chargé de la Bonne gouvernance, Dominique Dellicour, la Chef de la délégation de la Commission européenne au Sénégal (Dce), a laissé échapper quelques mots qui laissent entrevoir quelques travers liés à la gestion de l’ancien régime.
Sans mettre de gants, elle a indexé certains comportements qui minent l’administration des biens publics. «Depuis dix ans, il y a un accaparement des biens publics par certains groupes. Certains confondent l’argent public avec leur portefeuille privé», a-t-elle affirmé. Mme Dellicour, qui a remis le document au ministre Abdou Latif Coulibaly, pense qu’il est «temps de mettre fin au clientélisme» dans la gestion de l’Etat et de procéder à l’anéantissement de «l’Etat néo-patrimonial» qui semble davantage s’instaurer dans les mœurs politiques. Même si le contenu du document qu’elle présentait n’est pas encore rendu public, l’étude insiste sur une gestion transparente de l’Etat.
Pour l’essentiel, les remarques sur le Sénégal n’ont pas changé. Cette Analyse politique et économique sur l’Etat du Sénégal semble être une nouvelle répétition des propositions de réformes à effectuer dans notre pays : réformes institutionnelles, verrouillage de la Constitution, allégement de la fonction présidentielle, renforcement des capacités du Parlement pour «éviter qu’il ne soit une chambre d’enregistrement», réforme de l’Etat, de la fiscalité et des corps de contrôle, renforcement et développement des économies locales, financement des partis politiques. Bref, il s’agit d’ériger la transparence en règle absolue de la gestion publique, qui sera à chaque fois assortie de l’exigeant exercice de la reddition des comptes qui veut être érigée en mode de gouvernance depuis l’avènement de la seconde alternance.
Abdou Latif Coulibaly parle «d’un diagnostic pertinent et réaliste basé sur une réflexion scientifique d’une pertinence évidente». Cela constitue une contribution de l’Ue à l’endroit de ce ministère qui est en train d’élaborer une stratégie nationale de bonne gouvernance, dont le contenu sera rendu public le 27 février.
lequotidien.sn
Détournements de deniers publics : Mme Déllicour indexe le régime de Wade – La déléguée de la Commission européenne : «Ces dix dernières années, l’argent public a été capté par certains groupes»
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Qu’elle est courageuse cette Dame ! Pourquoi, alors, chère Madame Dellicourt n’aviez-vous pas pipé mot, même en sourdine ?
Le comportement de cette Dame, avec tout le respect que je lui dois, frise même la lâcheté à l’égard du peuple Sénégalais !
Certains puissent se réjouir de voir qu’une représentante de nos partenaires économiques s’en prenne de cette façon si perfide à Maître Abdoulaye Wade et à son régime, mais moi je me sens injurié, parce que qu’on ne voit dans aucun autre pays libres d’Amérique Latine, du Maghreb une représentation étrangère s’ingérer en ces termes, dans la politique intérieure, fusse-t-il pour une critique à postériori.
Non, Madame Dellicourt, vous vous êtes vraiment rabaissée en commentant la gestion de l’ancien régime en ces termes peu diplomatique!
Cette Dame, que nous saluons au passage en louant ce geste de haute fraternité de l’Union européenne avec le Peuple sénégalais, ne nous apprend rien sur le Régime moribond de WADE Wakh-Wakhète.
SADAGA DIOP et les soient disant Wadistes doivent la boucler et faire profil bas…
La presse sénégalaise est devenue comme la presse ivoirienne du temps de Gbagbo , les ivoiriens ne croient plus a leur presse meme quand ils disent la VERITE . C’est le cas maintenant au Senegal .Notre presse est constamment instrumentalisee par le pouvoir ,les lobbies, les corrompus ( Madiambal Diagne , ameth aidara et autres) , les politiciens en mal de représentativité , les homophobes ,les homosexuels, les religieux , les affairistes ( Mimran ,AMAR, yerim so, etc) ,les promoteurs de lutte , les soit disantes mannequins , les bouffons ( kouthia, mangane, becaye Mbaye etc) , les troubadours et griots ,les chanteurs etc , La SOCIETE civile et que sais je ?
Pauvre Senegal et ils veulent la DEPENALISATION .FRANCOIS DECLOSET # la grande manup #
Sadaga, il faut prendre un peu recul et de lucidite pour ecrire certains commentaires. Tu peux bien etre un wadiste et sans reflechir defendre ton mentor et son regime. Mais jusqu’a faire dans les affirmations gratuites, c’est grave pour un soit disant intellectuel.
Qu’est ce k tu connais du quotidien des Sud Americain et des Magrebins pour savoir ce qui s’est dit labas?
Ensuite qu’est ce ki est revoltant sur ce que annonce cette dame? Et meme c’est a salue pour faire comprendre au pouvoir actuel qu’il seront juges dans le futur et dans leurs actions ils doivent en tenir compte pour mieux gerer l’argent publique.
Cette verite les senegalais l’avaient bien connu le pourquoi ils ont chasse l’ancien pouvoir. Tu sais tres bien que ton mentor wade a bien creer des milliardaires avec l’argent publique.
Boumiputra
Bien dit Boumiputra, d’ailleurs ce qu’a dit cette dame est un secret de polichinelle. Pourquoi est-ce que le régime de Wade est tombé? Parce que tout simplement le peuple s’est rendu compte qu’on avait en face de nous des autoritès qui confondaient l’argent public avec leur porte-feuille.
Maintenant la réaction de certain est normale car: « On ne peut pas morde le doigt qui nous nourrit, ou qui nous a nourrit. »